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les yeux rivés sur un dossier important,je mobilise tout mes neurones pour tenter d'être concentré au maximum sur ces documents qui se révèlent être un vrai casse-tête au fur et à mesure de ma lecture. je balance doucement ma nuque pour la craquer avant de soupirer doucement en entendant mon collègue,Alexandre,qui rentre dans mon bureau sans toquer,comme d'habitude.
-qu'est-ce qu'il y'a marmonnais-je tout bas
-y'a un blond dans l'entrée qui dit avoir pris rendez-vous avec toi,un certain Pouski ou je ne sais trop quoi.
-ah Pruski,oui fait le venir ici répondis-je en me rappelant du coup de fil qu'il avait passer en urgence pour trouver un avocat dans son arrondissement.
-en tout cas il n'a pas l'air très net ton client,fait attention à toi.
-t'inquiètes pas Alexandre,je gère. je dis pour le faire partir au plus vite
le fameux Pruski arriva et enleva sa capuche me permettant de voir la couleur de ses cheveux,jaunes poussin,c'était...particulier? ses mains calées dans la poche ventrale de son sweat il paraissait détendu pour quelqu'un qui avait besoin d'un rendez-vous en urgence.
-enchanté,Maître Despacio me présentais-je
-wesh,Mathieu Pruski
je le regardais les yeux écarquillés,surprise qu'il ai le cran de parler comme ça dans un cadre aussi professionnel,mais bon après tout son attitude collait bien avec sa manière de parler. je l'invitais à s'installer sur une des chaises de mon bureau pour discuter de cette affaire.
-vous m'avez appelé en urgence et nous n'avons pas eu le temps de discuter du problème
-le probleme c'est que les condés m'ont serré avec de la drogue sur oim et pensent que jfais parti d'un réseau de drogue de mon quartier. il réponds en serrant légèrement la mâchoire
- et pourquoi vous soupçonnent-t-ils de faire parti de ce réseau ? lui demandais-je en essayant d'en savoir plus
- sûrement parce que j'ai des potes qui en font partis et que je fume de la drogue .déclara-t-il calmement
-et donc tu,enfin,vous en faites parti ? je m'étonnais moi-même en le tutoyant sans faire exprès
-c'est pas l'probleme,j'en fais plus parti maintenant.
son ton froid me fait comprendre que je m'aventure du mauvais côté niveau question je décide donc d'arrêter au risque de le renfermer sur lui même et de lui parler des procédures et du dossier que je vais constituer pour tenter de le sortir de ce problème.
je continue de taper sur mon ordinateur avant de lui donner rendez-vous très prochainement le temps que j'étudie son cas et le ramène jusqu'à l'entrée du cabinet. je lui tends ma main qu'il saisit en me regardant droit dans les yeux.
- je vais faire tout mon possible pour vous sortir de là monsieur Pruski. je lui dis en souriant légèrement
- j'espère bien Despacio. il réponds en me souriant de la même manière.
