3.Fenêtre de l'âme

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Je roupillais dans une odeur forte d'eau de Cologne balayée dans une douce brise rendu sur le bout de mon nez.J'ouvris les yeux,en prenant le temps de l'habitué à la pénombre qui m'entourait.
Je regardais ma montre par reflex,4 heures.
Je suis quand même rendue à dormir dehors pendant deux heures sans me rendre compte du froid.

Je suis réellement trop forte.
Je blottie mes mains en dessous de la cape pour ne plus ressenti Décembre au creux de mes doigts.
Cette odeur me rappeler l'enfance joyeuse à jouer dans les bois avec mon grand père.

L'odeur de son parfum et de la pipe qu'il fumait toujours avec de la menthe poivrée, contre ses toux.
J'adorais me blottir au fond de son fauteuil,je me sentais puissante.

Une lueur troubla ma nostalgie.Une lampe s'était allumé à mes côtes.
C'était mon Caporal chef qui était accroupi devant ce qui semblait être une carte.

Je me levais un peu maladroitement,car le froid avait engourdi mes membres.

L'homme se retourna à mon premier pas.il m'éclairer avec sa lampes torche.
Par réflexe je mis mes mains devant mon visage en gémissant.

Puis sans un mot pour moi, il retourna à sa carte.Je m'avançais sur le parquet grinçant.

-Tenez,votre cape."
Je détachais les crochets qui maintenait ce bout de tissus sur mon corps.

Il la saisie avant même que je puisse la détacher entièrement,ce qui me fit tomber.

Mes genoux claquant sur le verglas du bois.

Je laissais échapper un son de gêne et de douleur.

-Vous pourriez attendre nom de dieu."

Il n'eut comme réponse qu'un simple regard peu compatissant.

Mon regard se posa alors sur ses mains tremblotant.

Je compris donc que mon Caporal était un humain - par moment je n'y crois pas - et qu'en conséquence,il sentais le froid.

Je m'empressais de lui mettre la cape sur le dos.

-Quelle idée aussi..Vous allez attraper la crève,on se sera deux au moins ! M'exclamais-je.

Il ne répondit pas.

(NDA=des fois j'ai vraiment envie que la perso parle comme as" mais wsh ce batard y rép pas ")

-Bouh."

Un petit cri très aïgue sortie intact de mes cordes vocales.

C'était Hanje, derrière nous.

-Ça va mes petits titantinous?"Elle nous caressa frénétiquement la tête.

-C'est quoi ce nouveau surnom ? Demandais-je.

-Il est incroyable, j'ai eu un rêve où il y avait Livaï en corset qui faisait du ména.."

-Réveille les autres,on y va."Coupa Livaï.

Je le vis se lever,et donner un gros coup de pied désinvolte dans la porte de la chambre. Et cria qu'il était temps de se lever -bande de feignasse-.

-Hansi,tu me raconteras ce rêve j'espère."Dis-je du ton le plus sérieux que je puisse avoir.

-En détails ma belle."

Une fois attelé sur nos chevaux, nous partîmes tous plus endormi les uns que les autres.

Je pense devoir aller à l'infirmerie,je me sens assez mal et une douleur macabre s'en prend à mon crâne.

Brise marine Et Menthe PoivréeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant