Il est vrai que pour mettre quelqu'un en confiance, il n'est pas recommandé de débarquer chez lui en pleine nuit. L'effet risque même d'être l'exact inverse de celui que l'on escomptait produire...
Mais Godric, Salazar, Rowena et Helga étaient encore dépendants de leurs parents, même pour peu de temps.
Ce qui inclut que pour échapper à leur surveillance, il fallait ruser et abuser de leur confiance...ou leur préparer une potion qui équivaut à un somnifère chez les moldus.Ils ne savaient pas comment ils allaient être reçus et se tenaient dubitatifs, devant la porte du domicile de ce sorcier réputé détestable et autarcique selon les dires de certains, et philanthrope doublé de bienveillant selon d'autres.
En bref, un mystère épais flottait autour de la personnalité du personnage.Rowena serra secrètement deux de ses doigts en espérant que la deuxième théorie était la bonne. Ce fut Godric qui prit l'initiative de toquer à la porte.
Ils accueillirent le néant pour toute réponse.
Cela dit, ils ne s'attendaient pas à être accueilli en grand pompe par un vieillard heureux de les voir. Et puis si ce dernier était traqué par le Ministère, il n'était pas dans son intérêt d'ouvrir sa porte au premier inconnu à débouler en pleine nuit.Salazar fut désigné pour ouvrir une fenêtre, il pouvait aisément se glisser dans la chatière qui ornait toutes les demeures du coin. Grindius avait certainement jugé préférable de ne pas l'obstruer pour ne pas aiguiser les soupçons des moldus, mais il y avait là une grande imprudence vis à vis des animagus. La possibilité qu'il eut un chat n'effleura pas l'esprit des jeunes sorciers un seul instant. Et en effet, il n'en avait pas.
Le serpent peinait à circuler à travers cet amoncellement d'objets en tout genre qui trainaient dans le hall d'entrée. Il n'y avait pas que le hall qui était congestionné : toutes les pièces étaient encombrées de bric à brac. Pouvait-on en déduire la psychologie de Grindius?
Trop tôt pour le dire.Salazar prit la direction de ce qu'il supposait être la chambre à coucher, d'où curieusement n'émanait pas un seul bruit. Il pénétra dans une pièce à l'apparence vide et tressaillit en entendant un long sifflement de terreur qui provenait de l'entrée.
Un tel son aurait pu être comparé au sifflement d'un serpent, ironique lorsque l'on savait qu'il était lui-même à l'étage. Mais alors...pourquoi Rowena aurait-elle crié de la sorte?Salazar dévala les escaliers aussi vite que le lui permettait sa condition de serpent, et se rua dans l'entrée.
Devant ses yeux reptiliens ébahis, se tenait un chat blanc aux yeux rouges.
Agrippé à l'encolure de Godric. Les canines en sang.Le chat se jeta au sol, soulevant un tumulte de poussière dans son sillage, et se mua en un respectable vieillard aux allures grabataires.
"Vous pensiez être les seuls animagus du coin?"
Il souriait en disant cela, ce qui était plutôt rassurant.
Mais sur ces traits se peignirent une fureur habilement dissimulée jusque là et il prit Godric et Rowena par le bras.
"Maintenant vous allez me dire ce que vous me voulez !"La pauvre Rowena était livide, mais certainement pas aussi tremblante qu'Helga sous sa cape. Godric fit bonne figure.
"Honorable Grindius, si nous venons vous déranger à une heure aussi tardive, c'est parce que nous avons eu vent de vos enseignements dispensés illégalement...est-ce vrai?"
Le vieil homme eut l'air ennuyé et les fit rapidement entrer chez lui.
"Qui vous a dit cela? Qui?
-Eh bien...nous tenons cette information d'un journal clandestin distribué par les jeunes sorciers rebelles, dont nous sommes membres.
-C'est mauvais tout ça...vous savez donc ce que le Ministère prévoit de faire?"
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Fondateurs de Poudlard
ParanormalAlors voilà, que vous ayez recherché ce type de fanfiction HP ou que vous tombiez dessus par le plus heureux des hasard, le fait est que cette mise en bouche est sous vos yeux actuellement. Je sais ce que vous pensez en votre fort intérieur : « EN...