Chapitre 8

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[Natsu]

Je n'avais même pas eu le temps de me poser la question du pourquoi du comment. Elle était là, étendue dans le grand lit de l'infirmerie, inconsciente. Polyussica et Wendy étaient à son chevet et m'avais ordonner d'appeler le maître. J'avais couru comme un dératé pour le trouver, mais il n'était pas bien loin. Il était très inquiet pour elle. Comme moi d'ailleurs. Mais que s'était-il passé bon sang ? Polyussica, Wendy, le maître et moi étions autour du lit. Les filles jonglaient avec différents flacons colorés et Wendy avait la main posée sur le cœur de ma petite amie.

- Dit moi vieux fou, qu'est ce qu'il ta pris de l'envoyer dans l'arène ? Lui hurla-t-elle.

- Comment ça Poly ? Lui demanda-t-il perdu.

- Alors tu ne savais pas qu'elle était malade ?

Makarov était devenu blanc comme un linge. Il l'ignorait, comme chacun d'entre nous. Ma Luce était malade et elle n'en avait parlé à personne. Si le vieux n'était pas au courant, peu de chance pour qu'un seul d'entre nous le soit.

- Ça doit faire un moment qu'elle traîne cette saleté. Si seulement elle t'en avait parlé, j'aurais plus la soigner plus tôt.

- De quelle maladie tu parles ?

- Cette enfant à des problèmes de cœur.

Mon monde s'écroula aussi vite qu'il s'était construit. Elle était malade. Comment elle avait pu garder ça pour elle ? Polyussica nous demanda de sortir, elles devaient la soigner. Je priais pour qu'elle s'en sorte. Le maître était si calme, si blanc.

- Hey le vieux. Ce n'est pas de ta faute, essayais-je de le rassurer.

- Bien sûr que c'est ma faute Natsu, elle a risqué sa vie pour l'honneur de mes enfants. Elle ne voulait pas intégrer de guilde et pourtant, elle a intégré Fairy Tail pour les jeux parce que je lui ai demandé. Alors si Natsu, c'est uniquement de ma faute.

- Elle le savait, et elle en était consciente. C'est elle qui a pris la décision, pas toi.

- Tu as sûrement raison. Je veux juste qu'elle s'en sorte.

Les heures passaient et Wendy et Polyussica ne sortais toujours pas de cette satanée chambre. L'attente était insoutenable et horriblement stressante. La femme que j'aimais était derrière cette porte. La situation ne pouvait pas être pire. La porte s'ouvrit avec une lenteur à nous couper le souffle. Wendy sortis de la pièce, elle semblait fatiguée. Elle me sourit et hocha la tête. Ma petite amie allait guérir.

Je pénétrai dans la pièce avec beaucoup de prudence. Ma Luce était endormie et avait repris quelques couleurs. Il lui faudrait quelques jours pour récupérer. Elle nous avait offert une très belle victoire et un magnifique accès au podium avec son match. Je m'assis à côté d'elle et lui caressa les cheveux. Oh, ma Luce, comme j'ai eu peur de te perdre. Elle m'avait stupéfait par la puissance de sa magie dans l'arène. Je sortais avec une guerrière.

Elle fronça les sourcils et ouvra légèrement les yeux. Sa voix était faible, mais ça se voyait qu'elle avait repris de l'énergie.

- Natsu..., souffla-t-elle.

- Chut ma Luce, il faut que tu te reposes.

- Embrasse-moi..., me demanda-t-elle presque suppliante.

Elle m'avait pris de court. Je m'attendais à tout sauf à ça. Mais le vieux me l'avait dit que Lucy était une femme pleine de surprise. Plus personne n'était présent dans l'arène et tous les mages de Fairy Tail étaient rentrés à l'auberge. Il n'y avait que nous. C'est avec douceur et précaution que je posai mes lèvres sur les siennes. J'entrelaçai ma langue à la sienne, elle tira sur mes cheveux plongeants plus profondément.

Je me collai à elle, accrochant mes mains à ses hanches, nous frottant mutuellement l'un à l'autre, gémissant. Je la voulais pour moi, entièrement. Je déboutonnai un à un chaque bouton de sa chemise, me donnant libre accès au corps de cette femme qui était la mienne. Je glissai ma bouche dans son cou. Elle gémissait sous mes baisers. Cette femme était un appel au plaisir.

Mes mains parcouraient son corps, elle gémissait sous mes caresses. Grand dieu cette femme allais me rendre fou. Je la retournai afin de changer de position. J'étais assis dans le lit et elle me chevauchait.

J'attrapai l'un de ses seins entre mes mains, bien déterminé à jouer avec. J'en mis un dans ma bouche, je l'embrassais, le suçotais, le mordillais. Sa tête tomba en avant, contre mon épaule. Elle se mouva sur moi, jouant avec mon érection maintenant bien présente. Elle avait le souffle court et moi aussi.

Je nous déshabillai à la hâte, trop presser de faire l'amour à cette femme. Je ne lui avais laissé le temps de rien, je l'avais empalé sur mon sexe. J'avais grogné tant le plaisir était pur. Elle avait basculé sa tête en arrière, gémissant de plaisir. Nous ne nous quittions pas des yeux. Affamé l'un de l'autre. Nous mouvions nos hanches ensembles, dans un geste fluide et régulier. Je passai ma main dans ses cheveux, voulais l'observer dans la jouissance.

Mon cœur battait vite. Je l'attirais à ma bouche, jouais avec ses lèvres. J'introduis ma langue en elle, elle était chaude et humide. J'aimais jouer avec sa bouche de cette manière. J'aimais qu'elle tremble entre mes mains.

Une de mes mains parcourut son corps de nouveau. La tension était palpable. Je fis glisser une de mes mains jusqu'à nos sexes. Je voulais qu'elle vienne. Mon corps fondait de plaisir pour cette femme.

Ma gorge était serrée, ma respiration était presque inexistante à ce moment-là. Je grognai contre sa bouche. Elle pressait sa poitrine contre mon torse et accéléra le rythme de nos mouvements. Un petit cri lui échappa. Les seuls bruits présents dans la pièce étaient ceux de nos mouvements et de nos gémissements.

- Jouis pour moi.

Elle était à bout de souffle, en sueur et tremblante dans mes bras. Je jouais avec son clitoris tendu de désir. J'avais senti son sexe palpiter et se serrer autour du mien. Nous avions accéléré la cadence.

Je passais ma langue dans son cou, avide de son goût. À chaque coup de rein, j'allais plus loin et je grognais plus fort. À chaque coup de rein, elle hurlait mon nom. À chaque coup de rein, je voyais le nirvana, un peu plus proche.

Je la saisis par les fesses afin d'accompagner mon mouvement et d'aller toujours plus profondément en elle. L'orgasme fut brutal. Je jouis en elle, tremblante, chaude, et mouillée. Elle avait crié mon nom dans son dernier spasme. 

Ma vieille amieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant