Chapitre 7

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PDV DE LOUNA:

Louna se réveilla, éblouie par les rayons du soleil qui entrait dans la cabine. Elle s'essuya les joues qui étaient baignées de larmes. Elle se leva doucement et contempla ses amis qui dormaient encore. Sur un coup de tête, elle attrapa son Argentic qui était dans son sac et prit une photo de ses amis endormis. Le clic réveilla Clémence et Louna chuchota:
- Désolé de t'avoir réveillée, on va dehors ?
Clémence aquieca et les deux filles 'extirpèrent de la cabine. Elles s'assirent dans l'herbe haute perlée de la rosée du matin. Clémence demanda intriguée:
- C'est quoi ce truc ? tu ne me l'a jamais montré !
- C'est l'Argentic de mon grand-père qui est mort il y un an. Je peux pas voir les photos car il faut les faire développé. Je le ferais à Malte...
- Malte... drôle de truc qui nous arrive.
Louna approuva d'un signe de tête et questionna son amie:
- Alors ta cheville ?
- Bas ça fait mal mais je peux survivre. J'ai connu pire.
- T'as toujours été très fort et courageuse, ajouta son amie admirative.
- Toi aussi tu l'es Louna mais à ta façon.
- Tu parles ! j'ai encore pleuré ce matin...
- Pourquoi ?
- Andréa me manque, expliqua-t-elle la gorge serrée.
- Ah oui... ça faisait combien de temps que vous étiez ensemble ? demanda Clémence compatissante.
- 7 mois. Et je ne sais même pas où il est aujourd'hui.
Louna se remit a pleuré. Clémence, abattue par la souffrance de son amie, la prit dans ses bras et laissa la jeune fille trempé son crop-top de larmes. Louna regarda la vue qui souffrait à elle dernier l'épaule de Clémence. Dans la vallée, des chalets se distinguaient d'entre les arbres. Le soleil levant envoya sa lumière sur les montagnes rosées à l'Ouest. Clémence parla se qui fit sursauter son amie:
- Moi je me suis disputer avec ma mère avnt de partir et je n'ai même pas saluer mon père. Bizarrement mes parents me manquent.
Louna sentit une goutte d'eau sur son dos. Elle se demanda si elle rêvais. Clémence pleurait ? Pour vérifier elle se détacha de son amie mais ne vit aucune trace de tristesse dans les yeux de Clem' . Au contraire, son regard était déterminé.
- Il faut qu'on rejoigne Malte à tout prix ..., déclara la jeune fille.
- Et il faut qu'on fasse confiance à Enzo, termina Louna.

PDV DE ENZO:

Enzo s'étira sur sa banquette et la première chose qu'il fit c'est de voir si le numéro y était encore. Il se releva d'un coup et s'écria, surpris:
- Oh merde ! Il me manque le dernier chiffre !
Enzo jura en italien et réveilla au passage Julien, Solan et Elise.
- Oh l'Italien, ferme ta gueule un peu. Parles avec les mains et laisse nous dormir ! grogna Solan encore dans les vapes.
Enzo s'excusa et s'inquiéta soudain de ne pas voir Louna et Clémence. Il sorti précipitamment et fut rassurer de les distinguer dans les hautes herbes.
Les trois autres sortirent a sa suite et attendirent les ordres du jeune homme. Enzo appela les deux filles qui les rejoignirent eth il leur exposa son plan:
- En bas c'est La Thuile. On va descendre, aller se réapprovisionner en nourriture et allez à la pharmacie pour Clem'. D'ailleurs comme va ta cheville ?
- Un peu mieux mais j'arrive pas trop à marcher.
- Je vais t'aider pour descendre, dit Enzo.
- Non mais t'inquiètes. Je peux me débrouiller toute seule! J'ai pas besoin de toi, contra Clémence un peu trop agressive.
- Bon bas très bien démerdes-toi alors ! s'énerva le jeune homme blessé.
Sans plus attendre, Enzo récupéra son sac et ordonna à ses amis de le suivrent. Tous s'exécutèrent et ils commencèrent la descente.

PDV DE CLÉMENCE:

Malgré son boitement et sa douleur fulgurante, Clémence refusa à plusieurs reprises l'aide de Solan pendant la première heure de descente. Mais au bout d'une heure et demie, sa cheville lui faisait tellement mal qu'elle s'arrêta quelques secondes et s'asseya sur une grosse pierre.
Enzo, Solan, Louna et Elise qui étaient devant ne virent pas qu'elle s'était arrêté et continuèrent de marcher. Clémence massa sa cheville en grimaçant. Elle sursauta quand elle entendit la voix calme de Julien derrière elle:
- Tu veux faire une pause ?
- Non... passes devant je vous rejoindrai.
- Il n'en ai pas question, déclara son ami fermement, si tu t'arrête tout le monde s'arrête. Si on commence à se disperser ça va pas le faire. On est un goupe je te rappelle.
Clémence soupira et se releva. Julien passa un bras autour de sa taille et Clémence le remercia d'un regard et ils descendirent à deux.

PDV DE SOLAN:

Solan se retourna pour savoir où en était Clémence et ouvrit de grands yeux.
- C'est une blague ?! s'étonna-t-il à moitié-énervé à moitié-amusé.
- Quoi ? demanda Enzo devant, sans se retourner.
- Genre Clémence je lui ai proposé au moins dix fois mon aide et a chaque fois elle m'envoyait péter et là, Monsieur Zen se pointe et direct elle accepte ! s'insurgea Solan, faussement outré.
Enzo se retourna d'un bloc et une lueur étrange passa dans ses yeux ce qui n'échappa à son ami.
- Aller le jaloux, avances ! ordonna Solan.
Enzo soupira et continua d'avancer.

PDV D'ELISE:

Le petit groupe arriva enfin à La Thuile. Elise avait les jambes en compote mais ne se plaignit pas car elle pensait à Clémence avec sa cheville. Ils traversèrent le village sous les regards intrigués des passants et Enzo les conduisit dans une petite supérette italienne. G.P.G Alimentari. En entrant, Elise entendit une voix de femme et leva la tête. C'était une radio qui diffusait des informations. Elise les avertit et commença une phrase mais Enzo l'interrompit d'un "chut" sévère:
"Il colpo di stato delle Camicie verdi in Francia è avvenuto ieri, ma già la guerra civile infuria! Tutti i giovani sono stati esportati in centri di produzione in tutto il paese. Chi si oppone viene ucciso senza scrupoli. La polizia è stata attaccata per strada da manifestanti. La Francia è ora divisa tra il partito del nuovo governo e i manifestanti."

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