Après quelques heures de route, Steve se gara (enfin) dans une allée que je ne connaissais pas; et Natasha non plus, vu son expression. Nous approchons de la porte et Steve frappa.
-Où est-ce qu'on est ? Demandais-je.
-Tu vas voir. Me dit-il avec un fin sourire.
La porte s'ouvrit rapidement et un homme, que je reconnus aisément, se présenta à nous.
-Captain ? Dit-il surpris face à notre mauvais état.
-Sam, je suis vraiment désolé. Il faut qu'on se planque quelques temps.
-Tous ceux qu'on connait veulent nous tuer. Dis-je.
-Non pas tous. Répondit Sam en nous faisant entrer.
L'homme nous mena jusqu'à une chambre d'ami contenant une salle de bain. Je partis me doucher en première après avoir recousu mon bras, et me rhabille avec difficultés en raison de ma blessure. Je sortis de la salle de bain et ce fut au tour de Natasha de s'y rendre. Je pris la crème contre les blessures que Sam m'avait donné quelque temps après notre arrivée, abaisse les bretelles présentes sur mon épaule et tente de me masser. Seulement la douleur était si grande que j'eus un mal fou à atteindre certaines zones. Steve me voyant galérer s'approcha de moi, s'accroupit pour me faire face et me prit le tube des mains.
-Laisse moi faire Addy. Dit-il doucement en me regardant.
J'hoche la tête et tandis qu'il se relevait pour se mettre derrière moi, je décale mes cheveux encore mouillés sur mon autre épaule afin de lui faciliter la tâche. Le contact de ses mains froides sur mon épaule me fit serrer les dents. Il commença à étaler la crème du mieux qu'il le pouvait. Sentir ses doigts rouler contre ma peau sur certaines parties me fit lâcher quelque larmes.
-Il faut que tu te détentes sinon ce sera encore pire. Dit Steve en me voyant toute crispée, les mains tremblantes.
Je ne lui répondis pas, me contentant de faire un signe de tête. Je pris une grande inspiration et essaie de me détendre un peu plus. Au bout de quelques minutes, le supplice s'arrêta enfin, me libérant des envies meurtrières qui m'habitaient à l'encontre de ce pauvre Steve. Natasha sortit et le blond alla à la salle de bain. Je me mis ensuite dans un des fauteuils de la chambre, et me mis à réfléchir. Comment Zola pouvait-il savoir mon nom, alors que même l'orphelinat prétendait ne pas le connaître. Comment un membre d'Hydra pouvait-il être au courant ? Cela ne pouvait signifier qu'une seule chose. Hydra avait fourré son nez dans les affaires de l'orphelinat.
-Qu'est-ce qu'il t'arrive ? Me demanda Natasha, alors que Steve sortit de la salle de bain.
-Rien, enfin...C'est juste que j'essaie de comprendre comment un membre d'Hydra peut savoir mon nom alors que moi-même je ne le connaissais pas jusqu'à maintenant. Personne ne le connaissait en tout cas, enfin c'est ce que je croyais. Dis-je perdue en fixant le sol. Dès que je suis arrivée à New-York, quand j'étais petite, je n'ai jamais cessé de penser à l'idée que je ne saurais jamais la vérité. Que je ne saurais jamais qui était ma famille, qui j'étais réellement. Et ces derniers temps, depuis que je vous avais tous rencontré à vrai dire, je m'étais faite à l'idée. Peut-être parce qu'en réalité, vous étiez devenus ma famille ? J'en sais rien. Et Zola débarque, avec des informations que je recherche depuis des années. Je...Je ne sais plus quoi penser à vrai dire.
-Quand j'étais au KGB, je pensais pouvoir penser par moi-même. Je pensais rendre service à l'Etat, alors que je n'étais qu'une espionne surentraînée qui faisait le sale boulot. Alors quand j'ai intégré le Shield, j'ai cru que j'allais me racheter une conduite. Mais je crois que, j'ai troqué le KGB contre Hydra. Je croyais savoir au service de qui je mentais mais, je... j'étais dans une grande confusion apparemment. Malgré tout ça, je sais qu'il ne m'enlèveront pas mon identité. Et ce dont je suis sure, c'est que toi, tu es une Stark. Le reste n'est pas important.
VOUS LISEZ
L'orphelin russe
Fiksi PenggemarLorsque Addy, une orpheline russe, a été adoptée par Tony Stark, une vie pleine de bonheur et de sécurité était censée lui ouvrir les bras. Mais le destin lui a réservé un tout autre avenir. Un jour, alors qu'elle se baladait dans les rues de New-Yo...