Par endroit, des rayons de soleil traversaient l'immensité nuageuse avant d'illuminer quelques vagues. Tora se sentait si petite, face à ce paysage qui semblait ouvert sur l'infini. L'horizon se mélangeait entre ciel et mer, la ligne étant assombrie par l'océan presque noir, et le ciel tempêtueux.
C'était à la fois un spectacle extraordinaire, magnifique mais aussi terrifiant, rappelant à l'homme qu'il n'était rien face à la nature. C'était comme si les dieux voulaient montrer leur puissance, et prouver aux hommes leur supériorité.
Une puissante bourrasque de vent fit reculer Tora d'un pas, et elle dut se protéger le visage d'une main, fermant à moitié les yeux. Ses cheveux volaient autour de sa tête, claquant contre son visage, tel un fouet. Elle avait la peau glacée. Le vent glacial paraissait planter des milliers d'aiguilles dans son épiderme, passant même au travers de ses maigres vêtements.
Tora fit un tout sur elle-même pour trouver un endroit où se cacher, ou même fuir, et c'est à ce moment là qu'elle se rendit compte. Autour d'eux, la mer à perte de vue. Elle avait beau regarder autour d'elle, elle ne voyait qu'une seule et même chose : une peinture vivante de La Vague d'Hokusai, qui rendait la mer des plus agressives. Le mur sur lequel ils se trouvaient était comme le mur d'une prison qui entourait une cour. Large de plusieurs mètres, il n'offrait aucune solution. Ils étaient livrés à eux-mêmes.
Dans un dernier espoir, le quatuor se mit à courir, espérant trouver un autre escalier qui leur permettrait de descendre de l'autre côté. Derrière eux, les gares venaient d'arriver. Tora vit parmi eux la silhouette de l'homme à la blouse. Il marchait nonchalamment, clignant à peine face aux rafales de vent qui la faisait tressaillir. Tora comprit alors qu'ils n'avaient aucun moyen de s'enfuir, c'était peine perdue. Les gardes s'étaient divisés en deux groupes, et ils allaient les prendre en tenaille.
Dans quelques minutes, tout sera fini. Pourtant, dans un espoir stupide, ils continuaient de courir. Parfois, des rafales de vent leur faisaient perdre l'équilibre. Izuku faillit tomber, mais Ochaco rattrapa sa manche, le remettant sur le droit chemin. Il laissa échapper un faible merci, qui s'envola dans un énième coup de vent.
— Vous savez que vous ne pourrez pas vous échapper. Arrêtez vos enfantillages ! fit une voix portée par le vent.
Devant eux, les gardes les avaient rattrapés. Il en était de même à l'arrière. Ils étaient de nouveau pris au piège. Les hommes les tenaient en joue, tandis que Katsuki et Izuku les menaçaient avec leur arme. Ils se faisaient entourés, et bientôt, ils se retrouvèrent dos à la mer. Ils étaient au bord du précipice. Tora avait attrapé le t-shirt de Katsuki par réflexe.. Sans qu'elle ne sache vraiment pourquoi, alors qu'il était la personne qui lui faisait le plus peur ici, elle se sentait rassurée par ce geste. Ochaco était aussi cachée derrière Izuku, mais étant trop petite, elle ne voyait rien de ce qui passait devant lui. Tout ce qu'elle pouvait faire, c'était écouter les paroles des personnes autour d'elle.
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⬪ Contrôle Mental ⬪ MHA
Action«Rien n'est trop difficile pour la jeunesse.» Socrate Et pourtant, lorsque le monde de Tora bascule du jour au lendemain, elle ne sait plus où donner de la tête. Accompagnée de quelques camarades de fac, la jeune fille essaye de trouver une soluti...