Ambition. Force. Courage. Tels sont les fondements de la noble famille Kishi. Élevée par sa famille maternelle, dans la tradition japonaise et le doux son des cordes pincées du koto, Chikara, héritière de sa lignée, peine à trouver ses marques dans...
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Même s'il fut difficile de reprendre l'apprentissage, Chikara s'appliqua à donner le maximum de ses capacités lors de ses entraînements avec Endeavor. Contrairement à ses camarades, elle ne fut pas emmenée à l'hôpital. Et même si elle ne présentait aucune blessure, le mental de la jeune fille en avait pris un sacré coup. Ressentir une telle douleur irradier son corps sans en connaître la raison avait de quoi dérouter n'importe qui. Au soir de son cinquième jour de stage, Shoto la rejoignit, et sans plus de cérémonie, ils se remirent tous deux au travail.
L'inspecteur de la police était tout de même venu la voir au domicile des Todoroki, la prévenant que son acte avait beau être héroïque, il restait punissable par la loi. En effet, intervenir sur des opérations telle que l'arrestation de Stain sans autorisation ou permis provisoire rendait l'action en elle-même illégale. Cependant, grâce à l'arrivée inespérée de héros après le combat, il avait été convenu que leur part de responsabilité, à elle, Shoto, Izuku et Tenya serait volontairement omise. Endeavor en aurait tout le mérite. La Kishi n'y trouva rien à redire. Après tout, elle se fichait éperdument de la gloire amassée lorsqu'un héros terrassait un vilain. Le simple fait de savoir tout le monde était en sécurité lui suffisait amplement.
Par ailleurs, elle n'avait jamais compris pourquoi tant de personnes désiraient porter le nom de héros, s'ils ne cherchaient que cette renommée et célébrité. Néanmoins, elle ne pouvait se résoudre à consentir aux motivations de Stain. Les anti-héros, comme il les appelait. Il n'avait pas forcément tort, mais ses homicides balayaient le peu de sympathie qu'elle aurait pu éprouver pour ce criminel. Ne pas être en accord avec la société actuelle était une chose, mais tuer était impardonnable. Pourquoi les mots existaient-ils, si l'on ne pouvait se battre avec ?
