𝙘𝙝𝙖𝙥𝙞𝙩𝙧𝙚 𝙤𝙣𝙯𝙚

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✎ᝰ┆𝘓𝘪𝘷𝘢ï

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✎ᝰ┆𝘓𝘪𝘷𝘢ï

𝗤𝘂'𝗲𝘀𝘁-𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗶 𝘁𝗲 𝗳𝗮𝗶𝘁 𝘁𝗲 𝘀𝗲𝗻𝘁𝗶𝗿 𝘃𝗶𝘃𝗮𝗻𝘁 ?
𝘊𝘰𝘶𝘳𝘪𝘳 𝘱𝘪𝘦𝘥 𝘯𝘶𝘴. 𝘚𝘦𝘯𝘵𝘪𝘳 𝘭𝘦𝘴 𝘣𝘳𝘢𝘯𝘤𝘩𝘦𝘴 𝘮𝘦 𝘧𝘰𝘶𝘦𝘵𝘵𝘦𝘳 𝘭𝘦 𝘷𝘪𝘴𝘢𝘨𝘦, 𝘭𝘦 𝘵𝘰𝘳𝘴𝘦, 𝘭𝘦𝘴 𝘱𝘪𝘦𝘥𝘴. 𝘔𝘦 𝘧𝘢𝘪𝘳𝘦 𝘮𝘢𝘭. 𝘈𝘷𝘰𝘪𝘳 𝘮𝘢𝘭. 𝘛𝘦𝘯𝘵𝘦𝘳 𝘮𝘢 𝘤𝘩𝘢𝘯𝘤𝘦.

Eren vint me chercher au volant d'un vieux pick-up rouge version longue. Je n'avais pas la moindre idée d'ou il avait dégoté un truc pareil mais à ce stade, j'aurai été près à grimper dans une fourgonnette pleine d'inconnus cagoulés m'offrant des bonbons suspects. J'étais prêt à tout tant que ça me permettais de m'éloigner d'ici. Je ne prévoyais pas de me défouler ce soir, du moins en théorie. Je voulais simplement m'accorder quelques moments paisible et respirer tranquillement sans être critiqué.

À la minute où Eren s'arrêta devant le portail du manoir, je le rejoignis à grandes enjambée. Je grimpais d'un bond sur le siège passager et attachai ma ceinture.
Je ne ressemblai à rien dans mon short gris et mon t-shirt blanc large (le t-shirt de l'association des pédiatres que Farlan avait eu à une convention un peu plus tôt cette année), et mes cheveux en bataille toujours aussi lisse mais avec de légère boucle, on devinait facilement le vol de cinq heures et la sieste agitée que j'avais enchaînés.

- Démarre, ordonnai-je en regardant droit devant moi.

Je ne savais pas encore très bien comment Eren « Queutard » Jaeger était devenu mon sauveur, ni ce que ça disait de ma situation.
Je ne voulais pas le regarder et prendre le risque de lui dévoiler ce que renfermait mon regard, car s'il se révélait capable de décrypter ces sentiment, alors il verrait tout. Toute l'affreuse vérité.
Il ne me demanda pas où on allait. Simplement, il sortit une bouteille de Jim Beam et dit :

- Baisse ta vitre. Je vais mettre de la musique.
Pour une fois, j'étais limite content qu'il soit limite alcoolique. Je m'emparai de la bouteille à la seconde où elle apparut dans mon champ de vision.

- Santé, dis-je en levant la bouteille avant de prendre une généreuse gorgée.

On tourna dans Todos Santos pendant une heure. On traversa Liberty Park, on longea All Saints High et aussi la marina et ses lumières qui attiraient les touristes du monde entier. Le vent charger d'iode me fouettait le visage et m'apportait un peu de réconfort. Je continuai à boire, bercer par la radio pirate qui diffusait des chansons d'amour tristes en espagnol. Je ne comprenait pas le moindre mot de ce qu'elles racontaient mais elles m'émouvaient quand même. Pendant le trajet, je tentais de réguler les battements de mon cœur et de me convaincre que tout allait bien.

 𝘿𝙚𝙫𝙞𝙤𝙪𝙨 | 𝙴𝚛𝚎𝚛𝚒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant