𝙘𝙝𝙖𝙥𝙞𝙩𝙧𝙚 𝙙𝙞𝙭

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✎ᝰ┆𝘓𝘪𝘷𝘢ï

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✎ᝰ┆𝘓𝘪𝘷𝘢ï

𝗤𝘂'𝗲𝘀𝘁-𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗶 𝘁𝗲 𝗳𝗮𝗶𝘁 𝘁𝗲 𝘀𝗲𝗻𝘁𝗶𝗿 𝘃𝗶𝘃𝗮𝗻𝘁 ?
𝘑𝘰𝘶𝘦𝘳 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘶𝘯 𝘧𝘦𝘶 𝘥𝘪𝘧𝘧é𝘳𝘦𝘯𝘵. 𝘍𝘢𝘪𝘳𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘦𝘳𝘳𝘦𝘶𝘳𝘴. 𝘓𝘦𝘴 𝘳𝘦𝘤𝘰𝘯𝘯𝘢î𝘵𝘳𝘦. 𝘔𝘦 𝘳𝘦𝘤𝘰𝘯𝘯𝘢î𝘵𝘳𝘦. 𝘗𝘳𝘦𝘯𝘥𝘳𝘦 𝘤𝘦 𝘲𝘶𝘦 𝘫𝘦 𝘷𝘦𝘶𝘹 𝘦𝘵 𝘱𝘳é𝘵𝘦𝘯𝘥𝘳𝘦 𝘲𝘶𝘦 ç𝘢 𝘮'𝘢𝘱𝘱𝘢𝘳𝘵𝘪𝘦𝘯𝘵. 𝘔ê𝘮𝘦 𝘴𝘪 𝘫𝘦 𝘴𝘢𝘪𝘴 𝘲𝘶𝘦 𝘤'𝘦𝘴𝘵 𝘪𝘮𝘱𝘰𝘴𝘴𝘪𝘣𝘭𝘦.

On devrait torturer les prisonniers de guerre en les envoyant chez mes parents. C'était la conclusion à laquelle j'étais arrivée après avoir passé huit heures en compagnie de papa et maman.
J'étais un dur à cuire. Vivre avec une maladie chronique et mortelle vous rendait plus résistant. Un peu comme la base de vernie transparent que personne ne voit. Alors autant dire que ça me prit par surprise quand je constatai que j'étais au bord des larmes.
Comme je n'avais pas de voiture, je me retrouvais assis sur les marches du perron du manoir à attendre que Eren vienne me chercher, la tête entre les genoux.
Je repassais les événements du dîner en boucle dans ma tête et les larmes continuaient de menacer de couler. On étais tous assis autour de la table, servis par le personnel de Vicious, à nous gaver de vin blanc et d'huîtres de Coffin Bay venues d'Australie (apparement, les huîtres américaines ne faisaient plus l'affaire maintenant que mes parents étaient riches par association) tout en discutant des derniers détails concernant l'organisation du mariage. Tout était plus ou moins tolérable. . . Jusqu'à ce que ça ne le soit plus.

- Bon, je pense que le moment est venu d'arrêter de tourner autour du pot .
Mon père posa son verre de vin sur la table et riva son regard au mien.

- Quand est-ce que tu prévois de revenir ici Livaï ? On étais ravis de te soutenir quand tu a voulu explorer New York. Tu étais jeune et tu avais besoin d'aventure, mais il est temps de passer à autre chose à présent. Tu n'es plus un enfant et ta sœur n'est plus là pour te tenir la main.

- Papa, Livaï est un homme. Tu ne peux pas lui dire ce qu'il a à faire, interféra Mikasa.

Sa voix douce eut l'effet d'un baume apaisant sur mes nerfs sérieusement à vif. Notre mère soupira au milieu des bruits de couvert qui s'entrechoquaient. Je m'humectai les lèvres, trop surpris pour trouver quoi que ce soit à dire.

- Vous êtes tout le temps sur son dos, papa. Livaï est un adulte.

- Il n'est pas comme toi, ma chérie. Il a toujours été un peu casse-cou. On aime notre Lili-puce comme il est mais les choses changent. Chaque année qui passe le rend un peu faible.

 𝘿𝙚𝙫𝙞𝙤𝙪𝙨 | 𝙴𝚛𝚎𝚛𝚒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant