La déesse humaine

Le regard

Le Dieu me força à m'asseoir sur une des chaises devant laquelle se trouvait la nourriture que les servants avaient posé. L'enfoiré alla s'asseoir juste devant moi, sur une autre chaise et me regarda, attendant que je manges.

Tu rêves ! Jamais je ne mangerai alors que d'autre meurent de faim !

Je détournai les yeux et croisai les bras. Qu'est ce qu'il croit ? Que je suis le genre à se laisser faire sans rien dire ? Que je vais fermer les yeux sur toute les horreurs, et atrocités qu'il a pu commettre ? Et pour quoi ? Parce qu'il m'a soigné je devrais lui être redevable ?

Pff. J'aurais préféré qu'il me laisse pour morte !

- Mange, me poussa le Dieu d'un ton sec et dur.

Je reposai mon regard sur lui en haussant un sourcils. Cause toujours, tu m'intéresse !

- Ai je vraiment besoin de te menacer à chaque fois ? Demanda t il d'un ton las en levant les yeux au ciel.

Je me retins d'esquisser un soupir d'énervement en entendant ça.

- Suffit de rien me demander si tu n'aimes pas ça, rétorquai je. Si ça ne te plait pas, enferme moi ailleurs !

Le Dieu leva un sourcils à cette phrase et me regard avec un maigre sourire. Ce sourire me fit l'effet d'être une proie et lui un prédateur. C'est quoi ça ?
En plus d'être bipolaire, il est aussi fou ?

- Est ce moi, ou tu préférerai être en prison ? Risqua t il en se retenant de rire.

Je me retins d'applaudir. Bravo mon grand ! Tu deviens moins con avec un peu d'entrainement ! Mais, dis moi, as tu pensé ça tout seul ou on t'a aidé ? Si on t'a aidé, bah..... t'es vraiment con !
Con et méchant. Quel bon assemblage de fleur !

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Fleur ?
EST CE QU'IL DÉTEINT SUR MOI LA ?!

Je soupirai. Je me désespère moi même tellement je suis douée.

- Non ce n'est pas toi, finis je par avouer après mettre mis des claques mentales. Je préférerai 10 fois être en prison !

Le Dieu eut une moue que je ne reconnus pas. On aurait dit qu'il était à la fois surpris, admiratif, et content de ma réponse. Je fronçai les sourcils en sentant son regard devenir un peu plus intense sur moi.

Qu'est ce qu'il a encore ?!

- Mange, répéta t il alors. Tu en as besoin !

Je levai les yeux au ciel.

- Je n'ai pas faim, lançai je.

L'enfoiré haussa un sourcil à cette réponse avant de se pencher sur les plats aux airs succulents. Il leva sa main droite et pris entre ses doigts une pomme qui semblait si juteuse et délicieuse qu je devins aussitôt envieuse.

Je déglutis en voyant le Dieu croquait dedans et en sentant l'odeur qui émanait de la pomme. Mon teint pâlit alors que je détournai les yeux. Mon estomac grogna légèrement à cette odeur et je sus instantanément, que l'enfoiré l'avait entendu.

Il posa la pomme sur la table en se retenant de rire.

- Ou bien, commença t il d'une voix grave et séduisante. Tu as faim, mais tu refuses de manger à cause de la misère des pauvre ?

La misère des pauvres ? LA MISÈRE ?!?!

Je me tournai brusquement vers lui, le visage fermé en une expression froide.