Le gardien des neufs

Une décision hâtive

Après le repas, un fastfood, où ils ont été étonnés par l'appétit gargantuesque de Jérôme, ils prirent la direction d'un parc afin de pouvoir parler de tous ce qui c'était passé des deux derniers jours.

Mathéo écoutait d'une oreille distraite les autres parler des dragons des quels ils tiraient leurs pouvoirs.

Rayan, joueur et taquin, fit peur à Max grâce à ses pouvoirs en invoquant une araignée de la taille d'un bulldog. Max, complètement effrayer noya l'araignée et Rayan sous une énorme flaque d'eau sale. Il avait attirée l'eau qu'il y avait dans la terre. Benjamin et Jérôme, plus calme les regardaient en rigolant.

Alors que Max s'apprêtait à lancer une boule d'eau sur eux, Mathéo remarqua quelque chose d'étrange qui tournait autour de Max. Une lueur bleue claire et transparente qui le faisait ressembler à ces peintures d'anges. Il voyait cette lueur bouger en même temps que Max façonnait sa bulle d'eau.

Il se demanda si cela pourrait lui permettre de reconnaître d'une autre façon les autres hommes-dragons.

Il n'avait toujours pas compris pourquoi c'était lui et pas un autre qui avait été choisi par les dragons mais une chose est sûr depuis qu'il avait eu ce rêve, il avait accès à une quantité impressionnante de données. Comme si on lui avait insérer un énorme disque dur plein dans la tête.

- MATHÉO ! cria Jérôme.

Mathéo sursauta et tourna la tête vers Jérôme.

- Qu'est-ce qu'il y a ? demanda-t-il.

- Ça fait cinq fois que je t'appelle. Est-ce que ça va ?

- Oui, oui, ne t'inquiètes pas j'étais juste perdu dans mes pensées. lui répondit-il.

Les autres s'étaient rapprochés d'eux pendant qu'ils parlaient.

- Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? demanda Max.

- Je pense que l'on devrait commencer à aller vers Fontainebleau, mais je ne sais pas comment aucun de nous n'a le permis et on n'a pas franchement assez d'argent pour payer le train ou l'avion, répondit Mathéo.

- On a qu'à faire du stop, dit tout à coup Jérôme. Je pense que je pourrais savoir si la personne qui nous prends en stop à une mauvaise intention.

Mathéo réfléchit, ce n'était peut-être pas une mauvaise idée mais quelque chose le dérangeais mais il ne savait pas quoi. Puis il décida de repousser cette intuition. Il acquiesça donc à l'idée.

- Bien, commençons par rassembler de quoi manger et dormir, des médicaments, bandages, pansements et autres, déclara Mathéo.

- D'accord Jérôme et moi, on s'occupe de la pharmacie, Max et Mathéo des couvertures et matériels pour dormir et Benji de la nourriture. dit Rayan.

- D'accord, mais prévoyez pour plus que cinq, déclara Mathéo. Et comment on fait pour l'argent ?

- Je m'en occupe, dit Rayan, écartez-vous il me faut de la place.

Il écarta les bras et dit :

- Par l'Argentum et l'Aurum, que de l'argent en quantité apparaisse afin que je puisse l'utiliser sans qu'il ne cesse.

Et une grosse quantité de billets de vingt euros apparurent sur le banc.

- Super, s'écria Max, mais tu ne peux pas faire la même chose avec le reste ça irait plus vite.

- Non, malheureusement, certaines choses ne peuvent pas apparaître, et d'autres ne dureraient pas longtemps. En fait, l'argent que tu vois là est authentique et provient de la banque la plus proche. Mon pouvoir en pioche une petite partie dans chaque compte et efface toute trace de son existence comme cela ce n'est pas considérer comme un vol d'un point de vue de la justice. Je le sais j'ai essayé avec un paquet de mouchoir j'en ai fait apparaître un et alors à la place de dix, il était écrit que neuf sur le paquet. Mais la nourriture se désagrège au bout de cinq minutes.

- Bon allons-y, dit Mathéo, on se retrouve ici dans deux heures.

Après deux heures de course chacun rejoins les autres au point de rendez-vous. Mathéo et Max en plus des couvertures et du matériel pour dormir avait aussi acheté des vêtements plus chauds et des gants pour Mathéo afin de cacher sa main de pierre. Jérôme et Rayan avaient pris du fond de teint, afin que si l'apparence de pierre arrive sur le visage de Mathéo qu'il ait le quoi de le cacher. Benjamin avait acheté assez de nourriture pour au moins deux semaines.

- Bon et maintenant, on fait quoi ? demanda Benjamin. On a la nourriture, le matériel de couchage et la pharmacie de secours. Mais on ne sait toujours pas où sont les cinq autres...

Toutes les têtes se tournèrent vers Mathéo en quête de réponses. Mais il ne savait pas tout était flou pour l'instant et à part le fait qu'il soit fatigué, inquiet, et qu'il s'en voulait de n'avoir rien dit à sa mère, ni sur son départ, ni sur son rêve et sa mission.

- On devrait dormir et nous partirons demain à la première heure. dit-il.

Ils choisirent de s'installer dans le parc dans le coin le plus couvert par les arbres pour le cas où il se mettrait à pleuvoir, ou s'il y avait une ronde de gardien durant la nuit.

- Dommage qu'aucun de nous n'ai le pouvoir du feu, dit Max.

Mathéo souris à sa remarque, se retourna dans son sac de couchage et sombra dans un sommeil agité.

Une flamme s'alluma dans l'espace noir et infini, bien que Mathéo distingue la flamme, celle-ci n'éclairait rien si bien qu'il ne voyait rien. Il était encore une fois suspendu dans le vide. La voix grave de la dernière fois retenti.

- Le prochain qu'il va trouver est le représentant du feu. Tu devrais envoyer le représentant de la terre des dragonars pour l'attendre et le tuer. Il doit se concentrer sur le gardien, les hommes-dragons ne sont plus une menace sans lui. S'il meurt il n'y a plus de gouverneur et alors la terre pourra sombrer dans le chaos et le désespoir et nous aurons le pouvoir. Est-ce clair ?

- Oui, mon maître, cela sera fait. répondit la voix aiguë.

Le rêve changea et Mathéo revit la fontaine mais cette fois ci la fontaine brillait d'une couleur rouge et orange semblable à un feu de cheminée. Il resta là pendant quelques minutes.

Puis vient la douleur, toujours au bras droit, mais cette fois-ci elle était remontée jusqu'à son épaule. On aurait dit que quelqu'un cherchait à lui arracher.

La douleur finit par le réveiller. Il regarda autour de lui, les autres étaient en train de dormir. Benjamin murmura dans son sommeil, avant de se retourner certainement pour chercher une position plus confortable sur le sol du parc.

Mathéo remonta la manche du pull qu'il avait enfilé pour avoir plus chaud durant la nuit. Le granit était remonté jusqu'à son épaule. Jérôme se redressa, Mathéo cacha vivement son épaule, il ne voulait pas que les autres s'inquiète pour lui. Mais s'était une fausse alerte, Jérôme se laissa retomber sur son sac de couchage. Mathéo regarda son portable, six heures, il lui restait encore quelques heures de sommeil avant le départ. Il se rallongea donc mais ne réussit pas à se rendormir : il savait où ils devaient aller pour trouver la prochaine personne, le représentant du dragon de feu.