"Logique", tu connais ?

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Bonne lecture !

La douceur. C'est la première chose que je sentis en reprenant conscience. Le tissus tendre et doux contre mon corps qui m'effleurait comme une douce brise. Ma peau ressentai le vent qui s'engouffrait sous ce tissus doux et me touchait comme une caresse.

Le sommeil qui m'entourait augmenté cette sensation délicieuse et je ne pensais à rien d'autre qu'à cette douceur. Le tissus contre ma peau. La fraîcheur du vent. La tranquillité sur mon esprit.

A travers mon sommeil, je sentis un sourire d'aise m'étirer les lèvres doucement. Cela fait combien de temps que je n'ai pas eu droit à un lit comme celui ci ?

J'ignore combien de temps je restai ainsi, et combien de temps j'étais entre les draps fins de ce tissus paradisiaque, mais je savais que je ne voulais pas partir. Cependant, lentement la fatigue me quitta et je me retrouvai à être parfaitement éveillée et à l'aise.

Il me fallu quelques minutes avant d'avoir le courage d'ouvrir les yeux. Doucement, mes paupières s'entre-ouvrirent sur un plafond blanc immaculé. La propreté du plafond me laissa totalement indécise et je passai 5 bonnes minutes à le regarder.

Je finis par décrocher mon regard et mon corps bascula sur le coté. Retourner dormir est le comble du luxe ! Bonne nuit !

Ma gorge laissa échapper un petit gémissement plaisir alors que je resserrai les draps sur moi.

" Lève toi paresseuse ! Me gronda ma conscience."

Je me fais même victimiser par mon propre cerveau. Pourquoi on me déteste autant ?
Je soupirai alors et finis par me redresser. Mon corps se mit en position assise et mon regard tomba sur l'endroit où j'étais.

La chambre était étrangement grande et finement décorée. Les murs étaient d'un blanc immaculé comme le plafond mis à part que des fils dorés parcouraient les murs dans une danse tendre. Le mobilier, s'accordait à merveille avec cette décoration.

Il y avait des chaises en bois brun joliment sculpté ainsi qu'une table basse dans les mêmes couleurs. Cette dernière semblait scintiller doucement face aux rayons du soleil. Sur ma gauche, se trouvait une sorte de paravent en face d'une large fenêtre donnant sur une vue de la ville. Le paravent était d'une douce couleur corail et se mariait à merveille avec le plafond et les murs.

A coté de la porte d'entrée se trouvait un piano. D'où il y a un piano dans une chambre ?!?! L'objet était dans les ton blanc et ses touches noires étaient douce à regarder et scintiller doucement. La porte d'entrée à coté était rempli de fil doré, brun, vert, et rouge qui semblait représenter un animal.

Lentement, je sortis du lit pour me rapprocher de la porte d'entrée afin de mieux apercevoir l'animal dessiné. Lorsque mes pieds touchèrent le sol, je réalisai que celui ci était presque entièrement noir.

Je déglutis alors que mon cœur s'emballait doucement dans ma poitrine. Je me tournai vers la porte et m'approchai de quelques pas jusqu'à pouvoir deviner l'animal dessiné.

Un aigle ?

Je me figeai sur place et tournai la tête de tout les cotés. En faisant ça, je vis que sur ma droite, en plus des chaises et de la table basse, se trouvait un grand dressing avec des portes coulissantes en bois blanc.

Quelques tenues dépassaient et je pus voir qu'il s'agissait de robe au couleurs pastel. Je restai choqué en voyant de si belles robes. Elles semblent scintiller non par les rayons du Soleil, mais grâce à leur propre beauté.

Mon teint pâlit lorsque je réalisais, que je n'avais rien à faire ici.

Je commençai à reculer loin du dressing. Comment suis je arrivée ici ? J'ai défié le Dieu qui a rabaissé l'humanité en esclaves et quoi ? Je me retrouve dans une chambre luxueuse ?

La déesse humaineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant