Promets-le-moi
Six mars. Deux mois restants.
Voilà ce qu'il me reste avant de tout mettre en œuvre pour partir.
J'ai tout pensé, aux moindres détails, et je peux dire que je suis très satisfaite de pouvoir moi-même choisir ma fin.
Il faudra que je prépare quelque bagage que j'aurai besoin pour le mois prochain.
Tout sera parfait, je l'espère. Rien ne pourra m'arrêter.
Je dois cependant continuer les cours et cela ne m'enchante pas trop.
D'ailleurs, je suis actuellement en cours de biologie et mon coéquipier n'est autre que Andrew qui a rejoint, avec toute sa classe, notre cours.
— Tu devrais enlever la peau, on y verra mieux, dit-il.
— Tu n'as qu'à le faire toi, pourquoi ce serai moi qui enlèverai cette peau ? Je questionne en croisant les bras près de mon torse.
— Peut-être par ce que tu as le ciseau et le bistouri dans les mains ? renchérit-il malicieusement.
Je lui tends le matériel et le regarde faire. Sa tête est épique. Le regard qui n'arrive pas à suivre et les nombreux haut-le-cœur.
Je suis sadique dans mes temps perdus.
— Vas-y moque-toi de moi, boude-t-il.
— Mais comment veux-tu que je ne moque pas de toi, tu as vu la tête que tu f-
— Il a bougé ! cri-t-il en jetant le matériel
— Andrew Johnson ! Vous êtes en cours, gronde le professeur.
Andrew est complètement paniqué.
— C'est normal Andrew, ce sont les nerfs qui bougent, tu es vraiment peureux quand même, passe-moi le bistouri que je le fasse vu qu'on ne peut pas compter sur toi.
— Tiens et tu as intérêt à ce que l'on ait une bonne note.
— Mais oui t'inquiète, je suis un génie ! Je m'exclame un peu trop sûre de moi.
Une heure se passe et-
— Bah voilà à cause de toi on se tape un cinq sur vingt ! Tu es vraiment incomprise toi franchement, dit-il, déçu.
— Désolée, je ne savais pas qu'il fallait seulement enlever le poumon et puis tu n'avais qu'à le faire !
— Non, il allait encore me sauter dessus et toi tu as tout enlevé on aurait dit une tueuse en série tellement la scène était gore.
— Pardon, dis-je en baissant la tête.
— Bon ce n'est rien, dit-il en passant un bras sur mes épaules, allez, vient, on va boire un verre chez Starto's.
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RILEY
Short Story« Ma vie est un cadavre en réanimation » Depuis toute petite j'essaye de me faire à l'idée que je suis importante aux yeux de mes proches. Or, c'est vraiment un rêve et non une réalité. Pourquoi moi ? Pourquoi il a fallu que personne ne daigne me d...