Casa de Papel

Chapitre 29

HAWAI

Je donne un coup de pied dans la poubelle qui volle et je sors de la pièce claquant la porte. Je suis au courant depuis le début et il y a longtemps mais ça me fou la rage. Je m'éloigne et m'isole dans un des bureau vide et j'explose la vitre avec mon poing. Je sens le sang qui coule mais peu importe je frappe dans la fenêtre suivante avec mon autre poing puis dans un mur en alternant gauche et droite. La douleur physique et moins forte que celle que j'ai a l'intérieure.

Je Hurle tandis que mes larmes coulent sur mes joues. Je sers les dents et tape encore et encore et toujours plus fort.

Je sens que l'on m'attrape par derrière et je fais volte-face.

Denver : Arrête tu a vu dans l'état que tu es ?

Hawai : Et alors !

Denver : Et alors si tu détruis tes jolies mains tu ne pourras plus nous aider avec tes nombreux talents.

Il sourit.

Denver : Viens il faut soigner ça

Hawai : Non

Denver : Si

Je soupir et me laisse convaincre après avoir vu l'état de mes mains je soupir. Je m'assois sur le canapé dans la pièce et il essaye de trouver une trousse a pharmacie dans le bureau. Il la trouve a peine quelques minutes et s'assois en face de moi et soigne mes mains.

Denver : Tu le sais depuis longtemps ?

Hawai : Ouais

Denver : le prof aussi

Hawai : Ouais Berlin tu la dit j'imagine avant que tu vienne ici me chercher non

Denver : Bien vu et Dsl

Hawai : Pourquoi ? Parce que mon père va mourir et que je ne peux pas le sauver c'est pas la peine d'ètre dsl Denver

Denver : Quand je pense que tu as sauvé mon père et que moi je ne peux pas le faire

Hawai : C'est la vie cette putain de vie

Denver : Ton père est le seul qui te reste sur cette terre c'est ça

Que lui répondre a ce moment là. Si je lui dit ne serais ce qu'un nom la règle seras brisé pour toujours. Je soupir.

Hawai : il me reste un oncle

Denver : c'est bien ça il sait non

Hawai : Oui depuis longtemps aussi

Denver : Je vois

Il y eu un moment de silence puis son regard croise le miens quelques secondes.

Denver : Attend ne me dis pas que ton oncle c'est le...