Mes chers parents
« Je suis née pour mourir,
Pas forcément le bon moment.
Je vous comprends.
Difficile de gérer une vie de famille et surtout de donner tout ce qui vous est possible.
J'ai longtemps cru que c'était une évidence, que je devais ramper pour atteindre le sommet de votre amour : le mérite.
Malheureusement, il faut qu'il y ait une justice et je l'ai choisi.
Je ne vous reproche rien même si la terre entière le ferait.
Ne pas croire en ses enfants, ses propres enfants, ne pas les soutenir, ne pas les protéger et les aimer aussi longtemps que possible est une chose tellement impensable car c'est le fruit d'un amour qui durera une éternité.
Je pars sans regret, sans lâcheté, auprès d'un monde qui j'espère sera plus clément.
Je ne vous en veux pas.
Je ne veux pas vous faire encore plus de mal.
J'en ai les larmes aux yeux de vous écrire cela et c'est difficile de tout gardé en soi.
Mon frère, mon destin, le seul proche de moi. C'est mon ombre.
Peut-être difficile d'avouer se séparer d'un autre enfant, turbulent et différent.
Je ne vous en veux pas même si j'étais prête à tout balancer et rentrer dans une rage qui n'aurait pas pu se stopper.
Ce frère aurait peut-être été mon sauveur, l'oreille attentive sur laquelle j'aurai pu reposer mes pensées, mes craintes, mes peurs et surtout ma tristesse.
Car, ce qu'il me manque, c'est être écoutée à ma juste valeur, être réconfortée lorsque que j'enchaîner les échecs un par un.
Je refuse de croire en l'avenir et de retrancher mon choix auquel j'ai pensé pendant des années.
Je pense qu'il est temps pour moi de vous dire au revoir et de vous saluer comme je l'aurai fait pour aller à l'école ou autre part.
Je pars,
Riley,
Ps : ce petit poste pour vous dire que Winnie sera auprès d'une personne qui aurait cru en moi en me rencontrant dans un parc paumé de Windsor. »
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RILEY
Short Story« Ma vie est un cadavre en réanimation » Depuis toute petite j'essaye de me faire à l'idée que je suis importante aux yeux de mes proches. Or, c'est vraiment un rêve et non une réalité. Pourquoi moi ? Pourquoi il a fallu que personne ne daigne me d...