𝘤.𝟣𝟨 : 𝘸𝘩𝘰 𝘢𝘮 𝘪

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Dans l'appartement de Noh-Chin, 8

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Dans l'appartement de Noh-Chin, 8.43 a.m :

Noh-Chin était restée immobile, elle ne croyait pas les paroles qu'elle venait d'entendre.
C'était tout bonnement impossible.
Lui raconter ses rêves ? À lui ?
Y arriverait-elle ?
Il fallait qu'elle essaie, pour connaître cette vérité. Une vérité qui pourrait lui faire mal, ou peut-être pire. En valait-elle la peine ?
À force de se questionner la jeune femme avait ses oreilles qui bourdonnaient. Elle massa ses tempes légèrement douloureuses.

Elle sentit la main de Jiyong prendre la sienne et leva instinctivement la tête.
« Je t'en supplie... Son ton était suppliant, implorant. Son regard, lui, était perçant.
- Jiyong, je ne sais pas si j'en suis capable... Mon cerveau fait en sorte de ne pas s'en souvenir. Mes cauchemars sont violents, je ne peux pas.
- Noh-Chin, je ne te force en rien mais c'est peut-être le seul moyen pour qu'ils s'arrêtent. Imaginons que tu es une partie de l'histoire et que quelqu'un est celle qui manque. Raconte-moi ton histoire. Son ton était doux et rassurant, il rajouta quelque chose pour lui-même inaudible. »

Ils se regardaient, la jeune femme tiraillée entre plusieurs sentiments, mais il fallait qu'elle essaye, il fallait qu'elle le dise. Et Jiyong lui en donnait la parfaite occasion, qu'il détienne la vérité ou non.

« J'ai été adoptée, et le nom que je porte n'est pas mon vrai prénom. En fait, je ne le connais pas, tout comme je ne connais pas mon enfance. Elle renifla instinctivement et la prise de Jiyong se resserra.
Je ne me souviens pas non plus de mon enfance, si ce n'est une partie. Je pense que je suis amnésique. J'ai toujours cru que mes parents m'avaient abandonnée pour quelques raisons que ce soit. Je n'ai jamais cherché plus loin parce que je n'en ressentais aucunement le besoin. Mes parents m'ont d'ailleurs fortement encouragée à venir, ici, en Corée. Ils pensaient que cela pourrait m'aider. En un sens, oui. Puisque mon cauchemar a évolué.
Elle lança un regard à son vis-à-vis qui acquiesça, pour lui dire qu'il savait.
Au début, et cela depuis des années, on me jetait dans la mer, et j'étais blessée. Puis quand je suis arrivée, c'est devenu des coups, on me battait. Et hier soir c'était un meurtre, pas le mien, mais celui de quelqu'un. D'une femme. »

Jiyong écouta attentivement tout ce que disait la jeune danseuse en lui montrant son soutien. Mais une question restait sans réponse. Bien qu'il ai en une partie.
« Y avait-il des paroles dans tes cauchemars ?
La jeune femme baissa instinctivement la tête.
Si c'est trop dur on peut arrêter, j'attendrais que tu sois prête. »

La concernée n'eut pas le temps de répondre que le téléphone de Jiyong retentit, ce dernier décrocha en voyant le nom du contact.
« Haneul. »
Une boule se forma dans le ventre de la jeune femme, en étant concentrée sur elle-même, elle n'avait pas pris de nouvelles de Yeonjun. Mais ses pensées s'arrêtèrent quand Jiyong raccrocha.

« Yeonjun attendra. À l'heure qu'il est tu es plus importante.
Elle fût abasourdie.
Tu veux continuer ?
- O-Oui.
Elle n'était sûre de rien, mais une force la poussait à tout dire.
" De toute façon, elle est déjà morte alors n'hésite pas."
J-J'ai dit à quelqu'un de courir et quelqu'un m'a dit de courir.
- Tu sais de qui il peut s'agir ?
- N-Non. M-Mais je semblais les connaitre. »
De l'air, il lui fallait de l'air elle devait respirer. Elle devait sortir. Tous les sentiments et la douleur, absolument tous ses cauchemars lui revenaient en tête. Elle en avait même la nausée.
Elle couru aussi vite qu'elle put à l'extérieur, laissant Jiyong seul.

𝙩𝙝𝙖𝙡𝙖𝙨𝙨𝙤𝙥𝙝𝙤𝙗𝙞𝙖 : 𝘯-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant