Chapitre 19

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Hey.
Avant de commencer, il faut que vous sachiez que là, je marche vers mon collège.
Il est 12h35 et mes cours commencent à 13h,donc je vais attendre 20 bonnes minutes.
Je prévois d'aller dans le parc à côté du collège pr écrire ce chapitre, car c'est le seul p*tain endroit où on peut être calme, donc en attendant que j'y arrive, je vais vous détailler absolument tout ce que je vois autour de moi, car je m'ennui, et j'arrive pas à me concentrer pr écrire ce Chapitre.

Commençons (si vous ne voulez pas savoir à quoi ressemble le MAGNIFIQUE chemin qui mène à mon collège, avancer jusqu'à la fin de l'écriture en gras)

Il y a une voiture grise qui fait vroum vroum sur la route.

Oh, un escalier.
Il y a des feuilles sur cet escalier.

Il y a des barre métallique ici.
Je me demande ce que les lycéens font avec quand on sort du collège.

Pardon.

C'est bon, je suis arrivé.
Bonne lecture !

ET MERDE.
Y a deux amoureux sur le banc (et malheureusement ce ne sont pas Finn et Jack), jpp m'asseoir.
J'écris ou mnt ?

Bon bah on va écrire le chapitre assise sur un muret du lycée hein.

Bref, bonne lecture, pour de vrai cette fois.

(toujours pdv Finn)

Les feuilles rouges tombent en tourbillonnant avant de s'écraser contre le sol.

Jack semble regarder chacune d'entre elle avec émerveillement.

C'est étrange.

Le bout de mes manches sont encore trempées par l'eau du lac, car j'ai eu la bonne idée de plonger ma main dedans, je ne sais pas vraiment pourquoi.
En fait, j'avais eu l'impression de voir tous les souvenirs (irréels) que j'avais avec Jack couler au fond de l'eau.
Je crois que j'avais essayé de les rattraper.

C'est fou ce que l'amour peut rendre bizarre, des fois.

Je relève la tête et vois un couple d'étudiant se dirige vers l'arrêt où nous sommes, ils prennent sûrement le même bus que nous.

Tout est extrêmement silencieux.

Le seul bruit que nous pouvons entendre est la légère brise automnale de Vancouver.

J'aimerais bien briser cette ambiance horriblement malaisante, mais comment ?
Qu'est ce que je peux dire ?

Alors que je regarde l'ombre des arbres danser sur le sol, j'entends le bus arriver au loin.

« Jack, c'est notre bus.
- Enfin ! » dit-il en montant.

Lui aussi a aussi l'air impatient de retourner chez moi.
C'est pas qu'on s'ennuie, non.
Mais le ciel commence à se couvrir, et ni un ni l'autre avions prit de menteau.

J'aime bien la pluie, et je sais que Jack aussi.

« C'est le ciel qui pleure. » m'avait il dit une fois sur le tournage de "it" .

J'aimerais bien qu'il m'écrive un poème d'amour, ce petit poète.

Mon amour envers lui est trop grand pour rester dans ma poitrine, il coule jusque dans mes os, je l'aime de toute mon âme.

Mais pourquoi diable suis-je débordant d'amour pour quelqu'un qui me voit comme son frère ?

Que dirait-il s'il le savait ?

« Il pleut.
- Oui. On mettra des vêtements secs quand on rentrera.
- Oui, ça me paraît évident,
rigole-t-il. »

Je regarde rapidement par la fenêtre du bus.
Ses roues déchirent brusquement la fine couche d'eau sur la route.

La pluie n'est pas très abondante, il pleuviote, mais connaissant le climat de Vancouver, je pense que ça va cesser puis recommencer cette nuit, mais en beaucoup plus fort.

Bilan: Ne surtout pas sortir cette nuit.

Soudain, je sens un poids sur mon épaule.
J'arrête de bouger pendant quelques secondes.

C'est très certainement Jack.
Au bout de quelques temps à sentir mon cœur battre la chamade, je tourne lentement la tête.

Mon meilleur ami à les yeux rivés sur son téléphone, et sa tête posée sur mon épaule.

Ça ne me déplaît pas, loin de là.

Le rouge me monte au joue lorsque je sens ses cheveux chatouiller mon cou.

J'essaye de faire partir mes pensées amoureuses -car je ne pense pas qu'il apprécierait ce que je pense à son sujet- mais en vain.

J'articule alors quelques mots pour briser le silence et essayer de m'intéresser à autre choses qu'à ses lèvres couleur "or rose" que je meurs d'envie de sceller aux miennes.

(NDA: J'ai du zoomé sur les lèvres de Jack sur une de ses photos pour avoir cette information donc respectez moi)

« Tu... Tu regarde quoi ?
- Rien d'intéressant, me répond-il en baissant son téléphone.
- Me cacherais-tu quelque chose Jackichouillinet ?
- Mais arrête avec tes surnoms on dirait Richie qui parle à Eddie !
- Merci pour l'inspiration.
Avec quel nom de pâtes rime ton prénom ?...
- Finn... rigole-t-il. »

Je lui souris, avant de reprendre.

« Tu n'as pas répondu à ma question.
- Non je ne te cache rien !
- Ah, c'est bon à savoir, mais est-ce la vérité ?
- Ouiiii !
- Tant mieux. J'aime pas que mon petit Jackichounetlouililou me mente. »

Il soupire, et commente son nouveau surnom.
Je dois avouer que, moi même, je ne sais pas comment j'ai fais pour prononcer un aussi long mot.

« Et on arrive quand ?
- Dans quelques arrêts.
- D'accord.
- T'as aimé l'endroit que je t'ai montré ?
- Oui. J'ai surtout aimé ta présence la bas.
- Oh.. Heu... Moi aussi... dis-je sans quoi savoir répondre.
- Je pense qu'on ne s'ai jamais confié autant de choses depuis très longtemps. »

Il me dit ces mots avec un sourire tendre, qui a l'air d'être sincère, mais avec une pointe de tristesse -ou peut-être de nostalgie- que je peux lire sur son visage.

« Oui... Je... Je crois aussi... »

Un long silence s'installe entre nous.

Seul le couple d'étudiants continue de parler, mais je ne m'interresse pas particulièrement à eux.

Je m'intéresse juste au beaux yeux de Jack.
Je reviens soudainement à la réalité et réalise que notre arrêt est dans une quatrentaine de seconde.

Après être descendus du bus, nous rentrons dans ma maison.
Je ne sais pas ce que l'on va faire le reste de la journée.

Il est impossible de sortir avec ce temps.
On va sûrement passer l'après midi à jouer aux jeux vidéos.

Ou peut-être que nous pouvons faire un live sur Instagram ?

Je laisserais Jack choisir.
A partir du moment où il est avec moi, tout me plaît.

Âme en peine [fack] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant