Chapitre 5

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[Lucy]

Lorsque je me réveillai, je fus la première à ouvrir les yeux. C'est de la meilleure des façons que je me suis réveillé. Natsu était nue et fermement accrochée à moi alors qu'il dormait encore. C'est en souriant que je m'étais rapproché de lui pour l'embrasser. Je posai mes lèvres sur les siennes et sa prise sur moi se resserra, il était réveillé.

- Bonjour toi, lui murmurais-je.

- Bonjour ma beauté. Bien dormis ?

- La meilleure nuit de ma vie.

Il rigola. Son rire était si doux. Il resserra sa prise sur moi et m'embrassa le cou. Malheureusement, mon téléphone vibra non loin de nous. Ce n'est qu'en voyant que la personne persistait que j'avais quitté les bras de mon amant. Et c'est en soufflant que je décrochai à cet appel qui tombait au pire moment.

- Lucy Heartfilia, dis-je avec automatisme.

- Lucy, c'est moi, entendis-je. Je suis désolé de te déranger, encore une fois, mais il faut vraiment que tu passes me voir à mon auberge. J'ai à te parler concernant ce que je t'avais demandé. Tu ne m'as toujours pas dit si tu acceptais et les jeux approchent à grands pas.

- Je suis à Crocus, le rassurais-je. Je passerais te voir tout à l'heure.

- Tu es à Crocus ? Ça veut dire que tu acceptes de le faire ?

- Je ne peux rien te refuser, tu le sais bien, rigolais-je. Mais écoute, je suis occupé pour le moment, j'ai quelque chose sur le feu, mais je passe te voir en fin de matinée.

- Bien. Très bien. À tout à l'heure dans ce cas.

Natsu me ramena à lui, sans que j'aie eu le temps de bien raccrocher le téléphone. Il avait un sourire malicieux collé aux lèvres et il commença à m'embrasser avec ferveur.

- Alors comme ça, vous avez quelque chose sur le feu Mademoiselle Heartfilia, rigola-t-il.

- Tout à fait ! Et je dois dire que j'adore avoir quelque chose sur le feu avec vous cher Natsu.

Il rigola d'un rire cristallin et il m'embrassa à pleine bouche. Il me laissa des marques sur le corps. J'adorais cette sensation d'être à lui. Les choses commençaient à devenir torrides lorsque l'on se fit interrompre par la sonnerie du téléphone de Natsu. C'est en râlant qu'il décrocha. Nous ne serions donc jamais tranquilles.

- Oui le vieux, qu'est ce qu'il y a, je suis occupé là, l'entendis-je râler.

- Reviens à l'auberge Natsu, je dois vous faire un débriefing.

- Ça ne peut pas attendre ? Geint-il.

- Non, Natsu, ramène tes fesses à l'auberge, et tout de suite !

Il ne lui avait même pas laissé le temps de répondre qu'il avait raccroché, ce qui mit Natsu de plus mauvaise humeur qu'il ne l'était déjà. Il se tourna doucement vers moi et me câlina. Il grognait dans ma poitrine. J'adore ce côté enfantin chez lui, je trouve ça adorable.

- Luce, je ne veux pas partir, couina-t-il contre moi.

- Je sais, mais tu dois y aller et moi aussi, j'ai des choses à faire, mon ami m'attend.

- Oui, bah, qu'il ne te touche pas cet ami hein, tu es à moi Luce.

- Il n'y a aucun risque qu'il me touche crois moi, rigolais-je, si tu le voyais, tu serais du même avis que moi.

J'avais accompagné Natsu à son auberge et il avait eu du mal à me lâcher, ce n'est qu'après un ultime bisou et une promesse de se retrouver le soir même qu'il avait pénétré dans les lieux, dépités de me quitter. Sans qu'il ne le sache, il m'avait conduit là où je devais aller. Je sortis ma grande cape noire de mon sac et la passai sur mes épaules. Je toussai bruyamment, mon cœur me faisait atrocement souffrir. C'est sans expression et totalement dissimulée dans ma cape que je franchis les portes de l'auberge à mon tour. Toutes les conversations s'arrêtèrent. Jiji me fixa avec un sourire accroché aux lèvres.

- Alors tu es venu ma vieille amie... Je suis si content.

J'avais hoché la tête et fut surprise que mon dragon slayer ne me reconnaisse pas. Mais tant mieux, Jiji avais dit qu'il fallait garder l'identité du joker secrète jusqu'à son utilisation, de cette façon les adversaires n'avaient aucun moyen de trouver le point faible de celui-ci. Et puis je ne faisais pas encore partie de sa guilde de fou. Il devait me marquer. Je toussai à m'en arracher un organe une nouvelle fois, demandant de l'eau à la serveuse. Jiji avais repris son discours et ses enfants semblaient surmotivés à écraser tout le monde cette année. Ce n'est que lorsqu'il fut derrière moi que je compris qu'il avait terminé. Les sélectionner aux tournois étaient tous réunis autour d'une table plus loin, ils parlaient stratégie et nous lançaient des regards de temps à autre se demandant surement qui j'étais.

- Bonjour ma vieille amie, finit-il par me dire.

- Quand vas-tu cesser avec ce surnom de malheur Jiji ?

- C'est vrai, tu es mon enfant, comme Luxus. Tu es de ma famille.

- Et si on parlait de ton plan au lieu de parler souvenir, soufflais-je.

- Oui oui, j'y viens.

Il avait ri. C'était apaisant de l'entendre rire. Papy, tu as bien de la chance d'avoir cet entourage qui te rend heureux. D'avoir cette famille, que tu avais construite toi-même après tant d'efforts.

- Je voudrais que tu intègres ma guilde, du moins pour la durée des jeux, sauf si tu souhaites rester parmi nous, j'en serais très heureux.

- Je t'arrête tout de suite Jiji, tu sais très bien que je ne resterai pas dans une guilde.

- Oui, je m'en doute, et je n'ai jamais compris pourquoi d'ailleurs, geint-il.

- Ça, c'est personnel.

- Je voudrais que tu sois mon joker pour l'équipe A. Je t'en avais déjà parler. Je voudrais que tu me le confirmes.

- Je serais ton joker, affirmais-je à mon tour.

Les dragons slayer avais tourner la tête vers nous, ils avaient sûrement entendu ma réponse de loin.

- Parfais mon enfant, je suis si content que tu sois à mes côtés.

Il avait sorti un tampon de son sac avec l'emblème de sa guilde et m'avait marqué le corps avec. J'avais repris mon sac, repousser mon verre et je m'étais levé. Je marchai tranquillement vers la porte et l'ouvris.

- J'ai toujours été à tes côtés Jiji, comme Luxus.

Je vis Luxus sourire avant de prendre la fuite. Je devais m'entraîner, c'était certain. La guilde de fou de Jiji promettait un grand spectacle cette année.

Ma vieille amieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant