chapitre 17- Danse de bohémiens.

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Lorsque l'on demande aux humains les entourant de décrire les poufsouffles, la plupart vous diront simplement qu'ils sont différents d'eux

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Lorsque l'on demande aux humains les entourant de décrire les poufsouffles, la plupart vous diront simplement qu'ils sont différents d'eux. La jovialité habite certainement leurs corps autant que la vie émane de leurs pupilles. Ces personnes, portant du jaune et riant toujours dans une mélodie de bohème, n'intéressent que très peu les autres. Peut être certains les trouvent trop extravagant, ou pas assez accroché au monde réel. On ne peut pas mentir sur la nature profonde de ces personnes à se laisser emporté loin de la réalité. Mais Marlène McKindon n'eut jamais plus trouvé son bonheur qu'en compagnie de ces gens qu'on juge trop étranges. Si elle devait alors décrire les élèves de sa maison, elle vous dirait sans mal qu'ils sont l'oiseau bleu et blanc qui s'échappe de la mêlée et produit son propre balai. Elle avait une admiration complète pour l'imagination de certains, la patience et principalement l'amour qu'ils portaient à tout autre chose. Ils ne se disaient pas les plus sages, encore moins les plus aptes à aider. Ce fut là, la plus grande différence avec les autres maisons. La maison des fleurs et des chansons douces ne disaient pas, ils agissaient simplement au rythme de leur coeur.

Aux yeux de cette jolie jeune blonde, la plus belle représentation d'eux mêmes se produisaient à cet instant. Alors que toute la journée, tous les élèves de Poudlard travaillaient jusqu'à voir perler la sueur sur leurs fronts. Quand le ciel leur accordait enfin une pause, un déclin de la chaleur torentielle, des couchers de soleil incroyables. Lorsque le temps était propre à l'amour et l'amitié, son groupe d'amis se rejoignait, dans le parc de Poudlard, tous ensemble. Ils se prêtaient à des jeux inventés quelques minutes plus tôt, à des conversations poignantes tandis que le jaune se déclinait à leurs iris.

Marlène se sentait alors bien dans cette fin d'année, cette dernière fin d'année scolaire. Elle ne pensait pas aux ASPIC dans ces instants, ni à la vie future. Elle ne songeait qu'à la main de Marguerite faisant son chemin dans ses ondulations. Ils allaient pour sûr à nouveau louper le repas du soir en restant allongé dans l'herbe comme cela, à vrai dire personne ne se souciait de manger. Ils se plaisaient plus à admirer Poudlard dans son plus simple état. Ses paysages, son architecture, les yeux de Marlène étaient devenus son plus fidèle appareil photo. Elle gravait ses instants dans sa mémoire et les plus beaux étaient matérialisés par l'appareil photo de Clarisse. Elle préférait de loin les appareils moldus, statiques et bloqués dans un instant maintenant révolu. Elle enfermait alors à jamais des moments abstraits, bien plus rempli de sentiments que de sens. Des moments de flou de rires que sûrement jamais on ne réentendra. Plusieurs oiseaux s'élevant vers le ciel, comme en fin d'existence, revenant au créateur. La blonde était fascinée par toutes les émotions qui la parcourait en ces instants de paix profonde. Le soir, ensuite, un dortoir non utilisé de leur salle commune se retrouvait plongé dans le noir, perturbé de lueurs rouges, étrange endroit pour développer des photos, s'était avouée la jeune femme.

- Marlène, le lac est plus beau à photographier de l'autre côté du parc, je te conseille d'y aller, rétorqua Clarisse, une jolie rousse étalée sur son petit copain, l'homme allergique à l'essence de belladone.

1ÈRE DU NOM | 𝘛𝘖𝘔 𝘑𝘌𝘋𝘜𝘚𝘖𝘙Où les histoires vivent. Découvrez maintenant