chapitre 8- Faible.

879 62 19
                                    



- Mais tu ne vas pas te marier, Walburga ? questionna Abraxas, tout en fronçant les sourcils

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.




- Mais tu ne vas pas te marier, Walburga ? questionna Abraxas, tout en fronçant les sourcils.

Tom et ses deux camarades se rendaient dans leur premier cours de la journée, bientôt le trio se séparerait pour la matinée comme dans la vie réelle. Le préfet entreprenait tout pour que du côté de ses fidèles, il y ai un minimum d'avancement.
Être bloqué à Poudlard un an encore l'empêchait de mener sa quête pleinement. Bien entendu, il savait que plusieurs de ses camarades s'efforceraient d'entreprendre tout cela à sa place.
Le blond lui avait déjà avancé qu'il organiserait de nombreuses soirées au cours de l'année où il laisserait entendre la grandeur de ses pouvoirs et de leur cause.  Lui avouant même que si à Noël il parvenait à s'extirper du château, sa présence serait plus qu'appréciable.
Et Walburga avait quant à elle avouer qu'elle communiquerait le plus possible avec sa famille, leur parlant de lui, de ses talents. La jeune Black ne pouvait faire de choses concrètes, elle ne faisait pas parti des siens. Bien qu'elle soutenait avec ferveur ses pensées et actes, elle ne souhaitait pas y participer.
C'était une dame, et selon elle, sa préoccupation première n'était pas de révolutionner le monde sorcier.

- Et bien, pas dans l'immédiat, avoua-t-elle en replaçant une mèche derrière son oreille, apparemment gênée, mon mari est trop jeune, pour l'instant.

Cette remarque fit pouffer de rire le jeune Malfoy qui se retint de faire une remarque. Il ne souhaitait pas se faire tuer aussi tôt le matin, ce n'était pas acceptable de mourir sous ce beau soleil.
Mais la situation restait comique à ses yeux. Walburga allait dans quelques années épouser son cher et tendre qui n'était personne d'autre que son cousin. Orion Black. Leur famille n'était pas contre, au contraire. Comment faire plus pur que cela ? Et puis ils n'étaient que cousins après tout.

Alors que la discussion des trois jeunes gens continuaient avec ferveur, que les propositions en tout genre fusaient de la bouche d'Abraxas, ils tournèrent subitement. Les verts et argents entreprirent leur route dans un couloir ouvert sur le parc, assez pour y apercevoir le soleil montait lentement dans le ciel. De sa clarté, il se reflétait délicatement sur l'eau immobile du lac et déposait la douceur sur tout visage assez proche. Les oiseaux piaillaient, plus qu'ils ne chantaient ce matin là. Les bruits confondus de tout leurs becs entrouverts ne rendaient en rien quelque chose de mélodieux. Tandis que leur ballet semblait vide d'harmonie, tous volaient sans savoir où allait.
Quelque chose était étrange.
Très vite, Tom cessa d'écouter la conversation qui se déroulait à cet côte. Le jeune homme n'était pas superstitieux, encore moins croyant d'autre chose que de sa personne. Il pensais plus que toutes ses croyances n'étaient présentes que pour rassurer les humains sur leurs pauvres états. Ceux-là n'étaient pas capable de se gérer tout seuls, de contrôler leurs pulsions et péchés. Alors ils se contentaient de se créer quelque chose pour les aider.
Ils confiaient leur existence à une chose immatérielle en espérant que le néant les conduise dans l'absolu.

1ÈRE DU NOM | 𝘛𝘖𝘔 𝘑𝘌𝘋𝘜𝘚𝘖𝘙Où les histoires vivent. Découvrez maintenant