Six heures. Il est six heures. Pas une minutes de plus, d'après mon réveille. Je tourne le regard à droite puis à gauche avant de revenir sur la cible principale, composant trois chiffres de couleur rouge reflétant alors l'heure de mon réveil. La pluie frappe brutalement contre les parois de la maison; c'est agréable. Je redresse le haut de mon corps, repliant une jambe sur l'autre, de manière à être assise en tailleur sur mon lit. Je passe l'une de mes mains dans mes cheveux et balaye ma chambre d'un regard, s'arrêtant sur Sun, notre chat. Gros et poilu sont les deux seules mots qui peuvent le décrire pour cinq ans de vie. Il est étalé sur le tapi qui se tient au milieu de ma chambre. En voilà un qui n'est pas malheureux. Je me décide par la suite de me lever, sentant mes pieds s'écraser délicatement contre le parquet clair de ma chambre. Je vois Sun qui relève la tête lorsque je fais mon premier pas. Il se lève à son tour, venant se frotter tout en ronronnant contre ma jambes droite, dérive sur l'autre.
« Alec ! Silver ! Levez-vous ! Crie ma mère du rez-de-chaussée. »
Je ne perds pas une minute et attrape Sun par le ventre, le portant comme un bébé. Je glisse mon pied dans l'ouverture de la porte, que la boule de poil a dû créer pour entrer dans ma chambre, et ouvre la porte entièrement. Je sors de la pièce, m'avance jusqu'à la rembarre de l'escalier et m'élance, descendant les marches les unes après les autres. Une fois arrivée en bas, je pose Sun à terre, le voyant se précipiter dans la cuisine. Il doit sans doute avoir faim. Morfal va! Je circule à mon tour jusqu'à la cuisine où j'y trouve ma mère et mon père entrain de déjeuner. Je dépose un léger baiser sur l'une de leurs joues avant d'attraper la bouilloire, verser de l'eau à l'intérieur et la faire chauffer. Je saisis ensuite une tasse dans le meuble sur la gauche et y verse un sachet de thé à la menthe ainsi qu'un demi-sucre. Je me retourne vers la table voyant mon père entrain de lire le journal alors que ma mère se lève. C'est une femme de quarante-cinq ans, aux cheveux courts et bruns, qui nous lève chaque matin, nous empêchant d'arriver en retard au lycée. Cette une femme qui a toujours été là pour sa famille, travaillant dur pour que nous manquions de rien, tout comme mon père, avant qu'il ne change de travail. Il reste toujours le même, bien que l'âge l'atteigne, du haut de ses quarante-trois ans, on le voit plus beaucoup.
« Alec ! Hausse ma mère sur la première marche des escaliers. »
« J'arrive, deux minutes ! Lui répond mon frère de l'étage. »
Je souris à la fin de sa phrase. Alec n'a jamais été un lève tôt, traînant toujours le matin dans son lit, quitte à ce que notre mère s'énerve et que nous soyons en retard. Chaque matin c'est la même chose, les deux minutes se transforment en une quinzaine. Lui et moi sommes nés à une année d'intervalle et à deux mois près; il est de septembre, je suis de novembre. Nous sommes souvent ensemble, que ce soit ici ou bien au lycée, nous sommes très proches. Alec tient de ma mère, étant brun aux yeux bleu avec de petites oreilles. L'hérédité s'est faite sans failles. De mon côté, la ressemblance avec mon père est flagrante. Il m'a légué ses cheveux blonds ondulés et ses yeux marrons crèmes mais a transmis sa passion pour le basket à son fils. Ce dernier arrive dans la cuisine alors que mon eau siffle sa chaleur. Je la verse donc dans ma tasse avant de m'asseoir entre mon frère et ma mère.
« Bien dormi ? Questionne mon père à Alec. »
« Ouais, dit-il avant de se frotter les yeux comme un enfant de cinq ans. »
« Tu as entrainement ce soir ? L'interrogeant une deuxième fois. »
« Comme toujours. »
« Tu restes le voir ? Me demande ma maternel. »
« Je ne sais pas, m'exprimant avant de boire une gorgée du thé. »

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FATAL POISONING (W/ J.B) || Terminée
FanfictionJe n'oublierais rien de nous, tu seras mon meilleur souvenir. Tu seras le plus beau de mes rêves, la référence de mon existence. Tu seras la marque de mon esprit, la beauté de mon âme. Justin Bieber et Silver Brain Cette histoire, je l'ai écrite il...