-CHAPITRE XI-* A new dictatorship*

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Nous énumérons les morts. C'est pas simple, la chair se dissout. Et l'odeur est torride, j'ai retrouvée des femmes avec qui j'ai parlée, et qui m'ont appris à me battre et tirer.

« Je peux faire un tour dehors? L'odeur me soulève le cœur» je soumet

« Quelques minutes» je reçoit comme réponse

Je dévale les escalier en courant pour ne pas perdre du temps. Je repère dans ma course, une ombre emprunter les mêmes marches que moi et je n'ose pas me dérivée pour savoir qui c'est. Je continue ma route. Je fais claquer derrière moi les deux grandes portes vitrées pour marquer ma sortie. Un vent frais et doux parcourt mes narines.

Quel bonheur...!

J'arpente les statues fixées, elles sont blanches, agencées de quatre grandes colonnes cylindriques, elles paraissent solides. J'ascensionne pour arriver toute en haut. La vue est imprenable sur toute la ville. Je constate que les affiches montrant les président et les gouvernement n'est plus visibles, je relâche les yeux sur des cendres avec encore quelques bouts de papier vrillent en fonction du temps. Une voix me surprend:

« J'en peu plus de voir tout ses morts»

Je me tourne pour voir de qui viens la voix, et je me prend dans son regard.

« Ho Tobias, tu m'as fait peur » détaille je

« Ho excuse moi mais je voulais te montrer quelque chose» me déclare t-il

Je n'ai pas le temps de répondre qu'il m'agrippe par la manche, me pousse vers un bâtiment inerte.

« Tu m'emmène ou?» implore je

« SURPRISE ! » me cache t-il

Sans un mot, je le suis pas à pas. Nous regagnons une bâtisse avant de traverser le pas de la porte je hausse les yeux au ciel et vois un câble relié entre deux bâtiment.

« Tu viens» accentue t-il

« Oui » redis je en lâchant des yeux se câble

Il me pris la main droite pour m'emmener vers les escalier, il fait si froid mais la chaleur de son corps me réchauffe. Je sens son parfum, et cela me rassure. Ses doigts s'entourent autours de ma taille. Puis d'un coup, mes pieds quittent le sol pour se retrouver dans ses bras.

« Ça va, je ne suis pas trop lourde ? je me tourmente

« Mais t'inquiète t'es pas lourde, en plus je suis trop muscler» me taquine t-il

Pour lui convaincre que je suis d'accord, je lâche un petit rire mignon et un petit sourire en coin. Il réagit aussitôt par le même sourire- qui me fait fondre-.

« Je sais que tu aimes bien la hauteur, mais avant faut que je te révèle quelque chose d'important» attaque t-il

« Je suis toute ouïe» succède je

« Ma mère c'est ... » bute Tobias, le rouge lui afflue aux joues

« Agnès» j'affirme

« J'aurai du te le dire avant, je suis encore désolé» éclairci t-il

« Tu n'as pas à t'en prendre à toi même, c'est ta vie pas la mienne, arrête de te la gâcher avec ses questions idiotes, s'il te plait, t'es pas obligé de tout me dire»

Il se contente de passer son bras autours de mes épaules. J'ajuste ma tête sur torse, et fini par soupir. Puis se dresse et il me ramasse par terre et m'accompagne vers le toit. Le courant d'air me frappe de pleins fouet. Tobias se positionne devant moi. Ses cheveux mis long ondulent au vent. Je dépasse ma tête pour pouvoir un minimum voir le paysage. C'EST MAGNIFIQUE. Le ciel est drapé d'étoiles qui miroitent sur les grattes-ciels. Il émerge de son sac noir, une serviette couverte de carreaux. Tobias la remue pour l'installer sur la terrasse. Une heure plus tard, le vent est de plus en plus fort, nous décidions finalement de rentrer.

FOR FREEDOM-TOME 1 ( EN CORRECTION )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant