oOoOoO Chapter 5 OoOoOo
La fin de la semaine est arrivée très rapidement et je m'étais, comme je l'avais prédit, repliée sur moi-même pour préparer mes examens au mieux. Je travaille pratiquement six heures par jours étant donné que les cours sont enfin finit. J'essaye d'être le plus productive possible, alors j'admets que je ne parle plus à personne, mais mes amis ont l'habitude, c'est comme ça durant chaque blocus.
Mais comme ce soir nous sommes samedi, j'ai décidé que j'allais sortir me détendre, alors j'ai envoyé un message à Mickael en m'excusant d'avoir été tellement prise et en lui proposant de me rejoindre à la boite de nuit de la dernière fois s'il en avait envie. Je m'habilla rapidement et partit là-bas sans même attendre sa réponse, ne comptant pas faire mon horaire par rapport au sien.
Quand je suis arrivée j'ai profité que ce n'était pas encore rempli et je me pris un verre avant de me poser dans un coin en attendant de voir si il allait me rejoindre ou non. Quand je le vis arriver je lui fit un grand sourire et je me posa tranquillement dans ses bras en m'excusant pour mon comportement de la dernière fois. Je n'avais pas envie qu'il pense que je m'en fichais de lui, loin de là, mais j'ai toujours eu ce besoin d'être dans mon monde pour avoir l'impression d'être bien préparée. Alors que je tentais de lui expliquer, il me coupa et m'embrassa tendrement.
- Tu as finis de te justifier ? Tu as le droit de vouloir être seule de temps en temps, on ne s'est rien promis.
J'hocha la tête, ravie d'entendre ses paroles. Il avait raison, on ne s'était rien promis et je n'avais pas de compte à lui rendre. Je lui fit donc un immense sourire et dansa avec lui une bonne partie de la soirée tout en buvant et en riant, avant que l'on rentre chez lui chacun dans notre voiture. Je me parka et monta dans l'appartement, Mickael à ma suite, avant de l'embrasser une fois la porte fermée derrière nous.
Je passa le reste de la nuit à tanguer entre désir, fatigue, fou rire et euphorie liée à l'alcool. Quand le matin arriva, beaucoup trop vite à mon goût, je me blottis un peu plus contre son torse nu et remonta la couette sur ma tête pour ne pas avoir à me lever tout de suite. J'avais très peu dormis et le besoin de son corps ne m'avait toujours pas quitter. Il grogna un peu en sentant mon corps se rapprocher du sien et me demanda si je voulais un dernier round avant de rentrer, ce que je déclina, bien trop fatiguée. Croyez-moi, apprenez à connaitre votre corps, parce que sur le moment c'est génial et on en est fou, mais après on regrette amèrement le manque de sommeil !
Je dormis encore quelques heures à ces côtés avant de me lever en soupirant, devant rentrer ou du moins prévenir Elise pour ne pas qu'elle s'en fasse trop. J'attrapa mon téléphone et envoya un rapide message avant d'aller préparer un petit déjeuner uniquement habillée de mon string et d'un de ses tshirt. J'attendis qu'il s'éveille pour commencer à manger avec lui dans le silence, ne sachant pas trop quoi dire après la nuit que nous avions passé. De plus, mon mal de tête était de plus en plus présent et j'avais hâte de rentrer chez moi prendre une bonne douche et me reposer réellement autant que mon corps en aurait besoin, sentant les courbatures arrivées.
- Tu restes aujourd'hui ? me demanda t'il en enfournant un morceau de bacon en bouche.
Je secoua la tête, prétextant avoir du travail, et finis mon assiette avant de l'embrasser une dernière fois et de rentrer chez moi en soupirant. J'avais envie de retrouver mon lit.
Je roula en silence jusque chez moi, n'étant pas en état d'écouter de la musique avec la douleur qui se faisait de plus en plus forte, et je me gara chez moi avant de rentrer dans l'appartement en silence toujours, remarquant qu'Elise n'était pas là pour une fois.
Je me doucha rapidement et entra dans ma chambre avant de sursauter et de manquer de tomber à la renverse en te voyant. Je grogna un peu, ayant réellement très mal de tête, et sentit les larmes me monter. Le choc était trop grand, trop douloureux. Tu étais censé être partit, ne plus être là, alors pourquoi ? Pourquoi te tenais-tu devant moi, un sourire aux lèvres et un bouquet de rose dans la main. Je ne comprenais pas, et alors que je pleurais à chaudes larmes sans pouvoir m'arrêter, mon cœur s'accélérait de plus en plus jusqu'à lui aussi me faire mal, jusqu'à menacer de sortir de ma poitrine. Je m'effondra au sol sans te quitter des yeux, tentant de savoir si tout ceci était vrai, si tu étais réellement revenu, ou si c'était uniquement mon imagination qui avait décidé de jouer avec moi. Je te vis avancer vers moi d'un pas hésitant, et poser ta main sur ma joue. Cette main que je n'avais jamais réussis à sentir contre moi, que ma peau refusait. Je frissonna, non pas parce que cette fois était différente, mais parce que la sensation de brulure dans tout mon être me faisait mal. J'avais envie de te supplier de partir, te supplier de me laisser être heureuse. Je savais que ce que nous vivons ensemble ne sera toujours qu'éphémère, et je n'en avais plus envie. Alors je hurla, me tenant la tête entre les mains, recroquevillée dans le coin de ma chambre, hurlant pour que tu me quittes, pour que tu retournes là où tu étais, pour pouvoir oublier cette douleur aigue dans toute ma tête, oublier que je ne respirais pratiquement plus. Je t'en supplie, laisse-moi plus de temps en liberté, laisse-moi quelques secondes de plus avant de me reprendre en otage, laisse-moi le temps d'être heureuse avec lui encore quelques secondes avant que je ne m'offre à nouveau à toi.
Mais rien n'y fit, et toute la journée je pleura sans bouger de mon coin, continuant de te supplier, continuant de te t'observer assit son mon lit à attendre que je me calme
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Une blonde enflammée
General FictionEt j'enflamme une nouvelle blonde pour oublier la chaleur de l'enfer dans lequel je vis.