nuit vide d'étoiles
je laisse
un bout de mon âme
quelque part
avec un de tes sourires
égaré
ô souvenirs au goût de cendres
à la douce saveur
un peu triste
de tout ce qui ne sera plus
ce n'est pourtant pas faute
de t'avoir tout offert
à toi, soleil avide
de ma galaxie affamée,
mendiante de tes sourires
ce n'est pourtant pas faute
de t'avoir ouvert
cette petite fenêtre
dont la vue donnait sur moi
et mes pensées cupides
ce jardin, ô toi dont le souffle
passionné
a fait pourrir les fruits
et faner les fleurs
je voudrais pouvoir
te dire que je t'aime
mais j'ai peur
de voir ces mots précieux
se perdre
dans la nuit de ton regard
dans le vide de tes yeux
lorsque tu les poses sur moi.
je voudrais pouvoir me dire
que je t'aime
mais je te regarde,
et je ne vois que toi
voilà, c'est dit
je ne t'aime pas
c'est surprenant
j'en avais pourtant
tous les symptômes
voudras-tu à présent
me faire la grâce
d'un dernier sourire ?
lumineux souvenir
je le serrerai sur mon coeur
lorsque tu basculeras dans les méandres de l'oubli
flou de ton insignifiance
tu disparais
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Effaçable
Randomidées et bribes d'histoires en bordel, sur un lit de mélancolie et assaisonnés d'un peu de poésie ratée