Âme en peine [fack]

Chapitre 25

Pdv Finn:

Je n'ai aucune envie de voir Jack s'en aller.
Je veux le garder dans mes bras et sentir son esprit valser avec le miens.

Il part tôt demain matin.
Mon frère a l'amabilité de nous enmèner à l'aéroport.

« Jack... Je t'aime... Je t'aime... Je t'aime et je t'aimerai toute ma vie... Ça va me faire bizarre, sans toi...
- Chhhhh... Pleure pas, Finn... Je t'en prie... Je n'aime pas quand tu
pleures.
- Je sais que tu pleures aussi, Jack... »

Jack est la seule personne qui peut le faire pleurer, que ce soit de joie, de tristesse ou de nostalgie.

Il dépose un baiser sur ma joue trempée, seul lui peut m'apaiser autant avec ce geste.

« Je t'aime. » me chuchote-il.

Il pose son oreille contre ma poitrine.

«Mon amour... Qu'est ce que tu fais ?...
- J'écoute les battements de
ton cœur. »
J

e souris niaisement à l'entente de ces mots.

Je pose mes mains sur sa tête et joue avec ses cheveux.

Ensemble, nous sommes comme deux enfants vivant dans un pays imaginaires, loin du malheur et de la tristesse dans ce monde.

Chaque jour, je me remémore la veille de l'été.

C'était un soir comme les autres sur le tournage de it, tous le monde était en dormit, j'errais comme une âme en peine, dehors, tout seul.
Je marchais sur le béton, pieds nus, habillé de mon ample pyjama gris.
Je n'arrivais pas à dormir, il fesait atrocement chaud.

La nuit était calme, silencieuse, d'un silence presque effrayant.

Mais j'entendis soudainement une porte de caravane s'ouvrir.
Je me cacha du mieux que je pouvais, en pensant que c'était Andy.
Mais lorsque je tourna la tête pour voir qui sortait à cette heure-ci, je vis juste un jeune ange qui essuyait ses joues (il avait sûrement pleurer) .

Jack Dylan grazer.

Je resta caché de longue minute.
Je crois qu'il observait le ciel.

Je m'approcha doucement de lui.

« J... Jack ? »

Il sursauta et se tourna vers moi.

« Finn ? Qu'est-ce que tu fais là ?
- Rien... Je n'arrivais pas à dormir... dis-je en m'asseyant à côté de lui.
- Moi non plus. »

Il avait l'air fatigué, extrêmement fatigué.
Il avait l'air d'avoir cherché le sommeil pendant des heures et des heures mais de ne jamais le trouver.
Nous nous regardions quelques temps, yeux dans les yeux, sans rien dire.
Mais je commença à lui parler car le silence devenait gênant.

Jack se tordait de rire à chacune de mes blagues, il avait l'air de rire sincèrement, et ça me procurait une étrange chaleur au cœur.
Pas de l'amour, non, pas encore, je venais à peine de le rencontrer: mais plutôt un bonheur indescriptible de rendre quelqu'un joyeux.
Cette douce mélodie à mes oreilles me détendait étrangement.

« J'aime bien ton rire.
- Je... Merci...
- Tu viens de Californie, c'est ça ?
- Oui... Et toi... Tu viens d'où ?
- De Vancouver, au Canada.
- Mais c'est loin !
- Oui, ça l'est. Mais ça vaut vraiment le coup de venir ici si c'est pour réaliser mon rêve.
- Oui... Ça vaut le coup. »