Chapitre 8

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Nairobi et moi courrons derrière Berlin qui cherche Denver.

- Peut-être qu’il a pris ta veste et alors maintenant c’est fait ! S'écrie Nairobi.

-Je peux toujours le punir, répond Andrés.

Helsinki et Oslo arrivent tandis que Nairobi le supplie.

- Et tu fais quoi de ma dignité ? Poursuit Berlin.

-Bordel, on a plus de dignité ! On l’a perdue en faisant des braquages ferme là Berlin ! Je hurle à Berlin.

Tous se tournent vers moi, Helsinki pointe son arme sur nous tandis que Andrés et Oslo partent. Il nous menace et pourtant je fais signe à Nairobi de pas lâcher.  Nous les suivons, ils vont aux toilettes des femmes. Si ils trouvent Denver et l’otage ça sera le chaos et il faut a tout prix éviter ça ! Et merde ! Ils l’ont trouvé on arrive trop tard. Berlin demande ce qu’il va faire de Denver, ce à quoi ce dernier propose quinze millions pour compenser à condition que Berlin oublie,  mais il n’est pas dupe il sait qu’il se passe un truc étrange. Comme pour confirmer son doute, Monica tire la chasse d’eau à ce moment-là.
On panique tous les trois pendant qu’il ouvre les portes une à une, je me tourne vers les Serbes et Oslo me fixe . Après un échange de regards il comprend qu’il va se passer un carnage et me lance un sourire rassurant. Berlin fait un pas une autre porte et frappe. Forcément, Monica réponds pensant que c’est Denver. Andrés ouvre la porte, rigole et crie les mains vers le ciel vers un dieu inexistant :

- Dimanche jour de résurrection ! Loué soit le Seigneur !

  Il referme la porte puis on entre dans la pièce. Berlin est de suite couvert par Oslo et Helsinki, mon amour pointe son arme sur Denver comme Oslo et Helsinki mais Nairobi, elle, la pointe sur Berlin en disant :

-Pas de conneries ! on est pas dans un putain de film de Tarantino !

Je suis pétrifiée et au cas où je donne mon arme à Denver pour que lui et Nairobi soient moins désavantagés, puis sous les yeux surpris de tout le monde je fais viser toutes les armes sur moi.

-C’est ça que vous voulez tant que ça ? Vous voulez un cadavre ? Allez-y visez moi, visez la tête et les artères ça fait beaucoup de sang et je souffre pas ! Andrés les cartes sont tirées maintenant on ne peut plus rien y faire ! Tu as frappé Nairobi et tu veux tuer Denver ! Tu n’avais qu’à pas lui prêter ta veste ! Bravo je t’annonce qu’on dirait un gosse, je crie à deux doigts de craquer.

Nairobi Oslo et Helsinki baissent leurs armes mais les deux autres ne baissent bas leur garde et se visent mutuellement. À bouts, je prends alors l’arme de Nairobi et tire sans hésiter balle qui effleure ma main droite. Du sang gicle partout et je sens une vive douleur mais l’action fait que je le ressens presque pas.

- Voilà les enfants le sang a coulé ! Que tout le monde baisse son arme sinon je tirerais moi  sur vous, je poursuit sans baisser le temps.

Berlin et Denver baissent enfin leurs armes et Monica sort des toilettes et Berlin conclut simplement :
-On la laisse en vie.

Tokyo arrive à ce moment et annonce qu’il y a le professeur au téléphone puis jure en voyant l’otage en vie. Malheureusement pour moi, ma douleur revient c’est insupportable et je pleure silencieusement. Oslo m’attrape par le bras et me porte pour me soigner.

- Pourquoi tu as fait ça  Munich ?marmonna-t-il.
-Comme ça ils arrêteront de jouer aux Indiens et aux cow-boys !

Il m’installe puis me désinfecte.

-C'était idiot mais ça a marché. En attendant la balle t'a touché mais a aussi touché l’os c’est pour que tu as mal, je te désinfecte. Ta blessure n’est pas grave sauf si tu es droitière.

-Je suis gauchère, et vas-y fais ce que tu veux, je lui répond en souriant.

Ne trouvant pas de bandage, il désinfecte un tissu noir, me l’enroule plus me souris. Je lui fais un câlin et il veille sur moi. J’entends le plan Valencia au loin, qui consiste à simuler une prise d’otages en tirant dans le vide et en faisant crier  les otages. J’aurais bien aimé y participer mais bon… J’en profite pour retirer le bandage qu’il m'avait fait le premier jour.

Oslo me remonte en discutant. J’apprécie vraiment ce gars. Quand j’arrive dans le hall Nairobi fond sur moi :

-Comment va ta main ?

-Ça peut aller, j’espère juste ne plus avoir à le refaire parce que cette fois-ci je ne tirerais pas sur moi et je viserais pas les mains, je menace.

Oslo reste près de moi et Denver et Andrés me regardent puis se dirigent vers moi. Denver commence à s’excuser mais je le coupe en disant que ce n’est pas grave. Andrés lui me fixe ma main et moi, Oslo le regarde mal, tout à l’heure il m’a dit que son comportement l’avait déçu.

-Pourquoi tu as fais ça ?

-Si je n’aurais pas fait ça est-ce que tu te serais arrêté ? La réponse est non. Tu l'aurais tuée !

Berlin me répond rien et change de sujet.

-L’inspectrice va entrer !  Munich garde les otages avec Oslo ,Helsinki, Nairobi et Denver.

Je répond rien et pars, Oslo, Nairobi et Denver sur mes talons.

Soy Munich // La Casa De PapelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant