22. Confrontation finale

22 3 1
                                    

Ce jour-là devait venir. La perquisition du Ministère. Qui était l'odieux délateur?
Le père de Salazar. Décidément, il chercherait à leur mettre des bâtons dans les roues de toutes les manières possibles...

La cohorte des Aurors était suivie par celle des spectres. Qui eux aussi avaient leurs revendications. Pourtant...lorsqu'ils entrèrent dans les lieux, ils changèrent radicalement d'avis. Etait-ce l'odeur des parchemins qui avait eu cet effet? Ou bien la majesté des escaliers? La pureté des sourires épanouis? Nul ne saurait le dire.
Salazar et Helena, main dans la main, se préparaient à braver une tempête de reproches de toutes natures, mais rien ne vint. Les seules paroles qui émanèrent de la bouche du Ministre furent :

"Nom d'une chouette."

Face aux regards interrogatifs des élèves, il précisa sa pensée.

"Je ne croyais pas qu'un tel endroit pût jamais exister. J'imaginais un lieu de débauche et de tohu bohu indescriptible, qui ne ferait qu'accroître l'anarchie qui règne déjà parmis les jeunes sorciers. Il s'avère que j'avais tort. Cette école...est une bénédiction.

-Mais...vous n'interdisiez pas la magie pour conserver la suprématie?

-Moi? Non ! Je voulais simplement éviter que de mauvaises pratiques se répandent et que chacun fasse ce qui lui chante sans réfléchir aux conséquences de ses actes. Je vois que ce qui se fait ici est louable. Je n'ai rien à redire."

Comment expliquer cette sensation de s'être trompé sur le compte de son gouvernement à ce point? Les informations erronées circulent tellement vite...ils n'avaient même pas pris la peine de les vérifier !

En revanche, Salazar ne s'était pas fourvoyé à propos des fantômes. Ils étaient effectivement plutôt remonté contre lui...il faudrait leur expliquer calmement que l'on ne peut pas fonder son jugement de tout un peuple uniquement sur quelques individus. Et Rowena s'en acquittait à merveille, en exposant la bonté dont ils pouvaient très bien faire preuve.

Ne subsistait qu'une personne difficile à convaincre : le père de Salazar. Il partit sans demander son reste et ne revint jamais. L'humeur de son fils ne s'en trouva pas pour autant affectée, il était même soulagé.

Les directeurs vécurent très très très longtemps et firent prospérer leur école. Ils vivent encore aujourd'hui dans un regard d'empathie ou dans un geste gentil de leurs élèves. Ils subsistent également dans le nom des quatre maisons.

Celui de Salazar fut terni par une lignée de sorciers douteux qui finalement ne lui ressemblaient pas tant que ça...

Cependant un autre Serpentard avait oublié de leur dire qu'il avait laissé la porte de la chambre du Basilic ouverte. Et des indices partout dans le château. Un père qui ne pardonnerait jamais à son fils.

FIN

Fondateurs de Poudlard Où les histoires vivent. Découvrez maintenant