La mort a un gout bizarre... Mais, je comprends pourquoi !

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Donc voici le nouveau chapitre. Oui je sais, je publie tard. ( Je mets ça sur le compte de la flemme ). Sinon, bonne lecture !

Je nageai au milieu d'une douleur atroce. Une douleur abominable, du genre à vous donner l'envie de mourir plutôt que de continuer à la supporter.

J'ignore combien de temps cela à durer, mais cela me sembla être une éternité de souffrance et de supplice. Le temps qui passait sous mes yeux s'étirait comme un fil infini et tortueux.

Mes yeux étaient clos. Je pouvais sentir mes paupières fermés et le noir qui m'entourait me laissait dans un néant sans fond. Mon cœur, se serrait, se tordait, se ratatiné sur lui-même dans un supplice insoutenable.

Je ressentais les larmes coulaient à travers mes paupières. Je ressentais une douleur physique à travers tout mes membres. Je ressentais une tristesse dont j'ignorais jusqu'à la cause.

Alors que le temps défilait dans une danse qui m'échappait, des bruits extérieurs allèrent jusqu'à mes oreilles. On aurait pu le comparer à un bourdonnement d'abeilles. Faible, et distinct.

Petit à petit, la douleur et la tristesse disparurent. Je sentis mon corps guérirent d'une chose, une blessure sans doute. Je pouvais sentir deux bouts de peau se rapprochaient l'un de l'autre pour se rassembler et former qu'une seule et unique peau.

Lentement, mes forces réapparurent et les bruits autour de moi se transformèrent en voix graves et aigu. Il me fallu du temps avant de comprendre ce qu'elles disaient. De temps à autres, je pouvais entendre et comprendre des mots tels que : "Quand se réveillera t elle ?" ou encore : "Elle lui a sauvé la vie".

J'ignorai de quoi ces voix parlaient mais j'avais l'impression que c'était très important et qu'il s'agissait d'un sujet inquiétant. Mais pour autant que je m'en souviennes, elles ne précisaient jamais qui était ce "elle" qui était dans toute les conversations.

Brusquement, alors que j'étais plongé dans une lutte pour ouvrir mes yeux, une odeur de pain chaud apparut à mes narines. Une délicieuse odeur qui fit grogner mon ventre.

Je n'avais plus senti une odeur aussi goûteuse depuis.... plusieurs années.

C'est en sentant cette odeur, que j'eus enfin la force d'ouvrir les yeux. En les ouvrant, une lumière éclatante m'éblouit et je dus fermer en vitesse mes paupières. La chaleur de la lumière explosa quand même à travers le néant qui m'avait tenu compagnie.

Mais passé quelques secondes, je retentais d'ouvrir mes yeux.

Doucement, mes yeux s'habituèrent à la lumière et je pus distinguer des formes flous grises. Petit à petit, les formes flous devinrent plus distinctes et je pus voir une table basse, presque en ruine ainsi que des petits poufs ramolli à ras le sol.

Mes yeux se plissèrent et je me demandai enfin où j'étais.

Lentement, je me redressais pour m'asseoir. Alors que je me redressai en faisant attention à mes gestes, je vis que j'étais allongé à même le sol sur ce qui ressemblait à de la paille. Autour de moi, se trouvait des murs frêles et peu solide. Je pouvais apercevoir de là où j'étais des fissures inquiétant qui traversaient la pierre.

Mon regard tomba sur mon corps et je cherchai la moindre trace de douleur dans mes doigts, ou dans mes membres. Mais, tout semblait en ordre. Je me sentais même.... plus forte.

Soudain, l'odeur de pain chaud remonta en force dans mes narines et une voix douce m'interpella.

- Oh mon dieu ! Vous êtes enfin réveillée !!! S'exclama une voix de femme.

La déesse humaineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant