Un baiser pour une madone...

chapitre 5

    Lana était entrain de prendre des photos. Elle était dans l'un des magasins les plus célèbres et les plus réputés de New York. Son mari lui avait montrée comment utiliser une carte de crédit.

    _ Et maintenant James, où allons nous ? demanda la jeune fille pour la troisième fois de la journée.
     _ Désolé, madame. Le patron veut que je vous ramène chez vous maintenant sinon je vais perdre mon travail.
     _ D'accord, souffla t-elle, déçue de ne pas pouvoir visiter encore plus la ville.
   Elle avait fini ses courses depuis longtemps mais avait supplié le chauffeur de visiter un peu les autres magasins.
    Quelques heures plus tard, Lana était entrain de subir les sermons de son mari.

       _ Ça ne vous a pas effleuré l' esprit ? Pourquoi n'avez vous pas appelé de la journée ? Et  ne me dites surtout pas que vous ne savez toujours pas vous servir d'un cellulaire.
        _Je... Je n'avais pas... votre numéro et je ne pouvais pas demander à James : Vous n'avez pas le numéro de téléphone de mon mari?
      _ Bon sang ! Jura t-il. Il faut toujours que...
      _ Cessez de jurer à tout  propos mon seigneur, l'interrompit la jeune fille.
       _ Exactement ce que je pensais. Vous n'êtes qu'une petite fille.
    Ne pouvant résister à cette insulte, elle réagit.
       _ Pour... Pourquoi vous me dites... cela, demanda t-elle en s'englotant.
        _ Les mots peuvent blaisser mais ça ne tuent pas. Vous apprendrez au fil du temps. Allez vous préparer, ordonna t-il.

     Sans attendre une minute de plus, elle s' enfuit dans leur chambre. Elle laissa éclater ses larmes puis les sécha rapidement. Il fallait qu'elle se fasse toute belle pour lui démontrer qu'elle n'était plus une petite fille. Et pour ça, il va falloir qu'elle y'mette du sien.
     Elle choisit une longue robe noire qui mettait bien ses formes en valeurs. Et pour la deuxième fois de sa vie, elle se mit une petite touche de maquillage, ainsi qu'un peu de mascara pour faire ressortir l'éclat de ses beaux yeux émeraudes. Elle entreprit d'essayer de mettre une paire de talons hauts noirs qui lui faisait gagner cinq centimètres de plus. Des boucles d'oreilles noires assorties au collier. Les cheveux noués sous forme d'un chignon en bas du nuque.
     Au couvent, il y'avait bien quelques paires de talons hauts, qui se trouvaient dans l'un des nombreux donations qu'ils avaient reçu l'année dernière .
     Mais il leurs étaient formellement interdit, cela ne les empêchait pas de les essayer des fois en cachette. En tout cas, elle pouvait tenir sans trébucher sur sur ses talons.

    Pourquoi n'était elle pas encore descendue. C'était sûr qu'elle allait le rendre fou. Il décida d'aller la chercher. Josh n'avait pas l'étoffe d'un homme patient.
     En ce moment, Lana avait tout sauf l'air d'une petite fille. Elle était une femme. Pendant un court instant, son regard croisa celui de son mari dans le reflet du miroir.
         _ C'est bon ? Vous avez fini ? On peut y'aller
         _Oui.
    Ce n'était pas la réaction que Lana espérait en faisant son shopping. Mais la soirée ne faisait que commencer. Elle finirait par entendre un compliment de la part de son mari.

       Une ambiance de fête régnait chez les Parker. Il y'avait au moins une douzaine de personnes dans la salle.
      Une longue table était dressée au centre. Un serveur passa juste devant eux et leur offrit une coupe de champagne.
         _ Non, merci. Je ne bois pas, déclina la jeune femme.
       Contrairement à son épouse,. Josh accepta .
          _ Laissez moi deviner. Vous n' avez jamais bu de champagne de votre vie, se moqua t-il.
           _ Oui. En fait, ce n'était pas permis.
           _ N'est ce pas là une occasion pour en goûter ? Où bien vous avez peur de forcer un peu trop.
          _ Non. Au couvent, même les jours de noël on n'avait pas le droit de boire. Je me rappelle...
          _ Épargnez moi vos souvenirs. Venez je vais vous présenter à notre hôte.

        Un homme venait vers eux, habillé exactement comme son mari. Il mesurait également dans les un mètre quatre vingt dix. Mais contrairement à son mari, il avait les cheveux blonds tandis que ceux de Josh étaient noirs.

         _ John... Lana Randall, ma femme, dit il en guise de présentation.
         _ Enchanté John, murmura t-il en lui tendant la main.
         _ Alors c'est vous la demoiselle qui a su conquérir le cœur Josh. Tous mes meilleurs vœux de bonheur, Lana. Je peux vous appeler ainsi, non? Après tout nous allons nous revoir très souvent puisque je suis le meilleur ami de Josh. Ah! Voici ma femme.
     Une belle jeune femme blonde s'approcha d'eux avec un sourire plaquait sur les lèvres en parfaite hôte.
        _ Ma chérie, voici la femme de Josh. Je sais! Je n'y crois pas moi même. Vous pouvez me dire ce que vous lui avez fait déjà? Vous lui avez jeter un sort? s'amusa John.

       Ils éclatèrent tous de rire.

          _ Vous ? Vous êtes Sarah. On m'a beaucoup parler de vous.
          _ Oui, c'est moi. Je vous souhaite bonne chance pour l'apprivoiser, il n'y a pas si longtemps déjà, Josh clamait qu'il ne se marierait jamais.

       Ils restèrent un moment à discuter de tout et de rien. Mais Josh ne participait pas à ces échanges.  Il était ailleurs. Comment la jeune femme avait elle su le nom de Sarah ? Il ne lui avait rien dit. Il en était certain car il ne parlait jamais à sa femme de ses amis, de son travail ni de quoi que se soit d'autre.

         _ Chéri, j'aimerai aller me reposer. Ton fils veut se reposer, dit dit Sarah en posant une main sur son ventre, à peine visible.

     
        _ C'était quoi ça ? questionna Josh.
         _ Quoi ? Je ne comprends pas ce que vous voulez dire.
         _ Mais oui. Vous ne comprenez pas !
         _ Écoutez, je ne peux pas  répondre, si je ne sais pas de quoi vous parlez. Alors dites le clairement, s'énerva t-elle. Pourtant, la jeune fille savait parfaitement ce dont son mari voulait dire.
       _ Comment avez vous suit qui ils étaient ? Parle ! dit il en lui  saisissant le poignet.
       _ Arrêtez, s'il vous plaît. J'ai mal.
       _ Pas avant que vous ne me disiez ce que je veux savoir.
       _ D'accord, d'accord. Je vais parler. C'est votre mère qui me l'a dites.
       _ Et peut on savoir quand et pourquoi ?
        _ Je lui ai téléphoné ce matin. Et je lui ai dit qu'on allait chez un de vos amis. Elle m'a ensuite dit sans penser à mal les prénoms de vos amis.

         Le jeune homme s'éloigna d'elle car il avait envie de capturer ses lèvres. Il avait envie de vérifier si c'était vrai que les rousses étaient les créatures les plus passionnées de la terre. Que cachait elle derrière cette crinière de feu ? Oui, il avait envie de savoir tous ça. Mais ça, Josh ne se l'avouerait jamais.