Painting Stars [ÉDITÉ]

🎨 Fiwo par Ophe21 [BONUS]

Note : Ce bonus se déroule après Painting Stars & Snowflakes

Coucou les petits loups 🐺

Aujourd'hui je vous propose un bonus un peu spécial, il s'agit en fait d'une nouvelle écrite par Ophe21 suite à un pari lancé à 3h du matin il y a quelques mois 😂

C'est donc entièrement son oeuvre, et la trouve géniale car elle correspond vraiment à l'univers et aux personnages ! Je la vois comme une vraie continuité de l'histoire, et tout ce qui en fait partie sera intégré aux éventuelles suites et bonus dans lesquelles vous retrouverez Adam et Loup 😉

Bonne lecture !

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Mardi 21 avril 2020

— Adam ! crie Loup en arrivant dans le salon. Est-ce que tu veux bien venir te promener avec moi dans Grimaud ?

— Loup, je dois finir mon projet pour l'atelier. Tom en a besoin pour la fin de semaine.

— Mais c'est ton jour de repos, dit-il en me retirant mon carnet de note des mains. Il fait un temps superbe et on est en milieu de semaine, il n'y aura presque personne dans les rues.

— Sauf que c'est les vacances scolaires.

— S'il te plaît ? S'il te plaît ? souffle-il en me regardant avec une petite moue triste.

Incapable de lui dire non – qui le pourrait après tout ? – me voilà vagabondant dans les rues du petit village, Loup à mes côtés. Les choses ont bien changé depuis l'été dernier, pour commencer je n'aurais jamais pensé réussir à faire toute cette route à pied.

Il tient dans ses mains son appareil photo, qu'il a pris pour, je cite « faire des souvenirs des paysages de printemps pour tes futures peintures ». Mais je le vois bien me prendre en photo sous tous les angles depuis que nous somme parti.

— Mes paysages vont être vite identiques si tu continues à ne prendre que moi en photo, Loup.

— Mon ange, tu es devenu bien prétentieux, ce n'est pas toi que je prends en photo mais ce magnifique t-shirt !

— Mais c'est ton t-shirt !

— Alors pourquoi il-

— FIWO, REVIENS ICI !

Coupés dans notre chamaillerie, nous nous retournons d'un même bond vers les cris. C'est alors que je vois une dame, aux longs cheveux roux et bouclés, courir après un chiot tout blanc. Le chiot tourne sur lui-même, sautille, s'arrête comme s'il attendait que la dame arrive, puis repart de plus belle en laissant échapper des petits aboiements de joie. Il court comme si le temps le poursuivait et qu'au moindre arrêt, il serait prisonnier à jamais. Il court vers la liberté aussi vite que le vent, que les vagues et que les étoiles filantes. Il court en hommage à la vie coulant dans ses veines, qui le défie d'être le plus grand aventurier que la terre est portée.

La dame, malgré la situation ne peut s'empêcher de rire, et alors que Loup et moi nous mettons également à rire face à ce spectacle, le chiot se stoppe et nous regarde. Il nous fixe, analysant probablement si nous sommes des alliés ou des ennemis dans sa fuite. La femme arrive à sa hauteur, et alors qu'elle allait poser les mains sur lui, il repart à vive allure dans notre direction.