chapitre 9- Terreur nocturne.

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Aucun des deux adolescents présents dans ce parc ne s'adressaient la parole

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Aucun des deux adolescents présents dans ce parc ne s'adressaient la parole. Le regard de Marlène était ancré dans la verdure autour d'elle, elle semblait incapable de faire le moindre mouvement. Chaque respiration était de plus en plus faible, elle avait peur de trop bouger. Était effrayée à l'idée même que chaque instant soit celui avant sa mort.
Tom, lui, observait la jeune fille, les sourcils froncés. Il ne comprenait pas comment la poufsouffle s'était retrouvée dans cet état là. C'est pourquoi le jeune homme restait à ses côtés.

Tout à coup, des pas précipités se firent entendre par les deux sorciers. Légers et graciles, ses bruits auraient pu se comparer aux mouvements vifs d'un chat. Mais ce fut une tête brune et humaine qui pénétra en leur compagnie.
Le regard de Marguerite était agitée, perturbée. Sa bouche laissait s'échapper les conséquences de sa course affolée. Mais elle ne prit pas le temps de reprendre son souffle. Aussitôt, ses yeux se braquèrent sur son amie, et elle s'installa en un éclair à ses côtés.

- Mon dieu, Marlène...Comment vas-tu ? Veux-tu que j'aille chercher le professeur Dumbledore ? quémanda la septième année, plus pour elle même que pour sa camarade.
- Non, non. Je voulais juste que tu sois là.

Un sourire sincère et rassurée se plaça alors sur le visage de la jeune Fawkes. Bien sûr, elle était toujours inquiète. Comment ne pas l'être quand votre meilleure amie fait des cauchemars où elle pense mourir ? Où elle est seule et résolue à la fin de son existence ?
Cela faisait bien deux années que ces épisodes s'étaient ralenties jusqu'à n'être que passager dans leur vie.
Mais encore trop présent. Toujours trop. Marguerite attrapa donc la main de son amie, la serra et de tout son regard, lui porta son amour éternel.
Elle n'avait pas le droit de la laisser seule. Elle était fautive de ses craintes, de ses peurs et de tout son malheur après cela.

- On ne commence que dans une heure, tu as le temps de te reposer. On va aller dans notre dortoir, tu vas prendre une douche brûlante, un immense petit déjeuner et tout ira mieux, tu verras, assura la brune d'une voix douce et claire.

Jamais les deux amies n'avaient autant paru mère et fille qu'à cet instant. Marguerite avait cette douceur et délicatesse propre à l'amour maternelle à sa jeune fille torturée. Elle caressa doucement la paume de sa main. Posa sur elle le plus pur des regards, lui porta le plus beau des amours.

- Tom, tu peux t'en aller maintenant ? demanda Marlène, du même ton faible que précédemment.

Le jeune homme fut surpris de la soudaine attention qu'on lui porta. Celui-ci était absorbé devant la scène à ses côtés. Devant leurs complicités, leurs sentiments mutuels. A l'instant où son amie était arrivée, Marlène s'était laissé aller au calme. Elle ne tremblait plus, aucune larme ne coulait.
C'était comme si elle confiait sa douleur et ses peurs à Marguerite et que celle-ci les détruisaient de sa bienveillance. Elle se reposait sur son épaule de sorte à ce que chaque problème s'écroule alors.
Pour Marlène, la brune était son plus fidèle appuie. Plus qu'elle ne l'était elle-même.
C'était fascinant dans un sens. Et absolument idiot dans l'autre.
C'est sur soi qu'on doit se reposer, en soi qu'on doit croire. En la seule chose qui existera jamais jusqu'à la fin, soi même. Pas un être aussi passager.
Mais cela n'étonna pas Tom. C'était Marlène McKindon, après tout, elle observait constamment les oiseaux dans le ciel et dormait dans le parc.

1ÈRE DU NOM | 𝘛𝘖𝘔 𝘑𝘌𝘋𝘜𝘚𝘖𝘙Où les histoires vivent. Découvrez maintenant