Elphèse

Chapitre 11

Juste parce que ça me fait vraiment rire, je vous partage un petit quelque chose. Il faut savoir que j'ai toujours des petites idées d'histoires qui me viennent (comme tout le monde) je ne m'en occupe jamais, je me contente de les noter car je sais que je déteste gérer trop d'histoires en même temps, j'ai besoin d'en être complètement imprégnée. Bref. Et donc je note tout sur mon tel.

Je suis allée fouiller là-dedans, par curiosité, et je suis tombée sur des choses que même moi je ne comprends pas : « Deux races différentes. Un va chez l'autre pour bébé. Ils s'occupent pas de lui. Un va faire. A la fin lui propose de rester. »
Voilà. Je vous laisse méditer là-dessus.

D'ailleurs, (rien à voir), demain c'est le 19 mai, il y a les résultats parcourus, j'ai deux questions à ce sujet ! Déjà, est ce que certains connaissent l'heure de l'annonce des résultats ? Et puis surtout, les concernés, qu'est ce que vous avez demandé, qu'est ce que vous espérez avoir ? 😊
Ah et je suis contente que vous en appreniez plus sur ce monde dans ce chapitre !
C'est tout pour moi ! Bonne lecture, plein de bisous !

Après notre passage à l'atelier de Ludvik, le noble prit la décision de m'emmener visiter les lieux qui l'éblouissaient.

Ainsi, il me fit déambuler dans les rues, me pointant du doigt les devantures des échoppes qui l'avaient toujours intrigué, les patios verdoyants qui se cachaient derrière de grandes portes aux motifs colorés et nous terminâmes la journée dans le dédale de couloirs du temple d'Achera qui s'élevait légèrement excentré, à l'est de la ville.

Erigé à la gloire des rois, les murs de l'enceinte étaient couverts de peintures extravagantes représentants les exploits guerriers des hommes de la cité et je me surpris à adorer voir ses yeux pétiller en les observant.

L'hôtel où siégeait généralement le roi camouflait l'entrée des souterrains qui s'étendaient tels des racines sous le sol poussiéreux d'Achera et qui avaient su protéger l'ensemble de la population lors des grandes attaques de l'ère sombre.

Le savant m'avait raconté ces histoires. On disait que c'était la raison pour laquelle cette guerre avait été appelée l'ère sombre. Comme un hommage à ces peuples qui avaient vécu plusieurs années reclus sous terre, cachés dans l'obscurité.

Y penser m'avait toujours fait frissonner. Je ne m'imaginais pas être enfermé aussi longtemps en compagnie d'autres individus dans des lieux aussi étriqués.

Il m'avait conté la famine, l'insalubrité, le chaos, et à en croire l'état dans lequel les souterrains avaient été retrouvés, le champ de bataille n'avait pas été le seul à accueillir des tueries.

-A quoi songes-tu ma nymphe ?

Allongé sur le lit, enroulé dans une des couvertures molletonnées, je me tournai vers Elphèse qui sortait du bain, ses longues mèches goutant sur le sol.

Je n'étais pas habitué à la vie en communauté. Cacher ma nature de nymphe ne m'avait pas empêché d'être aussi isolé que mes congénères et vivre aux côtés de quelqu'un était nouveau pour moi.

Ainsi, je l'observai avec surprise se sécher, enfiler une tunique ample et s'asseoir pas loin de moi.

Je ne réalisais pas que j'allais à présent partager mon quotidien avec lui.

Les joues de mon prince se colorèrent sous mon regard et il se racla la gorge en regardant ailleurs, n'osant pas m'affronter.

Sa question me revint en mémoire et je rompis le silence.

-Je pensais à l'ère sombre.

Ses yeux se baissèrent et il afficha un air coupable.

-Tu as été rudement touché par cette période.