10. Sunset

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Heyy !
Je voulais sincèrement m'excuser pour mon manque de chapitre. J'ai repris mes études et j'ai pas trouvé le temps pour continuer...
Mais je compte me rattraper sur un chapitre qui fait des ravages sur les hormones...
Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture !
PS : cette photo, je l'ai prise à San Diego et non à Houston.
Kiss kiss ✌︎︎

PDV Gemma :

Quand on fut sorti de ce restaurant qui était maintenant bondé, j'avais soudain envie d'être dans ma bulle ; c'est à dire l'eau, la mer. Je voulais également ne plus avoir une musique à faire saigner les oreilles et devoir crier pour se comprendre.

Il accepta en me souriant. Enfaite, il n'était pas si insupportable que ça. J'avais même hâte de ces vacances ! Il me montra quelques coins de la ville, pour pas que je sois paumée si je me retrouvais seule, un jour ici.
J'avais pu voir une université, celle de Rhys. Elle était immense, gigantesque. Il y a avait un grand portail et on pouvait voir à travers les barreaux, un long chemin menant à un rond point et un parking. J'avais oublié qu'au USA, on pouvait avoir notre permis à 16 ans : un âge totalement fou et irréfléchie. Rhys devait donc avoir une voiture... et derrière les peu de voitures qu'il y avait, un immense bâtiment d'un style un peu romain (oui romain, les bâtisses étaient d'une couleur beige, est il y avait à l'entrée 2 grands poteaux (je sais pas comment on dis ça)).

Il me montra aussi un autre édifice qui était quand à lui, ouvert à tout publics. Il me prit ma main et m'entraîna vers la porte. Elle était étrangement ouverte et je vis un panneau. Malgré mon peu de niveau en anglais, je sus comprendre :
"Open 24 hours a day"
A l'intérieur, c'était juste époustouflant. Vous savez dans la belle et la bête, la bibliothèque où Belle est émerveillée, bah je suis Belle en ce moment. Je suis hypnotisée par le nombre de livres qui se trouvent sur ces grandes étagèrent, touchant le plafond. Des échelles s'y tenaient. J'avais soudain envie de camper ici le reste des vacances...
Rhys se tourna vers moi et quand il vit l'extase dans mes yeux, il rougit. Hum, lui rougir ? Il me surprendra toujours celui là.

Il me promit qu'on y retourna un de ces quatre, car c'était pas dans le programme de ce soir...

Après être sortis de ce lieu incroyable, il m'emmena dans un petit marché. Il y avait bizarrement quasi personne : ce fut donc facile de marcher sans se faire embrasser par un inconnu. ^^

On marcha dans le silence jusqu'à arriver dans une petite ruelle. Le mutisme n'était pas dérangeant, il était plus anodin. On était juste là, à marcher à quelques centimètres l'un de l'autre. On pourrait penser qu'on est un couple... oula enlève cette idée de ta tête tout de suite !

Arrivés à la fin de ce quartier on tourna à droite et je fus subjuguée par le magnifique couchée du soleil : il traversait un palmier devant nous.
En Allemagne, les rares couchées du soleil qu'on avait, sont majoritairement après une grande tempête ou pendant un froid glacial (à vrai dire, ces temps-là arrivaient très souvent).

Après avoir atteint le fameux palmier, la première chose que je fis, fut de sortir mon téléphone de mon petit sac, pour ensuite appuyer sur l'appareil photo. Je le mis en mode selfie et pivotai vers Rhys, qui me regardait, incrédule. Il n'eut pas le temps de répliquer car il fut interrompu par mon doigt sur sa bouche après un chut. Il se tut direct. Je levai mon téléphone jusqu'à notre hauteur, de façon qu'on voit Rhys, le palmier, le couchée du soleil et moi. Je souris en disant :
- Smile !
"clic"
Je regardai la photo et, étant satisfaite, je la publiai sur Instagram en écrivant "my new boyfriend." Mon but ? Vouloir montrer à toute mon école que je les ai oubliés et les rendre jalouses...

