𝘋𝘦𝘷𝘪𝘰𝘶𝘴. Un nom synonyme de danger, de désir, et de décadence. Le nom de celui qui lui a brisé le cœur. Livaï n'avait que dix-huit ans lorsque Eren Devious Jäger l'a tromper avec sa sœur. Cette expérience l'a détruit, et il s'est juré de ne p...
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✎ᝰ┆𝘌𝘳𝘦𝘯
Qu'est-ce que vingt mille dollars ? Est-ce beaucoup d'argent ? Une sommes raisonnable ? Un si petit montant que c'est l'équivalent de rien du tout ? Tout dépend à qui on pose la question. Pour moi, vingt mille dollars représentaient à peine de l'argent de poche. Ça n'avait aucune incidence sur ma vie. Contrairement à la croyance populaire, ce n'étais pas parce que papa-maman gonflaient mon compte en banque. Les gens pensaient que j'étais un gosse de riche et je ne l'ai contredisais pas, parce que franchement.... qu'est-ce qu'on en avait à foutre ?
La réalité, c'était que mes parents m'avaient envoyé à Harvard et qu'ils avaient l'argent pour mon investissement de départ dans Fiscal Heights Holdings, la société que j'avais fondée avec trois de mes meilleurs amie, Connie, Armin et Jean. Ils m'avaient aussi énormément soutenue sur le plan psychologique. En revanche, je n'en devais qu'à moi-même le faite d'avoir plus de fric que j'aurais du dépenser à l'âge tendre de vingt-neuf ans. À moi-même et à ma jugeote. À moi-même et à ma force de persuasion. À moi-même et à mon don pour les chiffres. Par conséquent, le manque d'argent n'étais clairement pas là raison pour laquelle je trouvais ça tellement difficile d'appuyer sur le bouton « valider la transaction » et de lui transférer vingt mille dollars.
Je ne voulais pas que Nina ait cet argent. Je ne voulais pas qu'elle soit heureuse. Alors quoi ? Est-ce que je voulais qu'elle échoue ? Qu'elle reste pauvre, perdue et dépressive ? Est-ce que je voulais me venger parce qu'elle s'était comportée comme la pire salopes avec moi ? Et si c'était le cas, est-ce que ça faisait de moi une mauvaise personne ? Je ne pensais pas l'être. Bien sûr j'étais perturbé et instable. Alors est-ce que j'aimerais que ma futur fille sorte avec quelqu'un comme moi ? Certainement pas. Je pouvais repérer les mec de mon genre à des kilomètres. Mais je n'étais pas foncièrement diabolique non plus. Je le savais parce que j'avais grandi avec Vicious et que lui l'était. On ne sortait pas du même moule. J'aidais les personnes âgés à traverser la rue, je portais leurs sacs de courses jusqu'à leur voiture même si ça me faisait arriver en retard à une réunion importante. Je n'induisais jamais mes coups d'un soir en erreur. J'étais poli (pas seulement par obligation mais aussi de nature), je votais, je mettais mon clignotant, je ne blessais jamais, jamais les gens intentionnellement, et ça faisait cinq ans que je sponsorisais un enfant africain. On s'écrivait même de temps en temps des lettres. (Kanembiri et moi étions tout les deux d'accord pour dire que Scarlett Johansson était un vrai canon et que l'équipe de Manchester United craignait grave. Car pour certaines choses, il existait tout simplement un consensus international.)
Par conséquent, pouvais-je honnêtement dire que j'étais une mauvaise personne ? Non. J'adorais les gens. J'adorais encore plus coucher avec les gens. J'étais le plus sociable et le plus ouvert de tous mes amis. Et c'était précisément pour ça que cette situation me déplaisait autant.
