Nairobi Helsinki viennent voir Berlin. Nairobi crache à ce dernier :
- Alors tu es avec ou contre moi ?
-Amstramgram…commence Berlin avant que je lui donne un coup de coude. Bon d’accord... je suis avec toi, dis merci à ma chérie.
-Bien, quel est le plan Tchernobyl ? Poursuit Nairobi.
- On envoie à l’aide de ballons à l’hélium et on tire dessus, Ainsi on lâche tout le butin sur Madrid pour créer une diversion, explique Berlin.
-En gros le défilé des rois mages mais avec des billets de cinquante ? dit Denver.
-Et on en profite pour mettre les voiles ? conclut Nairobi.
André acquiesce et elle poursuit :
-Pour le moment, on active le plan pour Cameroun ! Allez me chercher Rio ! annonce Nairobi.
Helsinki sort de la pièce et reviens à peine deux minutes plus tard avec l’intéressé.
-On active le plan Cameroun, reprend Nairobi. Pour les idiots qui auraient oublié, on va faire une conférence de presse on libère des otages, et pour ça j’ai pensé à toi Rio…
-Non ! Ne comptez plus sur moi ! Vous jetez de Tokyo, vous me mettez avec les otages et vous osez me demander de l’aide.
Il la coupe.
-Helsinki ? Denver ?Moscou ? Insiste mon amie.
-Et si j’y allais ? je propose à Nairobi.
-Voilà ! Munich tu pourras te débrouiller ! Approuve Nairobi
- Ça serait bien mais elle est blessée ! Nairobi réfléchis, elle ne marche pas dix mètres ! la contredit Denver.
-Je l’aiderais ! je suis tout aussi charismatique ! intervient Berlin.
-Oui mais il y a un hic, je ne t’ai jamais vu avoir de la peine Berlin ! s’oppose Nairobi.
- Non laisse les faire, imagine la presse devant un couple blessé ! Bonnie and Clyde des temps modernes et en plus c’est indéniable qu’il est un très bon maître de cérémonie, concède Moscou.
-Soit, capitule mon amie, Munich ma seule condition c’est que je le prépare pour tes pansements, on va aggraver ton cas.
Je rigole et me lève avec mal en suivant Nairobi. Aux toilettes elle change mes pansements sauf celui d’Oslo que je garde, et me tresse les cheveux puis m’emmène dans le hall. Berlin m’attend avec les otages avec la femme qui va nous interviewer. Elle est jolie, blonde aux grands yeux bleus et son cameraman d’un âge avancé, que je salue tout bas. Berlin a du lui expliquer mon problème de voix car elle donne un micro cravate a Berlin et deux pour moi. Puis l’interview commence.
-Pourquoi nous avoir fait entrer ?commence l’ intervieweuse.
-Car c’est un moment important ,commence Berlin. Maintenant, si vous voulez on vous emmène aux otages.
En voyant ma béquille et ma difficulté à marcher elle demande :
- Que vous est-il arrivée mademoiselle De La Serna ? Vous boitez.
-Des otages m’ont frappé, moi et mon ami Oslo pour s’évader. Il ne s’en est pas sorti et je ne pense pas retrouver ni ma voix ni ma jambe.
Arrivés devant les otages, elle continue son questionnaire.
-Pourquoi avez-vous décidé de libérer des otages ?
-Nous vivons un moment critique, nous allons donc pas tarder à nous rendre et c’est aussi une preuve de bonne volonté, je réponds doucement.
Helsinki fait sortir les otages et nos poursuivons l’interview.
-Nous avons perdu la partie, ajoute mon amour.
Andrés m’aide à marcher jusqu’au cercueil d'Oslo. Je chuchote du mieux que je peux.
-Voici mon meilleur ami, Oslo, décédé à cause d’otages violents alors que nous étions pacifiques, je montre la caisse larmoyante et poursuit, pour le public, ce n’est peut-être qu’une sous race, mais il était aimé. Par moi-même, par Berlin, par Helsinki, et les autres. C’était le plus fort et le plus professionnel d'entre nous.
-Cela est-il causé par un défaut de plan ? essaye la journaliste.
-Non, on savait qu’on allait pas tous sortir vivant, mais lui… c’était un choc, ajoute de Berlin.
Je commence à avoir sérieusement de la peine à tenir debout alors Berlin me porte et me pose sur une table, je lui prend la main et annonce :
-Berlin souffre de la myopathie de Elmer, la police savait parfaitement et pourtant ils l’ont diffamé sans aucun scrupules… ils ont diffamé mon compagnon. Certes, c’est voleur, mais jamais, au grand jamais il a fait la traite des blanches ou il est proxénète. Vous avez diffamé un malade en phase terminale toutes mes félicitations !
J’ai lâché la bombe, et pour couronner le tout, j’ai même lâché une petite larme.
-Vous voulez dire que la police a menti ?s'étonne la blonde.
-Oui, et regardez cela ne touche pas que moi ! Cela touche ma compagne, ma famille, mes amis, donc que des gens innocents ! Le nom De Fonollosa a été sali. Je veux mourir en paix sans diffamation , achève Andrés.
On raccompagne les étrangers à la porte et avant de couper la caméra mon amant demande :
-Avant de couper, serait-il possible contre un otage de nous fournir un siège roulant pour Mademoiselle De La Serna ?
Nous rendons les micros, les reporters partent et les porte se referment.
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Soy Munich // La Casa De Papel
Fanfiction"Berlin ouvre sa porte avec mauvaise humeur. À vrai dire, il était une heure du matin passée et quatre ivrognes ainsi qu'une fille essayant tant bien que mal de les retenir devant sa porte, ne doive pas trop lui faire plaisir. Et pourtant. Après...