Je me réveille tranquillement en sentant un souffle dans mon cou et un bras autour de ma taille, je me fige directement alors que mille pensées me passent par la tête. Soudain quelqu'un me secoue et la voix reposante de Nick me dit à l'oreille :
- Cassandra, calme-toi. Qu'est-ce que tu as ?
Je rouvre les yeux et je rencontre le regard de Nick ce qui me calme un petit peu. Il essuie les larmes qui coulent le long de mes joues sans que je m'en sois aperçue, il a l'air vraiment inquiet et je lui réponds d'une petite voix :
- Je ... je me suis réveillée comme ça la dernière fois, An ... Antoine avait son bras autour de ma taille et je sentais son ... son souffle dans mon cou.
- Arrête de pleurer, les princesses ne pleurent pas pour les cons.
Je lâche un petit rire alors qu'il me serre dans ses bras, je me calme petit à petit en me disant qu'ici je suis intouchable. Nick me réconforte quand j'entends un jappement nous interrompre donc je me tourne vers Luna qui est allongé avec Lucky sur la couverture. Je fais un grand sourire avant de sortir du lit pour rejoindre la jolie louve et son louveteau qui me saute dessus, Nick s'approche et tend sa main pour caresser Luna qui le laisse faire.
On passe une vingtaine de minutes comme ça avant de sortir dehors pour regarder les dégâts qu'à causer la tempête dans le camp. Il y a des branches dans les chemins et le foyer du feu de camp est complètement détruit mais les tentes ont bien tenu et tout le reste a été rentré hier. Quelques personnes sont déjà en train de nettoyer le chemin alors que d'autres ressortent les tables, Nick va dans sa tente pour se changer et je décide de faire pareil en réentrant dans ma tente.
Je fouille dans ma caisse avant de mettre un jean noir, une blouse bordeaux et des bottines noir. Je laisse mes cheveux tombés dans une cascade de boucles sur mes épaules et je mets un peu de crème avant de voir que Luna est debout comme si elle voulait sortir. J'ouvre ma tente et les loups me suivent dehors, tout le monde se stoppe pour les regarder mais je dis :
- Ils sont très gentils alors pas de quoi s'inquiéter enfin si vous les attaquer, vous risquez de vous prendre une petite flèche ou un coup de crocs.
Finalement, Kyle hausse les épaules et se remet au travail comme tous les autres qui décident de le suivre puis tous nos JOY sonne à cause d'un message de Nick qui explique la situation pour les loups et qui donne les tâches à faire aujourdhui . J'arrive près du vaisseau où Julie emmène les enfants joués au bord du lac et elle me dit :
- Cassie ! Tu nous as fait une sacrée peur, hier.
- Désolé, j'étais en bonne compagnie, on va dire.
- Nos leaders sont souvent en bonne compagnie, toi avec tes loups et Nick avec les filles du camp.
- Ouais, sinon tu vas leur apprendre à nager ?
- Oui, je peux emmener le petit louveteau si tu veux.
- Peut-être une autre fois.
- D'accord, à plus ma belle.
Je monte dans le vaisseau et je vois les membres de la cuisine en train de s'occuper de la viande du puma d'hier, des images de l'attaque me reviennent en tête. Le cri de Carie me fait revenir sur Terre :
- Cassie ! Tu es là, c'est trop cool.
- Ne crie pas, Carie et oui, je suis de retour.
- Ce sont des loups ?
- Oui, je les ai sauvés hier.
- Tu es trop forte.
Je rigole légèrement devant son enthousiasme puis je vais m'occuper de changer son bandage, on discute pendant que je m'occupe des autres patients. Elle me pose plein de question sur ma vie, sur la Terre et même sur la médecine. J'essaye de répondre le mieux possibles même si j'évite quelques questions, je travaille avec Luna à mes pieds alors que Lucky s'est installé au pied de Carie. Je commence à faire les remèdes à base de plante quand soudain j'entends Luna se mettre à grogner, je relève la tête et je vois Dean à l'entrée de la partie infirmerie. Je ne sais pas comment je fais pour me retenir de le frapper ou au moins de l'insulter mais je reste calme avant de marcher vers lui en faisant signe à Luna de rester là.
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LUNARIA
Science FictionNous sommes plus de mille ans dans le futur et entre les guerres, les nouveautés technologiques et les catastrophes naturels, la vie n'a plus rien de semblable à notre époque. A tel point que cela fait 400 ans que aucun être humain n'a posé un pied...