J’injectais son retroxil à Berlin et lui me faisait ses yeux doux quand tout d’un coup Tokyo entre dans la pièce. Heureusement je cache le médicament à temps car personne n’est au courant. Elle nous sourit de manière plus qu’hypocrite et dévoile un gilet pare-balles. Elle pose son arme sur la table, Berlin fait de même et tous deux se font des fausses politesses. Excédée de leur comportement je lâche :
- Tokyo. Viens en fait, dis lui ce que tu veux au lieu de tourner autour du pot.
Elle me répond souriante :
- Il va appeler le professeur. Il va lui dire qu’il a exécuté Monica Gaztambide et, si il ne lui dit pas je m’en chargerais.
Elle se lève, prend son pistolet, donne le combiné à Berlin puis appuie du bout de son arme sur la touche appel.
-Je n’ai pas respecté la règle, j’ai tué une otage ou plutôt j’ai donné l’ordre à Denver qui a obéi, commence-t-il, tandis que Tokyo part satisfaite.
- Je comprends que tu sois ébranlé, mais elle avait un portable… au moins il n’y a plus de téléphone ... C’est Monica Gastambide.
Andrés fait une sale tête et dis :
-Tu vas me punir ? … je ferai le même si tu veux être un type bien … ce n’est pas moi qui a un problème c’est toi je te le dis depuis des années !... personne n’est au courant.
Le prof raccroche, et Andres me regarde et je comprends qu’on va éviter le sujet, même si le « depuis des années » m’intrigue beaucoup. Mon compagnon me porte et me pose sur le bureau. Berlin ferme bien les stores et la porte à clé, cette fois-ci vu l’heure très tardive personne ne viendra nous déranger et sans attendre il défait ma combi doucement tandis que je défais la sienne. Je prends possession de ses lèvres, glisse vers son cou et y laisse des jolies marques violettes.
-Berlin… attention… j’ai vingt ans mais cette différence me mets un peu mal à l'aise…
Andrés me lance un regard légèrement surpris et dit :
-Ne t’inquiètes pas Elizabeth.
Et ce soir là je me suis laissée aller pour la première fois aux passions.
___
Une cigarette à la bouche, je regarde Berlin annoncer la mort de Monica, féliciter Torrese un vieillard de l'imprimerie, mais aussi de retour de Arturito que j’escorte. Comment fait-il pour changer si facilement de sujet ? Je me place au côté de Nairobi, et Mercedes l’otage qui est prof au lycée demande à parler seul à seul avec Andrés et, il accepte quelque peu surpris. Helsinki surveille les otages et je vais avec mon amie contrôler la qualité des billets. On allume la télé pour la pour avoir un bruit de fond et suivre distraitement. Le professeur a réussi son coup en diffusant une des conversation avec l’inspectrice Murillo. L’opinion public est notre faveur ! Nous nous réjouissons quand tout d’un coup un flash spécial me glace le sang. Andrés apparaît à la télé.
-Berlin viens ! Je hurle paniquée.
Il arrive tout de suite, et à mon plus grand effroi je vois mon visage apparaître aux côtés du sien. Ce n’est pas mon nom. Ils se sont trompés de piste.
Quels idiots.
En revanche Andrés a son vrai nom marqué sous sa photo. Sa photo est bien plus ancienne, que la mienne il porte un costume avec sa plaque où est inscrit son numéro de détenu, probablement sa dernière incarcération. Ma photo n’est pas une photo d’identification de prison car je n’y ai jamais été. On me voit les cheveux roux dus à un mauvais entretien encore longs, le teint blafard presque cadavérique. Mon visage est très cerné. Mes yeux n’ont pas d’éclats sur la photo. Quand cette photo a été prise , c’était il y a 2 ans quand j’ai appris ma maladie. Mon faux nom, Diana de la Serna s’affiche sur l’écran. Je réprime un fou rire.-Il y a un problème… c’est pas toi ! S’exclame Nairobi.
-Ce n’est pas mon nom, mais c’est bien moi, j’ai juste énormément changé. Jamais ils me trouveront, je pouffe avec Nairobi.
Cependant Berlin, lui, est tout à fait sérieux. Mon casier judiciaire est vierge et les présentateurs le soulignent avec stupeur. Cependant c’est une autre histoire pour Andrés dont les délits s’inscrivent à l’écran.
-Excentrique,
-Narcissique,
-Vols au cols blanc,
-Traite des blanches et des mineures bulgares,
-Relâché pour collaboration avec la police.Cela a pour moi l’effet d’une claque. Je croyais le connaître et Nairobi aussi, cependant Berlin est étrangement décontenancé .
-C’est un curriculum, monsieur élégance et son bâton dans le cul ! tu séduis des mineures et tu les vends ! Toutes mes félicitations tu es un porc et en plus de ça tu balances ! Munich chérie, comment tu peux sortir avec ce monstre ! crache mon amie, mais elle est coupée par Berlin qui la prend par la gorge.
Elle le frappe mais il ne bouge pas, je l’aide je me jette sur lui en hurlant. Il ne bouge toujours pas et il annonce :
-Je ne fais pas la traite des blanches, je ne suis pas un souteneur ! Et cela n’a rien à voir avec mes goûts et mes envies ! Je sortirais tout le monde d’ici par la peau du cul si il faut ! Même les fils de pute !
Andrés lâche Nairobi et la présentatrice annonce que nos ADN ont été trouvé dans une Seat Ibiza. Je suis effectivement monté dans cette voiture mais pas lui,il l'a toujours détesté . Cependant ,Denver, lui est monté une fois avec la veste de Berlin pour faire la fête. À ce moment il part en courant en hurlant le nom de Denver le nez sanguinolent à cause du coup de Nairobi que j’aide à se relever,toutes deux énervées que mon amant ait levé la main sur elle.
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Soy Munich // La Casa De Papel
Fanfiction"Berlin ouvre sa porte avec mauvaise humeur. À vrai dire, il était une heure du matin passée et quatre ivrognes ainsi qu'une fille essayant tant bien que mal de les retenir devant sa porte, ne doive pas trop lui faire plaisir. Et pourtant. Après...