a day of love

« encore une »

Je finis ma salade en vitesse et Aden me propose de faire une balade dans le parc que je ne refuse pas.
Au bout de 10 minutes, on commence à se diriger vers les écuries, je m'en vais donner une pomme Mocha et lui se dirige en direction du château mais avant, il me rattrape par le bras et me fait un bisou volée sur le joue et repars vers le château avant de me faire sa plus belle révérence avec un sourire en coin, mais une question trotte dans ma tête, est-ce qu'il a vu que j'avais rougis ?

Il est 20 heures et les cloches vont bientôt se mettre à sonner pour annoncer le début du repas, j'ai hâte de voir comment la reine va gérer le repas sachant que le roi n'est pas là, cette question sort vite de ma tête quand je vois Aden parlé avec une jeune femme dans le coin de la bibliothèque qui ne ressemble en aucun cas à Julie , il l'a regarde dans les deux avec un léger sourire et il est comme obnubilé par ses paroles, je m'approche d'eux et croche mon bras a celui d'Aden, il se tourne vers moi et me lance un regard d'incompréhension, je me détache de lui et m'écarte un peu. La discussion se finit enfin au bout de 10 minutes après qu'ils aient parlé de sujet inintéressant, mais j'apprends quand même quelques informations sur elle, elle s'appelle Marie-Louise de Gascon et vient apprendre « l'art d'être une princesse » au château, apparemment c'est un groupe de 15 jeunes filles et si j'ai bien compris elles restent au château pendant quelques mois. Je ne comprends pas vraiment comme j'ai pu les rater surtout si elles portent toutes d'énormes et flamboyantes robes.

Nous entrons dans la salle et chaque invité s'assoit où il le souhaite, je m'assois donc en fin de table comme à mon habitude et Aden en début, entouré du groupe et bien évidemment à côté de Marie-Louise.

Le dîner se poursuit jusqu'à 21h30, il n'aura jamais été aussi long, les filles ou les futurs princesses se sont présentées les unes après les autres sur la demande de la reine, Aden n'a écouté que le discours de Marie-Louise, le reste du temps, ils se taquinaient tous les deux, à la plus grande tristesse des autres filles et un peu de moi.