J'éteignis mon téléphone et le rangea dans ma sacoche, espérant qu'il n'aie pas vu ce que j'avais écrit sur la description de ma nouvelle publication. Rhys suivait tout mes faits et gestes du regard. Je ne voulais pas lui expliquer la raison de cette photo, ni pourquoi j'avais posé une main sur son épaule. Pourquoi j'ai fait ça d'ailleurs ?
Avant qu'il ne réplique, je le pris par la main et sauta par dessus un petit muret. J'atterris sur du sable. Il était froid. Bien sûr qu'il était froid, le soleil disparaissait petit à petit. Là, le silence était gênant... il fallait que j'intervienne avant qu'il ne parle de la photo... J'allai sur l'application multi-langues, mais il parla le premier :

- Tu aimes les crabes ?

- Qu-quoi ? Non pourquoi ??

- Pourtant ils allèrent de bien t'aimer...

Je détournai mon regard de ses magnifiques yeux bleus et regardai par terre...

- AAHhhhh ! Cassez-vous ! Bas-les pattes !!

Une seconde après, Rhys se tapait le meilleur fou rire de sa vie, quand à moi je dandinais des pieds pour les faire partir. Quand ils furent tous partis (quand je dis "ils" c'est parce qu'il y en avait une dizaine !), je voulus lui faire taire par un coup de coude mais ça empira ma situation. Je ne pus m'empêcher de le suivre dans son fou rire. On tomba sur le sable peu après. On entendait les bruits des vagues en arrière plan. C'est lui qui brisa le silence en activant le logo "oreille" de son téléphone :

- C'est toi ou moi qui avait fait sa demande en premier ?

- De quoi tu parles ?

- On se connait depuis quoi ? 1 jour, et on sort déjà ensemble ? C'est peut-être un peu tôt, ironisa-t-il.

- C'est pas ce que tu crois...

- Hum, j'ai le droit à une explication ?

- Je voulais juste faire semblant de montrer que je m'habituais à ce mode de vie.

- Faire semblant ? C'est pas le cas ? Dit-il en se mettant sur un coude.

Je regardai maintenant les étoiles qui étaient apparues il y a peu.

- Non, je n'arrive pas à m'y faire.

- Pourquoi ? C'est si différent ?

- Oui, tout est différent.

- Je vois pas quoi.

Je tournai la tête et me perdit dans ses prunelles. Il leva un sourcil, ce qui me fit reprendre conscience.

- Par exemple, la météo, la circulation,... ou même juste les bâtisses ! Dans mon quartier, les maisons sont tristes et les bordures moisies par le temps. Ici, tout est moderne et calculé.

Je replongeai mon regard dans le sien, ce que je n'aurai pas du faire car je dis quelque chose qui me ressemblait pas du tout :

- Mais surtout, la différence de l'Allemagne et ici sont les mecs... dis-je en me rapprochant dangereusement de sa bouche. Euhh qu'est-ce que tu fais là ? C'est ton premier baiser ! Enfin non techniquement, car il t'a été volé par un inconnu tout à l'heure...

Je m'attendais à ce qu'il me repousse mais au contraire, il mit une main sur ma joue et m'approcha de lui... je sentais mes joues se rosirent...
Il posa ses lèvres délicatement sur les miennes et ça m'électrocuta. Je sentais mon bas ventre chauffer et me chatouiller. Il accentua le baiser et, de son autre main, me replaça une mèche tombée de mon chignon fait à la va-vite.
J'ouvris mes lèvres et il enroula sa langue à la mienne. J'avais l'impression de fondre et de me transformer en flaque d'eau. Je sortis un petit gémissement à peine audible quand il me mordit ma lèvre inférieure. Ce moment était magique. Je mis une main dans ses cheveux et m'amusai à les enrouler autour de mes doigts. Il avait la chair de poule. Hum, parce qu'il faisait froid, ou c'était moi qui lui faisait de l'effet ? J'avais lu quelque chose disant qu'une main moite ou avoir la chair de poule, étaient les signes qu'on lui plaisait.

Je n'aurais jamais pensé que mon premier baiser serait aussi sensuel et intense. J'étendais au bahut les filles raconter leur premier baiser comme c'était magique et délicieux. Je me disais que c'était n'importe quoi. Je me remets un peu en question.

Soudain, un gargouillent s'entendit... Mon gargouillement ? Oh, mais qui peut être pire que moi ?

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