Mabinty s'est vraiment senti mal alaise de monter à l'arrière d'un vieux carrosse remplie de paille avec son fils.
Le roi et le gouverneur Songa étaient à cheval juste devant.
- Je viens avec vous mon roi. Dit le gouverneur. Cela fait des longues années que je n'ai pas vu mes frères.
Très vite, ils sont arrivées devant la demeure de sa mère. Elle les attendait déjà.
- Bienvenu dans mon humble demeure Majesté. Dit la mère de la veuve en faisant une révérence.
- Par tout les dieux ! Cria le Gouverneur Songa derrière. Shara Bahvi ... Je ne croyais pas vous revoir de mon vivant.
- Je serais sur cette terre pour encore un bon moment je ne le craint. Dit la mère d'un ton serein.
Le Gouverneur ricana et demanda si le roturier était là, il parlait du père de Mabinty, qui était aussi son beau-père. Mais il n'était pas présent ce jour-la, pourtant pendant que nous rentrions dans la maison le Gouverneur Songa continua dans son désir d'humilier la mère de Mabinty.
- Comment l'appelle-t-on déjà ? Baron des terres de Bahvi c'est bien ça ? Je me souviens encore que c'est ma mère qui acheté ses terres, ainsi que son titre de baron. Tout ceci appartiens à mes sœurs, Ramatou et moumina.
- Oui en effet c'est bien ça ... C'est dommage qu'elles aient fuis comme des voleuses. Répondit la mère avec un léger sourire.
Afin de le couper dans son élan de répliques interminable, la mère les installa dans le salon et demanda s'ils voulaient du vin ou de la Kissa ( Ananas ou maïs fermenté). Quand la mère est revenu avec le vin le Roi lui dit qu'aucun homme ne pouvait passer devant moi sans être éblouie par la beauté de sa fille, et sa mère concorda. Mabinty s'est senti gêné, surtout en voyant le visage du gouverneur se froisser. C'est alors qu'une des fille de la baronne l'appela dans une autre pièce. La mère proposa au gouverneur d'aller voir ses frères et soeurs, et il accepta surement à contre-cœur.
Mabinty s'est retrouvé seule avec le Roi.
- La maison de vos parents est grande, vous n'êtes pas contente d'être ici avec votre famille ?
- Je le suis votre majesté, mais je me suis habitué à ma propre maison et de prendre soin de mes terres. C'est difficile pour moi à mon age, avec un fils de revenir vivre chez mes parents, sans aucun sous. Mon enfant demeura sans terre et sans fortune si je ne récupère pas ce qui leurs est dû.
- Beaucoup de gens ont beaucoup perdu pendant cette guerre en effet. Mais quand elle prendra fin, je vous assure que je serais un Roi juste et aucun de mes sujets ne vivra dans le dénuement.
En entendant cela, elle espérait juste que son fils n'ai jamais à combattre dans aucune guerre, il en avait bientôt l'age... Le Roi la rassura en disant qu'il allait en bataille, et que la guerre serait bientôt derrière eux.
- Vous avez l'air bien confiants de gagner on dirait ... Dit Mabinty intimidé.
- Bien sûr, je suis jeune, fort et rapide. Alors que mon adversaire n'est qu'une femme et un fou.
Elle s'est senti mal alaise, car en réalité elle admirait la Reine Kana, elle était aussi féroce et capable qu'un homme, mais Mabinty décida de garder cette pensée pour elle. En aucun cas elle devait dire quelque chose qui contrarie le roi, elle devait juste d'être douce et gentil pour son fils, pour son héritage. Mais tout d'un coup, comme s'il avait entendu ses pensées il s'est levé et la remercia pour l'hospitalité.
- Ecrivez-moi votre requête sur vos "supposés" terres et je viendrai les chercher dès que possible, mais cette fois-ci je serais seul, ainsi votre frère ne vous importunera pas.
Il embrassa sa main et est parti presque en courant., elle n'eu même pas le temps de mentir que son frère ne lui avait pas du tout importuné...
Le soir, sa frustration n'était toujours pas passée, " Dès que possible" cela ne voulait absolument rien dire, elle n'avait toujours aucune garantie. Par crainte que ce nouveau l'oublie, elle n'a pas eu le choix ... Juste avant la tombée de la nuit, avec sa mère, elle se sont rendu dans la foret profonde pas loin de la maison. En réalité, à cet époque, Mabinty n'étais pas vraiment alaise avec ce genre de pratiques, elle avait tellement peur que quelqu'un les voit, mais sa mère semblait insouciante comme si elle sortait de la messe.
Il n'y avait que les bruits des animaux nocturnes, le clair de lune qui illuminait les feuilles sur leurs chemins. Des feuilles qui se fracassaient dans un bruit terrible sous leurs souliers au fur et à mesure de leurs pas. Comme une petite fille, Mabinty aurai voulu agripper le pagne de sa mère, comme elle le faisait avant. Mais elle se contenta du froid dans le dos que cette foret lui donnait.
Entre deux arbres, il y avait une toile d'araignée, de cette toile sortait deux fil qui tombaient dans le ruisseau, elle n'avais jamais vu des fil d'une toile d'araignée aussi longs. Le vent à commencé à souffler quand elles se sont mises en face du ruisseau, sa mère lui demandé de choisir un des deux fil.
- N'ai pas peur Mabinty, souviens toi, allège ton cœur et ton esprit.
La jeune veuve prit une profonde inspiration avant de poser ses yeux sur les deux fil qui tombaient dans le ruisseau. Un était tendu, l'autre état comme ramollie et tombait presque à terre, elle choisis celui-là. Sa mère coupa son index avec un petit couteau et laissa une goutte de son sang tomber sur le fil tendu. De suite, il s'est coupé en deux tomba sur le sol et la rivière l'aspira. En même temps, elle senti comme si de l'air sortait de sa bouche, comme si son corps se vidait de son air, portant sa main sur sa gorge, elle demanda de quoi il s'agissait. La mère la regarda comme avec de peine.
- Des choses que tu ne connaîtra jamais, des enfants qui ne naîtrons jamais.
- Et le fil que j'ai choisis alors ? Demanda sa fille curieuse.
- C'est ta destiné, celle que tu as choisis.
Tout les soirs, Mabinty devait se rendre devant ce ruisseau et souffler deux fois sur le fil, au fur et à mesure selon sa mère, il allait rétrécir et allait connaitre sa destiné. Mais les jours passaient et rien ne changeait, le fil il avait l'air toujours aussi long et le ruisseau ne répondait à aucune de ses questions.
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Les trois reines
Fiksi Sejarah« votre loyauté est avec le clan Lamvu, dois-je vous rappeler que vous vivez dans un royaume déchiré ? Vous ne pouvez pas aimer l'héritier du clan Voucou sans que cet amour ne vous rapporte quelque chose en retour. » On est tous des méchants dans un...