chapitre 14- Porcelaine et ailes saignantes.

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Il y avait une chose qui n'avait pas quitté la grande salle depuis à présent une semaine

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Il y avait une chose qui n'avait pas quitté la grande salle depuis à présent une semaine. La rage, la haine, le mépris et une tension devenant presque insupportable pour le reste des élèves. Les serpentards réclamaient une vengeance, un châtiment et tout cela par leurs mains et leurs baguettes. Il n'y avait pas un jour sans qu'une dispute éclate, qu'une bagarre s'en suive et cela constamment. L'animosité entres les verts et les jaunes se faisaient sentir dans chaque molécule d'air qui gravitaient dans la grande salle. Car Karl s'était dénoncé et bien que son nom soit restait muet, sa maison n'eut pas la même clémence. Cela signifiait alors que si personne n'était réellement, tout le monde le devenait. Allant, du jeune première année bousculé à répétition dans les couloirs aux nez en sang des plus âgés. Rien ne semblait calmer l'appêtit vorace des serpents devant son amas de prois.

Tandis que Marguerite s'efforçait de surveiller activement les plus faibles et incapables de se défendre devant des serpentards bien plus grands, Marlène broyait du noir. A cet instant comme beaucoup d'autres, la blonde s'activait plus à détruire son petit déjeuner que de l'ingurgiter. Elle écoutait peu les discussions environnantes, s'attardant principalement sur sa propre interrogation en compagnie d'elle même. Une semaine qu'elle n'osait pas adresser la parole à Tom. Elle ne savait quelle excuse idiote elle se trouverait encore aujourd'hui. mais elle savait pertinemment qu'elle ne parlerait à Tom que par le biais de son journal, encore une fois. Elle se dirait dans quelques heures que la relation peu amicale qu'entretenait leurs maisons ne facilitaient pas leur discussion. Qu'elle devait plus s'attarder sur ses ASPIC. Elle se trouvait mille raisons pour camoufler sa peur d'être rejeté. La poufsouffle lança un dernier regard au brun et quitta à nouveau la grande salle, en étant lâche.

Malgré son état de serpent, Walburga Black se montrait aussi attentive et observatrice qu'un faucon à la recherche d'un petit quelque chose à dépecer. Et il y avait bien trop longtemps que le rongeur indésirable lui échapper. Elle ne trouvait plus amusant cette petite fille qui s'agrippait désespérément à Tom, comme si elle le connaissait un tant soit peu. Les regards attristés que Marlène jetait au jeune Jedusor dégoûtait la noiraude au plus au point. Elle se décida alors finalement qu'il serait temps qu'on lui rappelle où était sa place.

La jeune Black n'était pas connu pour sa gentillesse, sa pitié ou même sa sympathie. Au contraire, à vue d'oeil, Walburga se plaçait rapidement du côté des bourreaux. Tortionnaire des plus faibles, elle avait pour habitude de réclamer, d'ordonner et d'obtenir. Alors quand elle décida de se redresser de la table des verts et argents, gracieusement, comme l'air qui caresse une peau dénudée, ce ne fut pas un sourire bienveillant qui couvrait son visage. Son frère, Alphard Black, seul détenteur d'un profond amour à son égard, soupira et regretta pour la prochaine victime de sa folle furieuse de sœur.





Marlène recherchait son amie dans presque tout le château. Elle avait parcouru de nombreux couloirs et ouvert un bon nombres de salles mais Marguerite était introuvable. Bien entendu, la blonde savait sa camarade affalait sur un livre à réviser à la bibliothèque. mais elle ne voulait risquer de tomber sur Tom alors elle restait aussi loin qu'elle pouvait de tout ce qui fréquentait Jedusor. La vérité était bien sûr qu'elle espérait le croiser à chaque détour de couloirs, pour lui parler, lui expliquer. A vrai dire, elle ne savait pas réellement ce qu'elle pourrait lui dire. Tout cela semblait si étrange pour la septième année, trop inconnu pour que son frêle corps y survivre. Tandis que l'esprit de Marlène était plongée dans ses pensées, comme à chaque moment de son existence, son corps rencontra une masse difforme qui lui engourdit vivement l'épaule droite. mais ses doux yeux ne rencontrèrent pas une masse difforme mais un être aux dimensions d'un ange et à la nature démoniaque.

1ÈRE DU NOM | 𝘛𝘖𝘔 𝘑𝘌𝘋𝘜𝘚𝘖𝘙Où les histoires vivent. Découvrez maintenant