Vivre ou mourir ? La plupart des gens vous diront qu'ils veulent vivre ce qui n'était pas mon cas. Pourtant j'avais toutes les raisons d'être heureuse et de vouloir être en vie. J'avais survécu à un terrible cancer, j'avais une famille qui me souten...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
« Les larmes caressent les joues, tombent dans le vide » - N.O.S, sheita.
Avant de débuter votre lecture sachez que ce chapitre comporte une partie à caractère sexuel. Si certaines d'entre vous n'aiment pas ce genre d'écrit, on vous invite à la passer même s'il reste préférable de la lire. Bonne lecture !
Allongée sur le canapé, une légère couverture sur les jambes, j'écoute attentivement la fin de mon émission favorite sur les différentes cultures du monde qui passe sur la cinq.
— S'appuyant sur des remèdes bientôt tolérés à base de plantes est vitale pour la population rurale mais la prochaine génération de médecins ne pourra soigner ces patients que si le pays parvient à préserver l'extraordinaire richesse de ces plantes.....
Le générique de fin défile sous mes yeux accompagné des magnifiques paysages du pays qu'est l'Inde. Ensuite, la présentatrice réapparait sur l'écran et annonce un nouveau reportage à venir.
— Merci à tous d'être restés à nos côtés. Nous allons à présent commencer la deuxième partie de notre émission avec au sommaire un véritable polar médical, une affaire qui a mis en lumière une maladie longtemps ignorée. Vous en avez certainement entendu parler dans le battage médiatique autour de cette affection qui a été puissant ces dernières années et ce n'est évidemment pas dans le but d'améliorer le sort des patientes....
Lentement je me redresse, la bouche entre ouverte face aux mots que la présentatrice emploie, le regard perdu face aux images qui défilent sous mes yeux. Mes pensées divaguent, loin, trop loin, elles se dirigent au fin fond de mon esprit, vers une période de ma vie que j'aurai préféré oublier mais en vain. Cette sombre période de ma vie est bien présente malgré moi, gravée sur ma peau. Contre mon gré tous ces souvenirs reviennent à la surface, emplissant mon esprit.
Flashback – 2011
La sonnerie vient de retentir et tout le monde range ses affaires sans faire attention à ce que notre prof de math, Mme. Duclôt, raconte. Tout le monde veut sortir de ce cours dans lequel le prof passe plus de temps à nous crier dessus car on ne comprend qu'à nous expliquer vraiment les méthodes de résolution des équations. Je me lève de ma chaise en attrapant mon sac et sors pour rejoindre l'autre moitié de mon groupe d'amis. Les profs ont très bien compris depuis notre première année de lycée qu'il valait mieux nous séparer le plus possible pour éviter des perturbations. Malheureusement pour eux, certaines de nos options sont identiques et nous devons donc, par obligation nous retrouver dans la même classe. J'avoue que d'un commun accord, Lucie et moi avons choisi la même option pour qu'on se retrouve ensemble. Il n'est pas concevable que je ne sois pas dans sa classe. C'est nous deux ou rien. Nous deux contre le reste du monde, jusqu'à la mort. Lorsque nous rejoignons enfin l'autre partie de notre groupe, je viens directement me caler contre Mathieu qui est lui même appuyé contre le mur. Je colle mon dos à son torse pendant qu'il embrasse ma tempe en enroulant ses bras autour de ma taille.
