Chapitre 16

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PDV DE SOLAN:

  Solan fut réveiller par un bruit de cafetière. Il ouvrit les yeux en grognant et cligna plusieurs fois pour adapter sa vue. C'était Chiara qui servait le café dans 8 tasses dépareillées à l'extérieur.
Julien, Louna et Enzo étaient déjà debout, en train de se rincer le visage et de faire une mini toilette dans le lavabo.
- Salut tout le monde !
- Buongiorno ! Euh... salut Solan, se rattrapa Enzo dans un bâillement.
- À ta tête t'a pas dormir grand chose, se moqua le jeune homme en s'étirant.
- Va dire ça a la fille qui s'est amusé à me mettre des coups de pieds toute la nuit parce que soi-disant, je ronflais, ronchonna Enzo.
Julien étouffa un rire et Louna souria.
- Bonjour les enfants ! Venez à table * les invita la vieille.
D'un geste de la main elle désigna la table pliable dehors et Solan comprit.
L'air frais du matin finit de le réveiller complètement et il s'asseyait sur une petite chaise.
- Bon alors, aujourd'hui on atteint Turin ! déclara Enzo.
- Pas trop tôt, marmonna Clémence en sortant de la tente en clauditant un peu.
Solan la regarda s'assoir en face d'Enzo qu'elle foudroyait du regard. Vu son humeur, il ne valait mieux pas qu'il fasses une blague sur ses cheveux en bataille.
- Il ne nous reste que cinq heures de marche ! Ça va le faire, se réjouit Julien en prenant un petit croissant.
Solan but son café et tout le monde discuta tranquillement. Louna prit une photo du petit groupe avec Chiara.
Ils s'étaient vraiment reposé. Une chance qu'il se soit fait la mal dans des assiettes, finalement...
Quand le montre de Julien afficha 9h, le petit groupe quitta les deux vieux qui les saluèrent. Enzo les remercia encore pour leur charité et Solan s'engagea dans le sentier derrière Julien.
Ils marchèrent pendant 2h sans s'arrêter. Solan, parfois, pour égailler un peu la marche, chantait à tu-tête: « 1km à pied, ça use, ça use... » Élise et Louna étaient mortes de rire mais Enzo et Clémence ne se déridaient pas. Julien restait concentré sur la route à suivre même si le chemin était balisé.
Ils passèrent près d'un champs de vaches brunes. Le jeune homme regarda les animaux et une idée germa dans son esprit.
Il sauta par dessus la barrière et entra dans le champs. Enzo lui cria de revenir mais le jeune homme ne l'écouta pas. Il hurla à Louna:
- Sors ton appareil, je veux faire une photo avec la vache !
Clémence se tapa le front, exaspérée.
Louna s'exécuta et activa le flash pour prendre la photo. Solan qui s'était mit très proche, sursauta quand l'animal poussa un beuglement et commença à courser Solan. Pris de peur, il hurla et courût le plus vite possible à la barrière, il grimpa et s'écrasa de l'autre côté, le souffle court.
Inquiète, Élise se pencha sur lui et lui demanda si ça allait. Louna l'aida a se relever et il la remercia:
- Bas bravo, petit génie, ta faillit te faire réduire en bouille par une vache, railla Enzo.
Solan le foudroya du regard et baissa la tête, honteux.
Après ce petit incident, ils se remirent  en route et quand le soleil fut à son zénith, ils s'arrêtèrent sur des rochers pour se reposer.
Solan sortit des barres de céréales de son sac et les distribua à ses amis. Son ventre criait famine et son corps transpirait et il pensa: Vraiment je ne dirai pas non à une douche...
Il soupira à cette pensée et avala sa barre.
Vers 16h, ils arrivèrent enfin aux portes de Turin. Solan demanda:
- On fait quoi maintenant ?
- Je propose qu'on trouve une petite auberge pour dormir cette nuit. Et demain, on pourra trouver l'Office de Tourisme, déclara Clémence.
Tout le monde approuva et ils se remit à marcher dans les rues un peu pauvres de la ville. Enfin, ils trouvèrent une petite auberge de jeunesses et ils prièrent deux chambres communicantes, comme la dernière fois. Enzo s'occupa de l'administration pendant que Solan et Julien montaient les affaires dans les chambres. Quand ils furent tous installés, Solan passa en premier dans la douche. Il y en avait une pour chaque chambre et ça, c'était cool !
Les lits étaient simples et il y en avait trois. Pareil chez les filles. Solan resta une vingtaine de minutes dans la petite salle de bain. Enzo hurla soudain à la porte et le jeune homme sortit enfin:
- Te presses pas surtout, hein !
- Et oh abuse pas hein ! s'énerva-t-il, tu préfère que je pue ??
- De toute façons tu pue tout le temps, cracha Enzo.
Solan, piqué au vif, plaqua son ami contre le mur, enragé.
Julien, heureusement, vint les séparer avant que cela ne dégénère.
- C'est bon les gars on se calme hein... on est tous sous tension alors évitons les bastons inutiles ! dit Julien avec un ton qui n'appela pas à la réplique.
Ils se séparèrent et Enzo s'enferma dans la salle de bain, sans un mot de plus.

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