Chapitre 6

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Clémence se précipita dans la forêt à la suite de tout ses amis et dévala la pente de l'autre côté. Devant elle, Enzo arrivait difficilement à courir avec Louna qui commençait à se réveiller. Clémence paniqua en sentant le vent de l'hélicoptère dans son cou et la forêt qui était encore éloignée devant elle.
Elle se retourna pour voir où se trouvait le hélicoptère et trébucha sur une racine. Elle plongea en avant, roula dans la pente et se révéla dans un hurlement. Sa cheville la brûlait. Enzo, alerté par le bruit se retourna et cria:
- Clem' ça va ?
- Oui oui ! Continue ! J'arrive !
Enzo resta quelques secondes à l'arrêt, hésitant. Clémence continua à courir en boitant pour lui montrer que ça allait. Le jeune homme reprit sa course. Clémence, malgré la douleur infernale, parvient à arriver dans les bois et retrouva ses amis sous un grand arbre. Tous se plaquèrent contre, attendant apeurés, que l'hélicoptère s'éloigne.
Ils étaient enfin en Italie !

PDV D'ELISE:

Élise reprit difficilement son souffle à côté de Louna qui commença à se réveiller, assise contre l'arbre.
- Ummhh... on est en Italie ? demanda Louna encore dans les vapes.
- Oui ! s'exclama Julien, triomphant.
- Es-ce que tout le monde va bien ? s'inquiéta Élise.
- J'crois que je me suis foulée la cheville... souffla Clémence avec une grimace.
Enzo se posa au côté de la blessée et affirma:
- C'est bien une foulure, elle est pas jolie. Et en plus t'as plein d'égratignures sur le visage.
- Es-ce qu'il y en a une en particulier qui te fait mal ? questionna Élise.
- Celle juste sous l'œil.
Son amie hocha la tête et s'adressa à Louna:
- Toi ça va ?
- Je crois oui...
- Remercies Solan, il t'a sauvé la vie ! Tout comme Enzo d'ailleurs, l'informa son amie.
Louna les remercia timidement et les deux jeunes hommes rigolèrent nerveusement en bredouillant des phrases incompréhensibles:
- Bon au moins... maintenant on sait que t'as le vertige et peur des serpents, dit Solan.
Entre temps Élise avait attrapé deux branches de bois et s'était penchée sur la cheville de Clem':
- Bon alors, je vais te l'immobiliser le temps qu'on arrive à La Thuile. Quelqu'un a un lacet ?
Julien enleva celui de sa vans et le donna à la jeune fille. Elle le remercie et entoura doucement la cheville avec. Clémence grimaça à plusieurs reprises mais ne dit rien.
- Pour éviter une infection sur la grosse plaie ( elle toucha doucement celle-ci et remarqua qu'elle était profonde) il me faut de l'eau et de la bruyère.
- Hein ? Et pourquoi faire ? s'étonna Enzo.
- Un mélange d'eau et de bruyère écrasée devrait faire l'affaire si j'en applique un peu sur sa plaie.
- Mais l'eau est pas potable.
- Elle coule de la montagne, j'entends un ruisseau. C'est mieux que rien. Je ne vous oblige pas à la boire mais c'est le mieux qu'on ai pour l'instant. Il m'en faut pour Clem' et Louna de toute façon.
Solan se proposa pour aller chercher l'eau et Julien, heureusement, avait dans son sac une barre de céréale qu'il n'avait pas mangé, qu'il donna Louna.
- Et il me faudrait un t-shirt pour filtrer un minimum l'eau avant de la mettre sur la plaie. D'ailleurs quelqu'un a un récipient ? demanda encore Élise.
Solan sortit triomphant une vieille casquette de son sac à dos noir et Élise souria, rassurée. Julien et Solan prirent la direction du ruisseau à proximité. Élise indiqua à Enzo comme était la bruyère et il partit en quête de la plante.
Enzo revient quelques minutes plus tard, tout fier d'inavoué trouvé de la bruyère. Élise le éleviez et attrapa deux pierres qu'elle cogna entre elle pour écraser la plante:
- Heureusement que t'es là Élise avec tes connaissances de survie ! Tu sors ça d'où? questionna Enzo amusé.
- Et bien, depuis la seconde je fais les scouts l'été et je veux faire médecin plus tard.
Enzo fit une moue impressionné et s'affala dans l'herbe à côté de Clémence.
Julien et Solan apparurent entre les arbres quelques secondes plus tard avec de l'eau dans la casquette et un t-shirt trempé. Élise mélangea comme elle pu l'eau et la bruyère jusqu'à se qu'une pâte verdâtre se forme.
Elle l'appliqua sur Clémence et Louna grimaça dégoûtée. La barre de céréale de Julien l'avait remis sur pied et elle but un peu d'eau. Tous finisserent par boire, de rendant compte de la chaleur de l'air.
- Bon, le plan c'est qu'on trouve un endroit où dormir. Alors en avant ! Avec Solan on aide Clémence à descendre et Julien tu vérifies que Louna ne retombes pas dans les pommes.
Tous approchent le plan et ils commencèrent à descendre. Élise ouvrait la marche, Solan, Enzo et Clémence derrière et Julien fermait la marche en s'assurant que Louna tenait le coup.
Le soleil commençait à disparaître derrière la montagne quand le petit groupa aperçu la station de ski de La Thuile. Excités, ils accélérèrent le pas pour arriver à la station déserte car c'était l'été.
A bout de souffle, ils arrivèrent enfin près d'un téléphérique arrêter. Julien scruta les alentours à la recherche d'un quelconque mouvement. Ils étaient seuls. Élise proposa de rester par la car il allait bientôt faire nuit.

PDV DE SOLAN:

Solan remarqua d'une cabine de téléphérique était entrouverte sur la passerelle d'arrivage. Il se faufila à l'intérieur et hurla au autres qu'il avait trouvé leur logement pour la nuit. Le peut tu groupe s'entasse à l'intérieur, à l'abri du froid de la nuit malgré la chaleur de la journée. Les trois filles s'allongèrent sur le sol, Enzo sur la banquette, Julien et Solan se partage gêna la banquette qui restait.
- J'ai super faim, se plaignit Julien.
- Et moi je meurs d'envie de fumer une clope, déclare Solan.
Enzo les fit taire d'un « chut, on a tous faim on verra ça demain maintenant dormez, on a tous besoin de repos  ». Les deux garçons se turent et finirent par s'endormir, bercé par les doux ronflement d'Enzo.

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