Roy faisait le tour de la ville en voiture à la recherche du moindre signe de Riza. Il passa à côté d'une ruelle, quand quelque chose attira son attention, un éclat blond. Il pilla faisant crisser les freins et sortit en trombe de la voiture pour découvrir l'inquiétant spectacle. Etendue dans une flaque de sang, s'étant trainé depuis une ruelle jusqu'ici, il vit Riza, qui respirait faiblement. Il se précipita vers elle, la retourna à la hâte et plaça deux mains sur sa plaie à l'abdomen en tentant de la garder éveillée.
- Riza ! Riza !
Elle ouvrit difficilement les yeux et lui parla faiblement tandis qu'il la transportait jusqu'à sa voiture :
- Je l'ai eu... Je suis désolée... Je suis... vraiment... désolée... Roy...
Et elle s'évanouit. Il lui tapota alors la joue en tentant de la réveiller. Mais elle se contenta de marmonner, incapable de plus. Il ferma donc la portière en vitesse et se dirigea vers la place conducteur, avant de se stopper quand il le vit, l'homme en uniforme militaire, couché par terre dans la ruelle d'où venait Riza. Et alors, il comprit. C'était le tueur ! Le tueur était un membre de l'armée ! C'était un militaire qui s'en était pris à SA Riza ! Heureusement pour lui, le tueur était déjà mort car sinon, Roy se serait personnellement chargé de lui. Et cette fois-ci, la belle blonde n'aurait pas pu le retenir !
Il le laissa, décidant de contacter le centre militaire local avec sa radio, en même temps qu'il conduirait celle qu'il aimait à l'hôpital.
Elle fut rapidement prise en charge et Roy du attendre dans la salle d'attente.
Bientôt, quelques militaires le rejoignirent pour le tenir au courant. Ils s'étaient occupés de la scène de crime, et avait prévenu le bureau de Central. Au même moment, plusieurs militaires étaient partis fouiller l'appartement du suspect. Ils ne tardèrent pas à trouver des preuves irréfutables de ses crimes, et entre autres, les parties de corps manquantes des précédentes victimes.
Ainsi, l'affaire serait bientôt classée.
Dix minutes plus tard, la mère et la sœur de la blessée, qui avaient été prévenues par des militaires, arrivèrent à l'hôpital, complètement paniquées. Malgré l'inquiétude qui lui tordait le ventre, et l'envie de se laisser aller au désespoir, Roy les rejoignit.
- Madame Hawkeye ?
- Monsieur Mustang ! Comment va Riza ? Le savez-vous ?
- Elle est encore en chirurgie, je n'ai pas plus de nouvelles...
- Oh mon dieu...
Et la mère de famille s'effondra sur une chaise, tandis que sa fille lui frottait le dos, ses yeux tout aussi bouleversés que ceux de sa mère. Le Général décida alors de tenter de les rassurer, et de tenter de se rassurer par la même occasion.
- Elle ne mourra pas ! Pas maintenant ! Votre fille est une battante ! Je suis sûr qu'elle ferra tout son possible pour rester en vie !
Incapable de prononcer un mot, des larmes coulant sur son visage, la mère hocha la tête. Oh oui, elle le savait mieux que personne ! Ça fille était une dure-à-cuire ! Elle avait traversé de nombreuses choses, et elle se relevait tout le temps ! Pour ceux qu'elle aimait, pour ceux qu'elle devait protéger !
Roy s'éloigna alors un peu, et Mélina le suivit.
- Merci, souffla-t-elle.
- Vous ne devriez pas me remercier ! C'est à cause de moi si elle est ici ! C'est parce que j'ai échoué à la protéger ! Je l'ai perdue de vue juste quelques minutes et...
- Connaissant ma sœur, elle l'a fait exprès. Elle a dû pressentir le danger, et s'éloigner pour ne mettre personne d'autre en danger.
Le militaire eut un sourire triste. Oui, ça lui ressemblait bien... Elle faisait toujours son maximum pour protéger les autres, comme si sa vie avait moins d'importance que celle des autres, et c'est d'autant plus pour ça qu'il s'en voulait. Après toutes ses fois où elle l'avait protégé, au péril de sa vie, lui en avait été incapable...
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Une démission qui change tout
FanfictionRiza ne supporte plus d'être aux côtés de Roy tout en restant invisible à ses yeux. Elle décide donc de démissionner et part vivre loin de Central, dans la grande demeure familiale. Est-ce suffisant pour faire réagir Mustang ? Et que ce passe-t-il s...