I was, i thought, but i'm not what i would like to be

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Coucou, alors avant de commencer, j'aimerais juste signaler le fait que j'ai un peu mal agencé l'histoire et que j'aurais du inverser cette partie de l'histoire avec une autre. Mais bon, vous inquiétez pas j'ai arrangé tout ça mais au cas où, si vous voyez des incohérences avec les prochains chapitre, je suis désolée d'avance.
Allez, je vous laisse. Bonne lecture !

J'étais debout, les bras croisés et le visage neutre. Mon cœur battait la chamade dans ma poitrine alors que je faisais tout mon possible pour ne rien laisser paraître.

Devant moi, se tenait l'enfoiré ( alias : le Dieu qui a asservi l'humanité et enfermé sa propre famille loin d'ici ). Il était debout sous mes yeux et je pouvais sentir sans mal la puissance qui émanait de son corps.

Son apparence, cheveux et yeux noirs, lèvres fines, des muscles saillants et pourtant discret, était à la fois dérangeante et rassurante. J'ai du mal à croire qu'un Dieu, normalement censé protégé les plus faibles, ai pu faire une telle chose.

Pourquoi ? Quelles sont ses raisons ? Le pouvoir ? L'ambition ? L'argent ? Est ce qu'un Dieu est attiré par ces choses là ?

Pendant que je réfléchissais, un silence pesant s'installa entre nous. On ne se regardait pas dans les yeux et dès que l'on croisait le regard de l'autre, on détournait les yeux en même temps. Aucun de nous deux ne savait quoi dire.

Et pour être honnête, je n'ai pas envie de parler avec lui.

Je préfère ce silence gênant au son de sa voix. J'aurais 100 fois préféré être enfermé en prison plutôt que d'être ici. L'impression d'être une voleuse et une tricheuse me ronge le cœur en pensant au personne dehors n'ayant pas dormi dans un vrai lit depuis les tempêtes.

Dont mes parents.

Mon cœur saigna en pensant à eux et je me retins de déglutir. Quand vais je pouvoir les retrouver et honorer ma promesse ? J'ai besoin d'eux. Sans eux, comment vais je vaincre cet enfoiré ?

- Va t'habiller, lança alors le Dieu d'un ton sec et dur.

Je sortis brusquement de mes pensées et tournai la tête vers lui. Qu'est ce qu'il m'énerve ! Mes dents grincèrent alors que je me retins d'insulter cet enflure.

" Ne l'insulte pas. Ou ce sera des innocents qui en paieront le prix" Me prévint ma conscience. "Il n'a aucun scrupule. Ne l'oublie pas !"

Merci mini moi intérieur, mais j'avais un peu remarqué que ce mec est totalement barge !

- Obéis ! S'impatienta le Dieu en serrant les poings.

Putain, mais tu me les casses toi ! Quand vas tu me foutre la paix et te laisser te faire tuer ?

Je levai les yeux au ciel en guise de réponse et me dirigeai très très très lentement vers le dressing rempli de robe. Au vu de mes pas trèèèèèèèès lent, le Dieu serra les dents et ses poings.

Bah alors ? On est susceptible ? Moooh, tu ferais mieux de m'enfermer ailleurs, connard !

J'arrivais au bout de 5 minutes devant le dressing et mon meilleur ennemi eut largement le temps de me foudroyer du regard. Petite fierté de t'avoir emmerdé !

Mon regard tomba alors sur le dressing rempli et mon cœur rata un battement. Les robes sous mes yeux, sont si belles que je n'osais pas les toucher. Le tissus semblait scintiller sans avoir besoin de lumière. Lentement, j'effleurai les robes du bout des doigts et j'eus l'impression de toucher des nuages de lin.

Je déglutis et jetai un coup d'œil au Dieu derrière moi. Celui ci était face à la fenêtre et regardait dehors, les bras le long du corps. Je pouvais sentir d'ici sa fierté dégoûtante en regardant la ville.

La déesse humaineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant