Désir, 1e partie

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Max venait de terminer de me raconter comment tout avait commencé.
Son récit était excitant et captivant. Même si il faisait un peu tard je voulais en entendre davantage.

- Après ?! Il s'est passé quoi ?

- Du calme, je vais pas tout te raconter un seul nuit, c'est même pas possible. En plus tu m'as demandé comment cela a commencé et c'est ce que je viens de te raconter.

- Ne triche pas stp.

- C'est pas le cas, je t'ai juste pris au mot, tu t'es engagé pour une histoire, pas pour toutes les histoires.

- T'es un être pervert, un horrible manipulateur, tu m'as piégé.

Il se mit à rigoler de satisfaction.
Néanmoins, le connaissant bien, je m'attendais à un retournement de situation de ce genre.

- Comment faire pour entendre la suite ainsi que toutes les autres "histoires".

- C'est simple, de la même façon que t'as fait pour avoir eu le droit d'entendre ce récit. Mais chaque chose en son temps, arrêtons nous là pour aujourd'hui.

- Comment ça ?

- T'as dit que t'es là pour trois semaines, non ?!

- Oui.

- Bah voilà, vu que ton séjour est un peu naze, on peut y remédier ensemble, je te propose de nous rencontrer souvent, ainsi à chaque occasion, t'auras droit à un ou deux chapitres.

- Ok ça me va, t'as vraiment une de vie de ouf, toi, j'ai encore du mal à y croire.

- Je te le fais pas dire. Bon je pense que c'est le moment pour toi de d'aquitter de notre engagement. Me dit-il avec un sourire narquois.

- Quoi ?! tout de suite, là ?

- Oui

- Ok, vas-y balance, qu'est ce que je dois faire ?!
J'avoue que j'étais un peu stressée car je m'attendais pas à ce qu'il utilise son "joker" dés maintenant.

- C'est très simple, tu vas juste relever un défi.

Je tremblais comme une brindille, j'avais la frousse au ventre.

- Je suis à l'écoute.

Il farfouille dans sa poche et y sort un petit objet, avant de me dire:

-voici la première partie de ton défi, je veux que tu enlèves, làw ton pantalon et ta culotte. Me dit-il calmement.

J'étais brièvement choqué mais pas assez surpris car faut l'avouer intérieurement dès l'instant où je lui ai dis que je ferais tout ce qu'il voudra, j'avais envie qu'il me propose un truc cochon et indécent, mais c'était quand même choquant.

- putain, t'es sérieux là ? Ici ! Mais t'es réellement dément.

- t'as le droit de refuser, mais bon, ça aurait été une expérience extraordinaire pour toi, aussi tu passeras pour une menteuse à mes yeux et tu perdras à jamais ma confiance, en déshonorant ton engagement.

- arrête avec la psychologie inversée, pour me faire culpabiliser, tu te rends compte de ce que tu me demandes, c'est pas rien, en plus on est dans un espace public, je te rapelle, c'est totalement absurde et vraiment très osé de ta part.

Il se mit à rire comme si c'était pas très grave avant de dire:

- bon tant pis alors, tu sais pas tout ce que tu rates, en plus j'avais prévu une surprise si jamais tu réussissais le défi.

Je me mis à réfléchir un moment, en vérifiant les alentours, malgré les lampadaires des "2 voies" nous étions dans endroit pas très éclairé et il n'y avait que très peu de monde, je portais un pull en tricot en guise de haut, assez long pour arriver jusqu'à mes cuisses.

Je commença à défaire mon pantalon, en essayant au maximum de pas me faire remarquer. Il m'a fallu réaliser tout un prouesse pour l'enlever, je le plia soigneusement et le posa sur mes cuisses. Pendant l'exécution de son désir, il était calme et tranquille, la tête reposée sur l'accodoir, les yeux rivés vers les étoiles, peinard.

- dis c'est vraiment nécéssaire pour la culotte, lui demandais-je la voix un peu tremblante.

Il me tendit l'objet qu'il avait sorti de sa poche.

- Oui, faudra que tu mettes ça, c'est un autre jouet tout comme les boules geisha.

- Et tu te promènes toujours avec tes "jouets", t'es un sale pervert est-ce que tu sais ça ?

En guise de réponse il souria et me fit un clin d'œil.
Je pris l'objet. Contrairement aux boules geisha, qu'il m'avait donné au sex-shop cet article était différente, elle est de forme cylindrique, la taille d'un pouce d'homme, assez épais, terminé par une ficelle au bout, comme un tampon, donc je compris naturellement comment devait se faire la mis en place. Alors je l'enleva ma culotte et je poursuivi le défi.

Il se mit applaudir, un peu trop fort d'ailleurs, ce qui me mit dans l'ambarras et me terrorisa car quelques curieux jetèrent un coup d'oeil vers notre direction, mais la façon dont je m'étais assis, courbé, les avant bras sur mes genoux, en plus de la faible luminosité, ne leur permettaient pas de distinguer quoi que ce soit.

- max, ça va trop loin, soit sérieux quand même, tu veux nous faire remarquer, ne mesures tu pas la gravité de que je suis entrain de faire, c'est hyper risqué ?

- justement, c'est le but, faire face aux risques et ce qui t'attend va beaucoup plus ....

Il ne continua pas phrase car il ne nous trouva sans doute pas un adjectif pour exprimer ce qu'il veut dire.

- bon voici la deuxième étape, tu vois cette immeuble là-bas. Dit-il en désignant du doigt un immeuble un peu éloigné de notre position.

Juste en voyant, la direction pointée par son doigt je compris où il voulait en venir, et je commençais à paniquer davantage.

- C'est pas une propriété totalement privée vu que c'est des appartements, différentes familles y logent. L'immeuble est assez grand pour que tous les locataires se connaissent ou puissent distinguer qui y réside ou pas. En plus il n'y pas de gardiennage.
Tu vas y aller, je serai en retraite en marchant derrière toi, une fois arrivée dans le hall tu te débarrasses de ton haut et de ton soutien gorge, puis tu prends les escaliers jusqu'à la terrasse.

J'étais déjà assez choqué et humilié par son petit jeu, qui devenait de plus en plus désagréable, mais là il venait d'enfoncer le clou beaucoup trop loin.

Sur un ton honteux, vexé, enlarmé et dégouté je luis dis:

- J'arrête, je pense que tu devrais rentrer, c'était pas une bonne idée de nous revoir...
J'avais pas terminé de parler que je commençais à pleurer.

Puis je sentis deux mains assez chaleureuses sur mes joues, il me dit :

- Ok excuse-moi, c'est allé un peu trop loin, mon intention n'est pas de t'humilier ou de te faire mal, jamais je n'oserai te faire subir quelque chose d'insultente, je voulais te faire découvrir quelque chose de sensationnelle et d'exquise, une expérience inouïe. La méthode peut-être vu comme abominable ou vicieuse mais la finalité justifie toujours les moyens. J'accepte le fait que mes méthodes soient incompris, absurdes et intolérables du point de vu des autres personnes. Je te pris de m'excuser très sincèrement.

Le résultat justifie toujours les méthodes, cette phrase a toujours était sa citation préférée.

Toujours mon visage maintenu dans par ses douces mains, je me ressaisis, je leva mes yeux vers lui et lui dit:

- J'ai une confiance sans faille en toi, depuis toujours, j'espère que jamais tu ne me le feras regretté.

- Jamais, repondit-il.

Alors brusquement je me leva du banc, en prenant soin de bien tirer le bas de mon pull vers mes cuisses et en le maintenant solidement de chaque côté.

Laissant Max derrière moi, je me dirige vers l'immeuble...
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Fin de chapitre
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Parcours d'un GigoloOù les histoires vivent. Découvrez maintenant