Chapitre 2 : éveil et réveil

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Je ne peux pas supporter cette douleur...

Ma tête se relève à contre-cœur.
Je ne peux pas supporter cette douleur...

Je vois de moins en moins bien...
Il n'y a que lui que je puisse apercevoir.
Je n'entends plus aucun son... Pas même son cœur...

Je ne sens plus mes pieds ni mes mains...
Il ne bouge plus.
Je ne sens plus mes jambes ni mes bras...

Je ne ressens plus son aura...
Il est recouvert de sang.
Je ne vois plus rien...

Je ne sens plus mon corps...
Il... est... ...mort.
Je m'écroule... et m'endors...

Gon... Attends !

(-)

PDV Gon :

Je suis désormais réveillé depuis une demi-heure et décide d'aller voir Killua. J'ouvre la porte et me rapproche de son lit.

Il respire fort et rapidement, on peut distinguer les gouttes de sueurs qui perlent sur son visage blanc. C'est comme s'il faisait une crise de panique. Je me jette sur lui et le secoue.

- Ça va Killua ? Dis-je d'une voix inquiète.

Il est toujours endormi. Il respire de plus en plus vite et fort.

- Eh Killua réveille toi ! Tu fais juste un cauchemar. Repris-je d'une voix de plus en plus inquiète.

Il se mit à se débattre, son expression de visage et celle de la peur, tout comme pour moi.

- Killua ! Killua ! J'ai beau le secoué, il ne se réveille pas...

D'un coup, il se calme, il ne se débat plus et sa respiration est à nouveau normale. Je me calme moi aussi, je suis toujours au-dessus de lui, à genoux, une jambe de chaque côté de son bassin. Quand je réalise la position dans laquelle j'étais, le rouge me monta aux joues presque instantanément. j'allais me retirer pour faire disparaître l'ambiguïté de cette scène, quand je vis les lèvres de mon ami s'entrouvrir pour laisser s'y échapper deux mots :

- Gon... Attends !

Je ne pus me retenir de l'enlacer, de le serrer dans mes bras. Je sais que je ne devrais pas... Promis, c'est la dernière fois ! Depuis que je me suis rendu compte que je n'éprouvais pas qu'une simple amitié envers lui, je cherchais à être de plus en plus tactile, mais je me rends compte que ça doit être très embarrassant pour lui...

Si je lui avouais mes sentiments pour lui, il prendrait peur, c'est sûr ! J'ai beau faire semblant d'être tout innocent devant le blanc, j'ai bien plus d'expérience que lui (NDA : ici, je fais référence aux femmes qu'il voyait sur l'île de la baleine, entre nous, plus pédophile que couguars, mais oklm on dira rien), en fait, je teste ses réactions.

Et de ce que j'ai pu constater, mes sentiments ne semblent pas réciproques... Et comme je n'ai pas envie de perdre mon meilleur ami, j'ai décidé de ne pas lui dire. Malgré ça, il m'attire toujours autant... Et le voir si près de moi n'arrange rien.

Je pose mon menton dans le creux de son cou, ma bouche juste au-dessus de son épaule gauche. Lui, a son menton posé sur mon épaule. Je peux sentir la douceur de ses cheveux de neige sur ma joue, ils agissent comme une caresse sur celle-ci.

Je sens son souffle chaud dans mon cou. Je sens son parfum si particulier, si enivrant. Je me recule juste un tout petit peu pour pouvoir admirer son visage enfantin *oui, c'est moi qui dis ça ._.*. Je regarde sa peau, presque aussi blanche que ses cheveux, elle à l'air si douce et chaude, mais pas autant que ses lèvres.

Ses lèvres, je n'ai qu'une envie, y déposer les miennes. Je veux combler cet espace les privant de ce contact. Je sais que je ne dois pas, mais la tentation est trop forte... Je me rapproche, petit à petit. Mais arrivé à quelques millimètres de cet appât, je distingue ses sourcils bouger. Mon sang ne fait qu'un tour et je redirige mon baiser vers son front. Je m'écarte à nouveau de lui.

Ses paupières se relèvent et laissent place à de magnifiques yeux plus brillants que des saphirs. 

PDV Killua :


J'ouvre les yeux et Gon me dit d'une voix douce et rassurante :

- T'as dû faire un gros cauchemar, quand je suis arrivé dans ta chambre t'étais tout en sueur et tu respirais très vite et fort, j'ai bien essayé de te réveiller en te secouant, mais quand je me suis mis au-dessus de toi, tu as commencé à te débattre dans tous les sens. Il se mit à rire à la fin de sa phrase.

Je prends un air faussement vexé même si en réalité cette situation m'amuse bien...

Puis je prends conscience de la position dans laquelle nous étions ;
Je vois Gon juste devant moi, ou plutôt sur moi. ^^' Comme on peut s'en douter, je deviens écarlate. Je sens encore une trace chaude sur mon front, je devine qu'il l'a embrassé. Ce qui est loin d'arranger la couleur que prend mon visage tout entier désormais.

Tandis que l'étrange sensation de mon "rêve" resurgit dans mon ventre, je remarque que les bras de mon ami son posés autour ma taille, ce qui a pour effet d'intensifier cette impression dans mon ventre.

- Et donc ça ne m'explique pas pourquoi tu es entrain de me faire un câlin. Dis-je en rigolant mais la voix gêné.

- Eh ben enfaîte quand tu t'es calmé, j'allais me retirer et eh bah, c'est toi qui m'as dis de rester.. ^^' Il commence lui aussi à rougir.

- Eh comment ça ? Lui répondis-je avec un rire nerveux.

- Ben comme je l'ai dit, j'allais me retirer et tu m'as dit "Gon, Attends..." et donc bah je suis resté et eh/. Il était lui aussi devenu tout rouge.

- Ahah d'accord j'ai compris t'en fais pas mais je croyais l'avoir dit dans mon rêve...

- Mais du coup c'était quoi ton cauchemar ? Me demande-t-il curieux

- Eh c'est rien t'inquiète pas. ^^'

Après ces courtes explications, nous nous levâmes pour nous préparer à cette journée qui nous attendait. 

À suivre...

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Attends ! [Killugon - Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant