Alors que mes frères et sœurs jouaient dans les jardins simulant une chasse, moi je n'étais pas d'humeur et je n'avais plus l'âge pour faire ce genre de jeux. Je me sentais bête d'avoir crue que le Roi allait m'accorder les terres de Ndoko, mon fils, alors que mon défunt mari avait combattu contre lui.
Mais il avait finit par tenir promesse, et est revenue chez ma mère seul, comme il l'avait dit. Quand je l'ai retrouvé dans le salon, de suite il pris mon visage entre ses mains et m'embrassa longuement la joue. Au même moment, toute ma famille curieuse est venu dans dans le salon , y compris mon père et mes deux frères, ce qu'il n'a mis assez mal alaise.
La tension était palpable, mon père tout comme mon défunt époux combattaient contre le nouveau Roi. Ce Roi qui se tenait la devant moi et qui avait déjà rencontré mes frères ainsi que mon père, sur le champs de bataille. Le Roi aurait du me lâcher, mais il ne l'a pas fait, surement car il pouvait se servir de moi si les hommes de ma famille essayaient de le tuer, et je pense que mon père pensait la même chose. Car même s'il ne le reconnaissait pas en tant que Roi il lui à fait une révérence et s'adressa à lui en tant que tel.
- Les garçons, soyez cordiaux et saluez le Roi. Chuchota mon père.
Mon grand frère Adimba dit que ce n'était pas son Roi, alors il n'allait pas le saluer.
- Qui est votre Roi alors ? Demanda le nouveau Souverain. Celui dont tout son entourage était rongé par la corruption ? Celui qui demandait des impôts impossible à payer ? Celui qui tuait ses propres amis de longue date car ils avaient osé le regarder de travers ? C'est celui-là votre Roi ? Celui qui voyait des complots partout ou ses yeux se posaient ? Eh bien votre bon Roi Shema est déchu et je suis votre nouveau Roi désormais.
Il eu un silence et personne ne dit rien, le Roi sourit avant de dire à haute voix que j'étais venu à lui pour récupérer les terres de mon fils. Mais mon père lui coupa la parole en disant que je n'avais rien perdu du tout, qu'on avait pris mes terres par la force et que je ne réclamait que justice.
- Justice Baron ? Vous venez me parler de justice alors que votre Roi fou à décapité mon père et mon grand-frère et a exhibé leurs têtes dans des piques pendant un mois entier ! Sans aucun procès... Ne venez pas me parler de justice Baron !
Pour apaiser l'atmosphère ma mère demande à tous de garder leur calme. L Roi avait l'air offensé et m'a demandé si j'avais bien écris ma requête comme il me l'avait demandé, j'ai dit que oui et je la lui ai donné.
- Vous pouvez considérer, Mwasi Mabinty, que vos terres sont de nouveau à votre fils, donnés par la générosité et pitié de votre nouveau Roi.
Alors que j'ai pris sa main pour le remercier, mon père m'a demandé d'arrêter cela, je n'avais pas à le remercier pour quelque chose qui était déjà à moi. Avant de partir, le Roi dit que cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas pris du bon temps dans les jardins d'une demeure, alors, je l'ai accompagnée dans le notre.
Pendant notre petite promenade dans les jardins, le Roi m'a dit qu'il devait repartir pour encore une bataille, Kana la sorcière revenait avec des troupes Senegalaises pour essayer de reprendre la couronne.
- Les Sénégalais ... J'ai dit. Vous n'avez pas peur ?
- Qu'il y a-t-il ? Vous voulez que je perde c'est ça ? Vous êtes pour le camps des Lamba ...
- Votre Majesté je n'ai pas de camps, je ne veux que la paix.
A ma grande surprise, il m'a demandé s'il pouvait amener quelqu'un me chercher cette nuit, il essaya de m'embrasser et j'ai dévié ses lèvres charnues. Je lui ai dit que je ne pouvais pas faire ça.
- Peut-être que vus avez raison, peut-être que je vais mourir lors de cette bataille, si la dernière chose que je désire c'est vous, si c'est mon dernier souhait, n'allez-vous pas me le céder ?
Mais je lui ai rappeler qu'il était jeune, fort et courageux, alors il n'allait pas mourir. Cela l'a bien fait rire, alors il m'a demandé de le retrouver dans le pavillon de chasse ou il était avec ses troupes.
- Même si ce n'est que pour des adieux... Dit-il en plongeant ses yeux dans les miens.
Depuis la fenêtre au premier étage, mes frères avaient une belle vu sur les jardins, je les voyais.
Mon père n'était pas d'accord que sa fille soit seul avec le Roi dans les jardins, à cause de la réputation sulfureuse que suivait ce nouveau souverain. Djaba, un autre des frères de Mabinty dit que le Roi n'avait pas donné les terres pour de la charité.
- Nous sommes ses ennemies et notre sœur n'aurait pas du aller mendier. Ajouta-t-il. Peut-être il la prend de force en ce moment même mère. Il nous faut intervenir. Suggéra-t-il dans un élan de fureur.
- Il ne va pas non plus la prendre sur des buissons... Dit Adimba fixant les jardins.
- Et comment tu peux le savoir ?
- Il va surement la convoquer à la cours pour pouvoir coucher avec elle.
Je suis arrivée dans la pièce quoique outré que mes frères parlent ainsi de moi, comme si j'étais un enfant. C'est Adimba qui demanda le premier, s'il avait essayer, et j'ai menti que non.
- Et s'il vous appelle à la cours ? Demanda Djaba.
- Je ferais ce que notre père me conseillera, j'ai demandé mes terres et il m'a donné ma parole, c'est le plus important. Je me suis assise sur un coussin devant la petite table et demandé à Adimba s'il voulait me suivre dans une partie d'Awalé ( jeux de société africain)
- Cet homme est une brute, je ne veux pas avoir affaire avec lui. Dit mon père. Ses hommes ont fait un carnage sur leur passage en violant toutes les femmes de la region. Heureusement qu'ils ne sont pas arrivées juqu'ici.
La mère de Mabinty, la Baronne Shora rappela à son époux qu'il y avait eu des viols dans les deux camps, et au moins ce Roi là était saint d'esprit. Son époux lui rappela à son tour qu'ils avaient été amis de ce Roi fou et de sa femme.
- Est-ce que tu as oublié ça ? Demanda-t-il.
- Je n'ai rien oublié du tout, mais la chance n'est plus avec eux, elle est avec le nouveau Roi à présent et notre fille à besoin de ses terres.
- Mais pas à n'importe quel prix. Dit le père avant de quitter la pièce.
VOUS LISEZ
Les trois reines
Historical Fiction« votre loyauté est avec le clan Lamvu, dois-je vous rappeler que vous vivez dans un royaume déchiré ? Vous ne pouvez pas aimer l'héritier du clan Voucou sans que cet amour ne vous rapporte quelque chose en retour. » On est tous des méchants dans un...