CHAPITRE IX

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Des jours se sont écoulés et mes folles idées de suicides s'accroissaient, maman remarquait mon comportement étrange et voulait m'aider mais ne savait quoi faire. Je passais toutes mes journées dans ma chambre. J'eus l'idée de fuir la ville et m'installer ailleurs, on avait bien assez d'argent pour cela, mais ils m'ont dit qu'on était lié et qu'ils sauront tout ce que je fais.
Ariane m'a envoyé un message me disant que j'aurais une visite ce soir et que je ne devais pas paniquer. Qui pourrait me rendre visite ? Je me posais des tas de questions. Le soir après mon bain je fus très effrayé de voir une femme très âgé, vêtu de noir avec un regard très sanglant devant mon miroir, elle m'attendait apparemment, une croix de Jésus était accrochée à la porte de ma douche, je voulu me retourner pour la prendre mais je suis restée figé, je ne comprenais pas, c'est alors qu'elle se mit à rire en disant :
- Que crois-tu ma chère ? Là maintenant il est trop tard pour toi, ton envie d'une vie riche a causé ta décadence
- Qui êtes-vous ?
- Ce n'est pas important jeune fille
- Que me voulez-vous ? Comment êtes-vous entrée ici ?
- Ici ? C'est chez moi ! Je suis venu te transmettre un message des esprits ma très chère
- Quels esprits ?
- Ceux avec qui tu as fait un pacte
- Quelle pacte ? Je n'ai jamais fait de pactes !
- Ton sang, tu croyais qu'il servirait à quoi ?
- Qu'est ce que vous me voulez ? Vous m'avez dit que mon sang serait utilisé pour demander pardon à vos esprits ? Nous n'avons parlé de pacte à aucun moment !
- C'est ce que tu crois !
Puis elle se mit à rire follement avant de reprendre la parole :
- Les esprits me chargent de te dire de leur donner ce que tu as de plus précieux.
- Comment ça ce que j'ai de plus précieux ?
- Cherche toi-même, tu as droit à 3 essais !
- Quels essais ?
Je me mis dans une colère noire et je commençais à hurler et pleurer tellement fort que maman et pasteur Elie qui discutait dans le salon en eurent une peur au point de se précipiter dans ma chambre, j'étais à même le sol avec une lame de rasoir en train de me mutiler de toutes mes forces. Je me détestais, là je n'eus plus le courage de me taire, j'ai tout raconté depuis le début à maman et à pasteur Elie, ils étaient tous deux choqués, maman était sans voix. Elle pleurait à haute voix. Je voulais que le monde s'arrête d'un coup pour mettre fin à cela mais hélas cela n'était pas possible. Maman pleurait en me disant :
- Kris tu aurais bien faire de tout me dire depuis le début, qu'as-tu fais de nos vies ma chérie, pourquoi ? Vivre avec toi me rend déjà heureuse pourquoi te soucier autant ? Pourquoi ma fille ? Pourquoi Kris ?
Je ne pus même pas ouvrir la bouche, je pleurais sans cesse. Pasteur Elie essayait de nous réconforter en vain.

La Bien-Aimée Du DiableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant